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vendredi 15 novembre 2019

Les (in)connus


  Quelle joie de vous redonner des nouvelles de nos chers Angoumoisins ! Chacun leur tour, ils nous ont donné un avis sur le festival, l'ambiance et leurs préférences.

Tout d'abord, c'est notre Angus préféré qui nous a accordé du temps : 
  • Il a adoré les films d'Agnès Varda et pense que sans elle, le festival aurait perdu de sa splendeur.
  • C'est la première fois qu'il assiste à des avant-premières incluant une rencontre avec l'équipe du film.
  • Il a trouvé l'ambiance agréable et festive.
  • Il a énormément apprécié la ville (oui oui, il a tenu à ce que ce fait soit mentionné).
  • Le festival lui a été inutile étant donné qu'il ne souhaite pas faire carrière dans le cinéma, mais il a aimé tout de même.
Angus

Ensuite, c'est la seule femme, Nour, qui a pris la parole : 
  • Elle a trouvé le festival très bien mais trop court.
  • Elle a beaucoup aimé les débats et les rencontres avec les acteurs/réalisateurs.
  • Elle a adoré participer à ce festival et ne regrette pas d'être venue. 

En troisième position, c'est Mael qui a partagé avec nous son humble avis :
  • Lui aussi a apprécié l'ambiance du festival.
  • Son film préféré est Un vrai bonhomme, qu'il a trouvé touchant et intéressant.
  • Ce qu'il a le moins aimé au festival est la nourriture et le fait qu'il n'y ait pas de poubelles jaunes.
  • Il a aimé l'accueil même si à son goût, quelques organisateurs étaient trop strictes.

Mael


  Un petit nouveau sur le blog, Sari, a mentionné un détail qu'ils ont tous approuvé : le programme était si chargé que le choix entre toutes les propositions s'est avéré difficile.

 


Sari


Léa Couderc
Maëlis Colombel

Marin des villes, Marin des champs


Ce matin a eu lieu une conférence sur le domaine de la photographie au cinéma. C'est Pascale Marin qui a mené cette conférence en expliquant son parcours et sa carrière et en répondant à nos questions.
A l'âge de 12 ans, elle a commencé à s'intéresser à la photographie et au cinéma. Elle a donc voulu en faire sa vocation en passant le concours de l'école Louis Lumière, qu'elle a réussi. Au bout de 3 ans, elle est devenue 2nde assistante dans des productions de films et petit à petit, elle a gravi les échelons. Ainsi, elle passe 1ère assistante pour finir par devenir directrice de la photographie. Ce métier consiste à recevoir des scenarii et choisir celui sur lequel elle souhaite travailler. Ensuite, elle va discuter avec le réalisateur pour comprendre son point de vue et ce qu'il souhaite transmettre. Puis, place au repérage et à l'évaluation du budget, du matériel et des équipes nécessaires. Une fois tout cela décidé et mis en place, on peut commencer le tournage !



Après ces quelques explications du métier, les jeunes festivaliers ont eu le droit de lui poser des questions. Celle qui a suscité le plus de débat était "quelles sont les trois qualités principales pour faire ce métier ?", ce à quoi elle a répondu qu'il fallait être tenace, curieux et savoir s'adapter facilement à toutes les situations.


Ce fut donc un atelier très instructif et très agréable à écouter. Merci à Pascale Marin pour ce moment.
Pascale Marin sur un tournage 


Thibault Martial et Lisa Peyrat


Médecins malgré eux

Venus faire la promotion de leur nouvelle comédie Docteur ?, les acteurs Hakim Jemili (qui nous a accordé un court entretien) et Michel Blanc (qui a donné une conférence de presse à laquelle nous avons assisté en présence d'autres journalistes) ont répondu à nos questions. Pour eux, cette comédie représente un moyen de faire rire en transmettant des émotions sur des situations médicales parfois difficiles. Hakim Jemili nous confie même que selon lui, ce film est "la meilleure comédie française de l'année" (rires). Tourné en seulement 37 jours, ce long métrage est, selon ce que nous dit Michel Blanc, plein d'improvisation. Il nous révèle également que c'est une preuve que ce duo fonctionne bien puisque, grâce à leurs différences, ils jouent mieux, ils sont donc complémentaires. En tant qu'acteurs, ils doivent savoir s'adapter à tous genres de situations et ce n'est pas parce qu'on joue un assassin qu'on devient un assassin ! Le comble de ce film, c'est que Michel Blanc qui incarne ici un médecin est, dans la vraie vie hypocondriaque ! 

