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dimanche 17 novembre 2019

cérémonie de clôture

C'est ce samedi 16 novembre au soir que se termine le 28 éme festival du film de Sarlat. Cette soirée débute par les remerciements Pierre-Henri Arnstam, d'Arnaud Vialle accompagnés de ceux de Jean Raymond Garcia et Pierre-Henri Arnstam.

discours de Jean Raymond Garcia                     © Thibault Martial

Après ces quelques mots, place à la remise des prix : 

  • la salamandre d'or est attribuée à...  Les Eblouis de Sarah Suco 
  • le prix d’interprétation féminine pour...  Céleste Brunnquell (Les Eblouis
  • le prix d’interprétation masculine pour ...  Grégory Montel (Les Parfums)
  • et le prix des lycéen est attribuée à...  Docteur ? 

La cérémonie de clôture se termine par la présentation du film Papi Sitters de Philippe Guillard en présence du réalisateur, et des comédiens Olivier Marshall et Gérard Lanvin.

Olivier Marchal, Gérard lanvin et le producteur Philippe Guillard                ©Thibault Martial



Merci à tous d'avoir suivi notre blog pendant cette semaine de festival. Toute l’équipe vous remercie et à l'année prochaine!!!

La fine équipe, de gauche à droite : Maëlis Colombel, Thibault Martial, Lisa Peyat, Alice Kneblewski, Jules Ripoll Dausa, Faustine Felez, Léa Couderc, Léa Bordas, Léa Vieillevoye, Asma Karodia, Mylena Froidefond, Alice Delbos, Chloé Mieszala

Thibault Martial

vendredi 15 novembre 2019

Les petits mouchoirs (qu'on aurait dû prendre)

Jeudi soir, au cinéma Rex, en salle 4, Un vrai bonhomme était projeté.

C'est l'histoire très touchante de Tom, un adolescent timide et sensible, qui s'apprête à faire sa rentrée dans un nouveau lycée alors qu'il vient d'avoir un grave accident de voiture avec son grand frère Léo. Tom va devoir s'affranchir de l'influence de son frère dont l'omniprésence va rapidement se transformer en influence toxique. 
Nous ne dévoilerons pas ici le rebondissement inattendu qui donne tout son piment au film.
La salle de cinéma était remplie à craquer ! Des gens étaient assis sur les marches et même allongés devant l'écran.
Thomas Guy et Benjamin Voisin les acteurs du film. Photo Allociné
A la fin du film j'ai pu interroger des lycéens, ils ont tous trouvé que le film était émouvant, magnifique et extrêmement bien fait. Une lycéenne a même dit que c’était le meilleur film qu'elle ait vu depuis le début du festival. En tout cas une chose est sûre le cinéma aurait dû ventre des mouchoirs car beaucoup de larmes ont coulé !

Léa Bordas

Médecins malgré eux

Venus faire la promotion de leur nouvelle comédie Docteur ?, les acteurs Hakim Jemili (qui nous a accordé un court entretien) et Michel Blanc (qui a donné une conférence de presse à laquelle nous avons assisté en présence d'autres journalistes) ont répondu à nos questions. Pour eux, cette comédie représente un moyen de faire rire en transmettant des émotions sur des situations médicales parfois difficiles. Hakim Jemili nous confie même que selon lui, ce film est "la meilleure comédie française de l'année" (rires). Tourné en seulement 37 jours, ce long métrage est, selon ce que nous dit Michel Blanc, plein d'improvisation. Il nous révèle également que c'est une preuve que ce duo fonctionne bien puisque, grâce à leurs différences, ils jouent mieux, ils sont donc complémentaires. En tant qu'acteurs, ils doivent savoir s'adapter à tous genres de situations et ce n'est pas parce qu'on joue un assassin qu'on devient un assassin ! Le comble de ce film, c'est que Michel Blanc qui incarne ici un médecin est, dans la vraie vie hypocondriaque ! 

Bref... au fur et à mesure de la conférence de presse, Michel Blanc dévie sur le sujet de l'humour et arrive ainsi à nous donner son opinion sur l'évolution de celui-ci. Pour lui, l'humour d'aujourd'hui "s'autocensure". C'est-à-dire que maintenant, avant de faire une blague, on est obligé de réfléchir pour savoir si elle n'est pas raciste, antisémite, misogyne, etc... Le second degré est en train de disparaitre, ce qui est dommage...

Pour le mot de la fin, Hakim Jemili nous a donné comme conseil de suivre notre propre route et de ne pas se fier à ce que disent les  professeurs... Maintenant à vous de juger si c'est un bon conseil... ou pas !


Michel Blanc et Hakim Jemili après la projection de Docteur ? au cinéma Rex


©Thibault Martial
                         









Lisa Peyrat

jeudi 14 novembre 2019

Docteur ?

