jeudi 15 novembre 2018

Silence, ça parle (d'art)

Après la projection du film Sauver ou périr, nous pensions que nous pourrions encore obtenir une interview spéciale comme c'était prévu, cette fois avec l'équipe composée de Pierre Niney, Anaïs Demoustier, Frederic Tellier et Vincent Rottiers. 
A la fin du débat qui suivait le film, les acteurs sont partis trop vite. Notre équipe de six journalistes en herbe les a cherchés partout, dehors, dedans, dessus et dessous. Pris de stress et de panique, nous avons finalement pu trouver l'attachée de presse à l'hôtel Le Renoir et elle nous a ramené Anaïs Demoustier et Frédéric Tellier. L'interview de ces deux personnalités très sympathiques a alors pu commencer.

Un des meilleurs souvenirs de notre chère Anaïs est une des dernières scènes, celle du banc, car elle aime beaucoup ce moment : elle est bien écrite, c'est une scène qui ouvre le film vers le futur et qui est essentielle pour elle. 
Durant le film, on voit différentes œuvres d'art : Cécile (jouée par Anaïs) lit le poème Invitation au voyage de Baudelaire, et des références artistiques aux œuvres de James Ensor apparaissent aussi. Nous avons donc demandé à Frédéric Tellier "pourquoi ces œuvres ?". Ses premiers mots : "car j'aime l'art" et "l'art sauve la vie". Pour le poème, il le trouve magnifique et l'aime profondément. Concernant le peintre Ensor, Frédéric l'a découvert récemment et est très impressionné par ce peintre belge : "Si on regarde ses œuvres, l'Humain qui fait la fête se moque de la mort." Et pour l’anecdote, Frédéric est tombé sur une toile lors d'un festival à New York, et c'est de là que lui est venue l'idée d'inclure les œuvres d'Ensor dans le film. 
Nous avons appris que chaque matin, Pierre Niney avait le droit à trois voire quatre heures de maquillage, et une heure et demie de démaquillage le soir. Au total, Pierre a compté et ça représente environ cent cinquante heures de maquillage durant tout le tournage !
Un de nos blogueurs a voulu savoir si Frédéric avait des regrets sur son film, s'il aurait voulu modifier des choses, des trucs, ou des bidules. Le réalisateur a répondu que le tournage était une période terrible car ce sont des années d'écriture et comme il dit "souvent, un film est une raison de pas le faire" par exemple la météo qui change ou les différentes péripéties. Alors il ne s'attarde pas sur les films qu'il a fait pour avoir le moins de regrets, et fixe son esprit sur ses projets futurs. 
Pierre Niney n'a pratiquement pas été doublé, excepté la scène où le personnage principal est en feu.
Et enfin, Anaïs a expliqué qu'elle mettait beaucoup d'elle dans chaque film, et que souvent il y a du mystère entre ce qui appartient à l'acteur et ce qui appartient au personnage. C'est comme une rencontre entre le comédien et le personnage, souvent ils ont des points communs et c'est cette chose là qu'ils explorent dans leur rôle. Ils expriment leurs propres ressentis tout en se nourrissant du personnage.

COTTAZ Loïs, GAVARD Louane, AGODI Sofian, CHIOTTI Mathieu, MEZERGUES Clara, PECYNA Mikaël

1 commentaire:

  1. Bravo, très bon article, texte, commentaire.
    Comment ne pas être d'accord, en communion, en phase avec Frédéric quand il dit, déclare, clame: l'art sauve la vie.
    C'est bien vrai ça, avec l'accent soit périgourdin, soit alsacien, soit auvergnat...
    GV

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