Bref... au fur et à mesure de la conférence de presse, Michel Blanc dévie sur le sujet de l'humour et arrive ainsi à nous donner son opinion sur l'évolution de celui-ci. Pour lui, l'humour d'aujourd'hui "s'autocensure". C'est-à-dire que maintenant, avant de faire une blague, on est obligé de réfléchir pour savoir si elle n'est pas raciste, antisémite, misogyne, etc... Le second degré est en train de disparaitre, ce qui est dommage...

Pour le mot de la fin, Hakim Jemili nous a donné comme conseil de suivre notre propre route et de ne pas se fier à ce que disent les  professeurs... Maintenant à vous de juger si c'est un bon conseil... ou pas !


Michel Blanc et Hakim Jemili après la projection de Docteur ? au cinéma Rex


©Thibault Martial
                         









Lisa Peyrat

mardi 12 novembre 2019

On ne devrait jamais quitter Angoulême

Les élèves du LISA (Lycée de l'Image et du Son d'Angoulême), en Terminale Littéraire et spécialisés dans les arts du cinéma, nous ont accordé du temps pour partager avec nous leurs aventures et leurs premières impressions sur la région et sur les films présentés au festival du film.

Nous avons interrogé Arthur, Nour, Maturin, Zoran et Angus.
Ces élèves viennent d'un lycée réputé d'Angoulême et ont supporté un trajet de plus 3h pour participer à ce festival, preuve de leur grande motivation !
Du lundi au vendredi,  ils seront logés dans des bungalows et assisteront, comme les étudiants des 24 autres établissements participants, à la projection de nombreux films et conférences.

photographie de Nour

photographie de Maturin

photographie d'Arthur

Que pensent-ils de notre région ? Ils sont unanimes pour dire que Sarlat est une ville magnifique et ancienne, le centre historique particulièrement attractif leur a plu. Nour a beaucoup aimé les "rues étroites et pavées, les façades en vieilles pierres et la mythique maison de La Boëtie". De plus, ils ont trouvé les Périgourdins extrêmement agréables et très accueillants (même si certains élèves ont connu quelques déboires).
Ils sont pour la plupart ravis de leur venue et ce n'est que le début... Leur semaine sera bien remplie entre conférences, projections de films et rencontres avec des professionnels.
En effet, les élèves devront rester passionnés car ils se lèveront toute la semaine à 7h, assisteront à environ 5 séances par jour et ne se coucheront au plus tôt qu'à minuit.

La plupart de ces étudiants interviewés ont le même avis sur les films La Pointe Courte et Sans Toit ni Loi de Agnès Varda : tout d'abord, Arthur pense que La Pointe Courte est un film qui représente la nouvelle vague. Bien que les plans ne soient pas vraisemblables, le rendu est très esthétique et c'est ce que souhaitait cette réalisatrice pour son premier long métrage.
Ensuite, Angus a évoqué la lenteur du film mais a tout de même souligné sa beauté.
Zoran, quant à lui, a donné un avis plus précis : "Ce film est humain et met en valeur des personnes lambda dans leur quotidien. Cela nous permet d'en apprendre plus sur eux. Les images sont parfaitement dessinées et les plans sont définis et bien construits".
Ils sont aussi en accord sur l'étrangeté des bruitages et du son, qu'ils ont jugé inadaptés.

Pour la projection de Sans Toit ni Loi, Maturin et Maël se sont empressés de nous décrire l'héroïne comme détestable et impolie. Au contraire, Angus a été le seul à la caractériser comme indépendante et simplement différente.
De plus, Nour a décrété (oui, décrété ! ) que ce film était intéressant  d'un point de vue sociétal car nous assistons à l'évolution des personnes devenant asociales. Il nous fait réaliser que nous pourrions les aider.
Contrairement au premier film, les avis sont plutôt partagés car certains l'ont apprécié et d'autres ont été excédés par le comportement du personnage principal, interprété par Sandrine Bonnaire.