Envie d'un film drôle, émouvant et montrant des situations de la vie de tous les jours ? Ne cherchez plus ! La comédie Docteur ? est ce qu'il vous faut ! Ce film traite d'un sujet habituellement sérieux (le domaine médical) et parvient pourtant à nous faire rire sans difficulté. En effet, dans ce long métrage tourné en 37 jours, on découvre l'histoire d'un médecin de garde pendant la nuit de Noël qui se bloque le dos. Il rencontre un jeune livreur qui va se faire passer pour lui afin de l'aider durant cette soirée difficile. Pendant plus d'1h30, des scènes mêlant humour et émotions vont se succéder et déclencher les rires du public. En avant-première mercredi 13 novembre au Cinéma Rex de Sarlat, ce film a mis en joie toute la salle. Présenté également aux lycéens festivaliers, il a été très bien reçu et nous n'avons eu que de bons retours. Nous vous conseillons donc d'aller le voir dès sa sortie le 11 décembre 2019 partout en France.

Michel Blanc devant l'affiche du film     ©Thibault Martial




 Lisa Peyrat
Thibault Martial

Jury à tout prix

  Prix d'interprétation féminine, prix d'interprétation masculine, meilleur film : autant de récompenses décernées par le Jury Jeune. Ce matin, nous les avons rencontrés. Les 8 jurés ont été sélectionnés parmi une quinzaine de candidatures grâce à une lettre de motivation envoyée en octobre qui a su conquérir le comité de sélection. 
Membre de ce comité, Annick Sanson (ancienne professeure au lycée Pré de Cordy, elle est à l'origine de la création de la section CAV au lycée) nous a confié que les élèves étaient choisis en fonction de l'envie que dégageait leur lettre plus que pour leurs connaissances cinématographiques. Chargée d'encadrer le jury depuis plus de quinze ans, Osange Silou nous en a dit plus sur son rôle. Elle veut apprendre aux étudiants à "lire" (analyser plus que regarder) un film et à s'exprimer avec justesse. Pour elle, le plus important c'est l'harmonie et l'équilibre au sein du groupe.

Ludivine Blanc de la Morinerie, Mathilde Fagour, Manon Lagorce, Rémi Bourdeu, Victoria Cluzeau (assistante à l'encadrement), Jade Hajdamaka,  David Espinosa, Pierre Thielbault et Selena Achtioui qui n'a pas souhaité être sur la photo.

 Après cette entrevue, nous avons eu la chance de nous entretenir avec le jury dans son ensemble. Tous nous ont dit être ravis d'en apprendre chaque jour sur leur passion. Si certains se sentent à l'aise, d'autres, en revanche, ressentent une certaine pression. En effet, à cause de leur manque d'expérience, quelques uns ne se sentent pas légitimes à juger le travail de grands professionnels. 
  Cette expérience leur permet de découvrir des longs métrages qu'ils ne seraient pas forcément allés voir d'eux-mêmes. Ils évitent les conférences avec les acteurs et les réalisateurs afin de ne pas être inconsciemment influencés. 
  Leurs choix seront décisifs et nous pourrons les découvrir en fin de semaine.

Alice Kneblewski
Faustine Felez

3 petits chats

L'aventure c'est l'aventure chapitre II

Enfin l'interview avec Julie Gayet peut avoir lieu...

Interview avec Julie Gayet et Mathieu Busson                                                                         ©Thibault Martial


D'où vient l'idée Visages villages ? 
L'actrice nous répond que cette idée vient du travail d'Agnès Varda : en effet Agnès avait envie de faire ce voyage et Rosalie, sa fille qui est productrice, lui a fait découvrir JR. Ainsi, ce périple est tiré de cette rencontre.

Pourquoi être co-productrice ? 
Pour accompagner les réalisateurs, être leur regard extérieur. La difficulté était de trouver de l'argent même si Agnès Varda était quelqu'un de connu. Julie Gayet dit d'Agnès Varda et de Rosalie qu'elles sont pour elle une "famille" et rajoute qu'elle considère Agnès Varda comme sa "maman du cinéma". Une fois le film fini, Julie Gayet a aidé à programmer le film au festival de Cannes.

Document scénarisé ? 
Le film n'était pas entièrement scénarisé, ils avaient prévu des voyages, mais ils improvisaient en fonction des emplois du temps de l'un et l'autre, comme une fabrication en train de se faire. Le documentaire est plus ou moins écrit "mais s'écrit en se faisant". Tout au long de Visages villages, des références à Godard sont faites, notamment à la fin, qui n'en est pas vraiment une. 

Un message ?
Le message ne vient pas d'elle mais d'Agnès Varda ; pour elle le cinéma est  une œuvre poétique et dans Visages villages elle avait vraiment envie de  quelque chose qui ressemble à la célèbre comptine "marabout, bout de ficelle" c'est-à-partir de "partir, d'aller dans une ville, d'avoir une idée, de rebondir, d'aller ailleurs"... enfin bref de suivre JR. Au travers de ce voyage, Agnès voulait raconter ce qui se passe entre une personne comme elle qui est en train de perdre la vue, de vieillir, plutôt vers la fin de sa vie et un jeune homme au début de sa vie et qui pourrait être son petit-fils. Dans le film, ils sont tous deux photographes dans le domaine du street art. Julie Gayet nous confie également que ce qu'elle aime c'est que le film peut parler "à vous comme à ma grand-mère" (rires).