Durant l'après-midi, ils ont assisté à trois autres séances : Cléo 5 à 7, Filmmakers et Proxima. Nous nous sommes quittés quelques minutes avant la projection de leur troisième film. Nous n'avons donc pas pu recueillir leur opinion.

Nous allons les suivre durant toute cette semaine de folie et ils partageront avec vous leurs avis, leurs émotions et leurs préférences.
Nous vous donnerons des nouvelles prochainement !

TO BE CONTINUED...


Léa Couderc et Maëlis Colombel

Les Spice Boys

  Curieuses de savoir ce que les lycéens pensaient de la Charte qui sera signée ce soir, nous nous sommes rendues à la salle Paul Eluard et avons questionné quelques festivaliers à ce sujet. De tous ceux avec qui nous avons discuté, pas un ne savait de quoi il s'agissait. En revanche, après une explication, tous nous ont assuré être pour. Certains, comme Jules, trouvaient normal que tout soit mis en place pour instaurer l'égalité. D'autres s'étonnaient même, comme Tom, que ce ne soit pas déjà le cas. Lorsqu'on a évoqué avec eux le mouvement #MeToo, ils se sont montrés favorables au fait que les femmes dénoncent ce dont elles sont victimes. Très attirés par ce milieu qu'ils savent inégalitaire, ils aimeraient que cela change et que l'égalité hommes/femmes soit enfin atteinte. Bravo les garçons !


Jules au piano


Tom, Alexandre, Stan et Lucas dans le hall


Alice Kneblewski
Faustine Felez
 

vendredi 16 novembre 2018

L'incroyable Histoire du Facteur Cheval

Au Centre culturel, à 13h45, les lycéens ont eu la chance de voir L'incroyable histoire du facteur Cheval de Nils Tavernier.
Ce film raconte la véritable histoire du facteur Cheval, connu pour son palais naïf, "le Palais Idéal", une œuvre qui fut réalisée en 33 ans de travail acharné (10h par jour en plus de son travail de facteur).
Nils Tavernier ne se contente pas de nous montrer la réalisation progressive du Palais Idéal, il nous raconte aussi la vie d'un homme simple issu d'une classe plus que modeste pour qui la vie n'a pas été très tendre. 
En fin de séance, l'équipe de production a répondu aux nombreuses questions des lycéens qui peinaient à se remettre de leurs émotions, certains avaient les yeux rouges, d'autres regardaient Nils Tavernier avec admiration et cherchaient des question pertinentes les mains levées ne tardèrent pas. La curiosité des lycéens fut particulièrement intriguée par la manière dont le réalisateur a réussi à montrer le Palais au début de sa construction. Le réalisateur a expliqué que la porte d'entrée à été reproduite et qu'ils ont redessiner le Palais du facteur Cheval. Il a aussi avoué s'être inspiré de son père pour le rôle du facteur Cheval, et que sa fille fait une apparition dans le film : c'est la petite danseuse de 10 ans qui apparaît à la fin.  

A l'issue de la rencontre, les lycéens n'ont pas hésité à envahir la scène pour rencontrer le réalisateur, des étoiles plein les yeux les propos élogieux et une note maximale sur leur bulletin de vote. Les trois salles qui diffusent le film au cinéma Rex sont complètes : Nils Tavernier frappe fort... Peut-être une future Salamandre ?
 

Ludivine Blanc de La Morinerie, Mélanie Brugues

Nos Agreables Concurents

15h00 : nous avons réussi à obtenir une interview avec toute l'équipe de France Bleu.
C'est avec surprise que nous découvrons les différents métiers qui composent France Bleu Périgord. La régie, le standard, le journaliste, l'animateur et le techniciens.
Cette équipe nous a agréablement accueillis et a répondu à nos nombreuses questions. Ils nous ont confié qu'ils avaient besoin de beaucoup de temps, entre (2h et 12h) pour préparer leurs émissions. L'inattention d'une seule personne peut couter beaucoup à toute l'équipe comme nous le confirme la standardiste. 
 
Ils n'en ont pas fini avec les blogueurs, car ce soir, à 17h15, c'est Mathieu et Mélanie qui seront au micro de la radio, pour une petite présentation de notre travail au sein du blog. Bonne chance les amis !

Equipe France bleu presque au complet (sans l'ingénieur son)
Léa COSSARDEAUX
Lucas VIRGO
Morgan BOYER

Fast and Curious



11h00 : rencontre avec le directeur et patron du cinéma de Sarlat, Arnaud Vialle.  il nous a expliqué comment se déroulait l'organisation de ce festival qui débute à la fin du festival de Cannes. Les films, pour la plupart, sont choisis durant le festival de Cannes par Marc Bonduel et Arnaud Vialle.
Inviter des célébrités est parfois compliqué suivant leurs emplois du temps mais jamais aucune célébrité disponible n'a refusé l'invitation.    

Nous lui avons proposé ensuite un quizz sous forme de fast & curious.




extrait du quizz fast&curious avec Arnaud Vialle  


Fast&curious : le speaker est assis face caméra. On lui propose une série de mot à choisir, entre deux options sans lui laisser le temps de réflexion. Le speaker a le droit à un seul joker durant la totalité du quizz (Selon Kombini)


 
Edmond ou Sauver ou Périr
Thomas Soliveres ou Pierre Niney
Radio Valée Vézère ou France Bleu Périgord
Luxe ou aventure
Comédie ou tragédie
Pop corn salé ou sucré
Film ou série
Spielberg ou Tarantino
 De Funès ou Galabru
Apple ou Androïd
Soirée ouverture ou soirée de clôture
Bobine ou numérique
Bière blonde ou bière brune
Film science fiction ou film réaliste
Barbe ou moustache
Salamandre d'or ou César



*rouge = réponse speaker

*vert = le joker


Léa COSSARDEAUX
Lucas VIRGO
Morgan BOYER






Projection

Une belle rencontre ce jeudi au festival : le projectionniste du cinéma et un prestataire vidéo, tous deux très sympathiques ! 
Alain Jouanel, le projectionniste, exerce un métier auquel il n'était pas destiné. Maçon de formation, il est arrivé dans le métier par hasard, pour aider un ami. Maintenant, cela fait 23 ans qu'il travaille aux côtés des machines. 

Laurent Claude, le prestataire vidéo, a transformé sa passion en un métier. Il a commencé par ingénieur du son, avec un studio d'enregistrement mobile, il s'occupait des lives d'orchestres par exemple. Il a fini par prendre contact avec quelqu'un qui lui a proposé en plus du son, d'enregistrer l'image. Maintenant il possède 8 caméras (il a commencé avec une Sony PD170).

Qu'est-ce qu'un projectionniste ? 

C'est celui qui gère la projection, le film et les machines. Les films arrivent de Paris jusqu'au cinéma et ensuite Alain s'occupe de les projeter. 

Qu'est-ce qu'un prestataire vidéo ? 

C'est un métier indépendant du cinéma. il s'occupe de la retransmission des débats. Il installe une régie un peu comme un plateau télé. Le prestataire s'occupe notamment de la retransmission des échanges entre les équipes des films et le public depuis la salle 1 du Rex vers les autres salles.
Merci à ces deux personnes passionnées par leur métier de nous avoir fait découvrir leur univers !


 Alain Jouanel et Laurent Claude pendant l'interview

Clément Ross, Mikaël Pecyna

jeudi 15 novembre 2018

La tortue (pas) ninja

Michael Dudok de Wit était présent lors de la séance de projection de son premier long métrage animé La tortue rouge et il nous raconte tout son parcours pour en arriver jusque là. Pour lui ça a été un grand honneur quand il a été contacté par le Studio Ghibli, le Disney japonais. Avec l'ensemble de son équipe ils n'auraient jamais imaginé réaliser un si gros projet. Non pas faute d’envie mais de moyens techniques et financiers.

(Emma Sirey, Dudok de Wit réalisateur de "La tortue rouge")
 

Même si ce long métrage est sans dialogue, il n'est pas sans suspens ! Jusqu'à la dernière minute, la beauté des dessins et de la musique transporte le spectateur. L'histoire mêle le réel au fantastique en dévoilant de magnifiques paysages. Elle dévoile les différentes étapes de la vie humaine en harmonie avec la nature. C'est non seulement une très belle réalisation mais c'est aussi le premier film d'animation à être inscrit au programme du baccalauréat. 
                      
                                                                                                  Clara Lucas, Emma Sirey

mercredi 14 novembre 2018

L'interview qui ravit

Grâce à l'autorisation de l'attaché de presse de l'équipe d'Edmond et le film fini, notre équipe de trois soldats a obtenu une interview VIP ! Confortablement installés et le micro à la main, l'échange a pu commencer sur le ton de la rigolade. 

L'équipe d'Edmond (prise par Loïs)

Pour débuter, les acteurs nous ont dit qu'être en ouverture du Festival du Film était chouette,  un honneur, "une chance sur laquelle ils surfent" a dit Tom Leeb. Quant à Lucie Boujenah, elle trouve ça flatteur, et Tom aussi car le premier film "met le ton" selon lui, il met les spectateurs dans l'ambiance. La barre a été placée haut cette année.

Nous étions curieux de connaitre leurs meilleurs souvenirs de tournage. Lucie a déclaré avec humour que le sien était lorsqu'elle avait enfin réussi à "pécho" Thomas Solivérès après avoir tourné une scène. Mais plus sérieusement, elle a à peu près tout aimé, principalement les scènes tournées dans le théâtre, car elles étaient tournées dans leur continuité, il y avait peu de coupures et ils étaient tous ensemble, comme au vrai théâtre. Mais, un des moments difficiles fut la scène du balcon sous un froid glacial : ils étaient congelés et ils parlaient un charabia tel que "awoartra" comme elle l'a si bien dit). 

Une question nous effleurait les lèvres : les personnages étaient-ils tous réels? Thomas Solivérès nous a appris que non. Certains personnages ont en effet existé, d'autres non, d'autres sont un mélange de deux personnages, d'autres ont été améliorés ou modifiés. C'est une "fiction réaliste" comme l'a précisé Thomas. La vraie part de fiction c'est qu'Alexis s'est inspiré de l'histoire de Cyrano, mais il y a apporté des éléments de la pièce pour créer la vie d'Edmond. Et enfin, le tournage a duré deux mois, alors que la conception du film (qui a d'abord été une pièce de théâtre) a duré quinze ans... Bravo Alexis ! 

Cette équipe de professionnels a très bien su nous accueillir, avec gentillesse, humour et bienveillance. On espère les revoir très vite à Sarlat pour encore plus de découverte, d'échanges, et pourquoi pas un film encore meilleur - si cela est possible. 

COTTAZ Loïs, CHIOTTI Mathieu, GAVARD Louane


Edmond le magnifique

Affiche du film,  site du Festival du Film 
Qui dit soirée d'ouverture, dit super film, ou encore super équipe, super public, super ambiance. Le film présenté, Edmond d'Alexis Michalik retrace la vie d'Edmond Rostand, créateur de Cyrano De Bergerac. Malgré sa vie difficile, les problèmes de son entourage et son manque d'inspiration, il va réussir à écrire une pièce à laquelle personne ne croyait. Ayant rencontrer l’inspiration sous les traits de Jeanne, Edmond va être efficace et rencontrer le succès.  Mêlant suspens, humour et amour, le film nous transporte au XIXème siècle avec des décors et un réalisme spectaculaires, tout en rendant hommage au théâtre français.


La salle 1 pleine à craquer (prise par Louane)
Le public,  plus enthousiasmé que jamais, a éclaté nos tympans avec un tonnerre d'applaudissements. Lors du débat, plusieurs spectateurs ont félicité les acteurs et le réalisateur pour leur performance. Il y a eu des "vous faites honneur au cinéma français", "Alexis, vous avez choisi les meilleurs","soirée superbe, bravo!" et "vous avez du panache, continuez de faire vivre le cinéma français!" L'ambiance du débat était très détendue, et les acteurs s'amusaient tout en répondant aux quelques questions. 




Pour conclure, ce film qui sort le 9/01/2019 est touchant, amusant, et superbe. C'était une soirée agréable qui a ouvert ce festival, augurant d'une cuvée prestigieuse !

L'équipe du film lors du débat (prise par Loïs)
COTTAZ Loïs, GAVARD Louane, CHIOTTI Mathieu

vendredi 17 novembre 2017

Ma première fois

Un film marocain, intense, touchant... En effet c'est l'œuvre de Nabil Ayouch, Razzia, dans laquelle il montre les libertés individuelles bafouées au Maroc, à deux époques différentes en 1982 et de nos jours.

Les acteurs interprètent des rôles qui ont été inspirés par des personnes réelles, qui luttent pour la liberté. Elles ont un  réel désir de s'assumer, de se libérer, de s'exprimer.

 Maryam Touzani répondant aux questions
Un spectateur : "Est-ce un film Politique ? "

Maryam Touzani :  "Le cinéma engagé est forcément un cinéma politique".

Maryam (alias Salima dans le film, actrice pour la première fois) était présente lors de la conférence de presse, après la projection du film (ce qui ne fut pas le cas du réalisateur Nabil Ayouch, reparti au Maroc). Elle a pu répondre à quelques questions.
 
Un spectateur : "Quelle a été la scène la plus dure à jouer pour vous ?"
 
Maryam : "La scène la plus dure à jouer a été celle de l'avortement, je venais d'apprendre la veille que j'étais enceinte dans la vraie vie."
 
C'est donc un premier film, et un premier bébé pour Maryam Touzani !  Félicitations !
 
Avec une salle bien remplie de lycéens pour cet évènement ! (la conférence bien entendu...)



Conférence au Centre culturel 


 Mélissa²

jeudi 16 novembre 2017

Conversations Nocturnes avec France Bleu Périgord

Ce mercredi soir, nous avons eu l’occasion d’interviewer toute l’équipe, journaliste, régisseur, animateur et chroniqueur du direct de France Bleu Périgord, en pleine préparation de l’émission du soir
C’est avec beaucoup de gentillesse et d’humour que Benjamin (le journaliste), Christian (le chroniqueur), Hugo (l’animateur) et le régisseur ont répondu à nos questions.

Grâce à cette opportunité, nous avons même réussi à obtenir un passage de deux minutes en DIRECT :)



Retrouvez les interviews en podcasts ici : 

De gauche à droite : Thomas, Christian, Benjamin, Hugo et Valentin (le geek devant n'écoute pas sa musique, il prend le son pour l'interview)

 

Thomas Leducq, Valentin Coupinot, Chloé Delpech, Sarah Blaya

His name is Bond, Bonduel !

Ce matin, le duo de choc Hugo et Martin a donné rendez-vous à Marc Bonduel, le délégué général du Festival (rien que ça !!!), afin de s'entretenir avec lui à propos de la sélection Tour du Monde et de son métier.

Marc Bonduel choisit chaque année les films de la sélection Tour du Monde. Pour lui, cet ensemble de films permet de faire découvrir les "perles du cinéma mondial" aux lycéens à qui ce Festival est dédié. La sélection est rude : des dizaines de films sont visionnées et seulement une vingtaine est retenueMarc Bonduel se base une grande diversité de critères pour établir son choix : la diversité de pays, l'émotion donnée par ce film ou encore les discussions qu'il peut amener. "Il faut que les films provoquent une discussion. Si, à la fin du film, il n'y a pas d'échange possible entre le public et l'équipe, je ne le sélectionne pas."

Mardi, à 16h15, était projeté dans la salle 4 du Rex, le film de la réalisatrice palestinienne Annemarie Jacir, Wajib. Nous l'interrogeons sur les raisons qui l'ont poussées à sélectionner ce film : "Wajib est un film sur la communication familiale, et c'est universel. Ce père utilise le prétexte qu'il ne peut pas distribuer tout seul les cartons d'invitation au mariage pour renouer des liens avec son fils : je trouve cette démarche magnifique."

Même s'il affirme n'avoir aucune préférence parmi les films sélectionnés, face à notre insistance, il consent à proposer trois films à voir cette année :
  • Florida Project qui est "juste incroyable et très abouti"
  • I am not a witch, un film zambien "qui ne ressemble à rien"
  • Makala, lui aussi un "film africain incroyable."
Marc Bonduel au Centre Culturel de Sarlat en 2015. @archives Arnaud Loth / Sud-Ouest
 

Pour écouter l'interview en entier: http://bit.ly/2mxUYPJ


Martin Malaurie, Hugo Pradellou.
(Le titre n'est pas de nous...)

Charlot contre-attaque !

  Le maître du Burlesque frappe encore !


Son côté perfectionniste l'a mené au sommet. En effet, Charlie Chaplin faisait et créait tout lui-même, c'était pour lui la meilleure façon d'avoir un bon film. 

Les citations de Chaplin envahissent la ville
  
A travers les âges et les générations, les avis sur Charlie Chaplin restent les mêmes ! 
Après maintes et maintes interviews des festivaliers sortant de la projection de La ruée vers l'or, notre conclusion est unanime : ses films parviennent à susciter de nombreuses émotions ! Les spectateurs attendent de ses films avant tout de l'humour. Ils s'accordent aussi pour nous dire que Chaplin est une source d'inspiration. Son innocence, son attitude, sa démarche, son charisme, sa moustache, sa charmante canne ainsi que son sourire, ont fait chavirer des générations de cinéphiles. Le sourire qu'il suscite chez les spectateurs à de nombreux moments dans ses films, comme avec sa danse des pains !



Pour les festivaliers, un film de Chaplin n'en est plus un s'il y a des paroles, car son art est simplement reconnaissable par sa manière de faire. Il exploite le fait que son film soit muet en travaillant la gestuelle, la musique... Les sentiments et émotions sont mis en valeur à travers les mimiques et les mouvements exagérés des acteurs. 

Le seul point de désaccord entre les spectateurs : leur film préféré. Le Dictateur ou Les Lumières de la ville ? Pour l'instant, l'écrasante majorité des spectateurs a choisi Les Lumières de la ville.

Et vous ? 
Aidez nous à résoudre ce petit problème en commentaire :)

                        Simon HRYSZKIEWICZ, Lise DUMAS et Sharon GABBAY

L'épopée au Renoir, épisode 2


 Pierre Niney sur les marches du Renoir

Précédemment, dans L'épopée du Renoir, nous avons interrogé Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg sur leurs débuts dans le métier d'acteur. Voici la suite de l'interview.

- Blogbusters :  Quel a été l'élément déclencheur de votre carrière d'acteur/trice?

- Pierre : Les bons profs de théâtre, franchement ça a beaucoup joué. J'ai eu la chance de tomber sur des supers pédagogues. D'abord au Cours Florent et puis même en primaire en fait, j'avais des profs qui nous ont fait faire du théâtre, et j'avais déjà accroché : on jouait des tous petits bouts de pièces de Molière, des trucs comme ça. Il y a des gens qui savent vraiment te mettre en confiance, et j'ai découvert que c'était une vraie force. Et puis raconter des histoires aussi, c'est ce qui m'a plu tout de suite.

 - Blogbusters : Et au Cours Florent, qui sont les gens qui vous ont marqué ? 

 - Pierre : Ce sont des profs qui restent dans l'ombre mais qui sont très reconnus dans ce métier. Par exemple, Cédric Prévost qui est un excellent prof, ou Jean Pierre Garnier quand j'étais en classe libre. Dans mon lycée, j'étais en littéraire, en option théâtre. J'ai eu des profs extraordinaires, qui faisaient partie de la compagnie Pandora. Ce sont des gens qui transmettent très bien le savoir. C'est tellement important, on a un système en France qui est quand même très bien fait là dessus.


Mathieu Leal, Juliette Louf, Zélie Geoffroid