Julie Gayet présentant Visages villages                                     ©Thibault Martial

 Léa Viellevoye et Lisa Peyrat

La tête dans les étoiles

  La salle se rallume, les applaudissements redoublent à l'arrivée sur scène d'Alice Winocour, la réalisatrice du film Proxima. Les spectateurs ont beaucoup de questions à lui poser.
   Le long métrage raconte l'histoire de Sarah, une astronaute française qui s'apprête à partir pour une mission d'un an sur mars. La seule chose à laquelle elle n'est pas préparée, c'est la séparation avec sa fille. Ce film centré sur l'amour entre mère et fille est très émouvant.
    Devant une foule de lycéens, la réalisatrice se prête au jeu des questions-réponses avec beaucoup d'entrain. Elle nous apprend que l'actrice Eva Green a réellement dû suivre un entraînement sportif intensif pour supporter la combinaison spatiale de 150 kg. Néanmoins, elle n'a pas participé à certaines scènes comme celle de la centrifugeuse qu'elle n'aurait pas pu supporter. Alice Winocour a partagé quelques anecdotes de tournage. Par exemple, les actrices jouant la mère et la fille n'étaient pas du tout tactiles. C'est un point qu'elle a dû travailler avec les actrices pour représenter une relation fusionnelle.
   En tous cas, on est certaines que le film va décoller à sa sortie et la réalisatrice aura parfaitement accompli sa mission.


le présentateur et Alice Winocour ©Thibault Martial



                                                                               
Alice Kneblewski
Faustine Felez

mercredi 13 novembre 2019

Au revoir le gaspillage !

Cadrage à la Agnès Varda ©Chloé Mieszala

Aujourd'hui 13 novembre, nous sommes allées voir Les glaneurs et la glaneuse d'Agnès Varda. C'est un documentaire sur le gaspillage, le glanage ainsi que sur la trouvaille d'objets. Agnès Varda interroge des personnes qu'elle voit glaner ou récupérer des aliments dans la rue, dans les poubelles, dans les champs abandonnés et après les marchés. Un moment de ce documentaire qui nous a plu, est la trouvaille d'une horloge sans aiguille pour ne pas voir le temps passer. Le fait qu'elle nous rappelle qu'il ne faut pas gaspiller, même le temps, nous plait particulièrement. Et vous ?
Horloge sans aiguille film Les glaneurs et la glaneuse d'Agnès Varda,
Asma Karodia et Chloé Mieszala

Film Make Hers (ou l'histoire d'un documentaire féministe)

  Ce matin, après le visionnage du documentaire FilmmakErs, une assemblée de lycéens spécialisés en Sciences Economiques et Sociales assiste à une conférence présidée par les réalisateurs, Julie Gayet et Mathieu Busson au lycée Pré de Cordy. Ils ont présenté leur travail sur les inégalités entre les réalisatrices et les réalisateurs à travers le monde. En effet, depuis 2013 ils ont co-réalisé trois documentaires sur ce sujet. Durant la conférence, ils ont notamment évoqué les récentes accusations  de harcèlement et d'abus sexuels dans le monde du cinéma. Le duo a insisté sur l'importance de la parité, de la diversité à partir de chiffres, qui permettent une véritable prise de conscience. 
 
   Après son intervention, Julie Gayet nous a très gentiment accordé une interview. D'après elle, le mouvement #MeToo aura à long terme d'importantes conséquences sur les mentalités, même si pour le moment elle ne constate pas de changements radicaux dans les esprits. Pour elle, la misogynie présente dans le milieu du cinéma est représentative de la société, elle n'est pas pire que dans un autre domaine. La seule différence qu'y voit la productrice c'est que dans ce milieu, comme dans tous les métiers de l'image, on emploie des jeunes, surtout des jeunes filles. Un rapport de force peut alors rapidement s'installer entre l'actrice  ou la mannequin et le réalisateur, ce qu'elle illustre avec l'exemple d'Adèle Haenel (actrice qui a récemment accusé publiquement un réalisateur d'avoir abusé d'elle)
Julie Gayet nous a confié qu'elle-même a déjà été témoin de comportements inappropriés plus ou moins graves. Au début de sa carrière, elle était méfiante et ne se rendait jamais seule à un entretien ou à un casting. Dans son enfance, Julie Gayet s'identifiait uniquement à des personnages masculins. Elle veut aujourd'hui que les enfants puissent s'identifier à des personnages féminins forts. Le changement, c'est maintenant !
   
Julie Gayet et Mathieu Busson devant les lycéens
  

Alice Kneblewski
Faustine Felez

Les misérables glanent et nous (re)cueillons

Nous avons assisté à la projection Les glaneurs et les glaneuses, long métrage d'Agnès Varda, et par la suite recueilli l'avis de quelques élèves, ayant choisi de rester dans l'anonymat. (pour lire le résumé et la critique du film : article en cours)


Selon une jeune étudiante, ce film est intéressant car il traite de l'évolution des métiers à travers les âges et de la place qu'occupe la nouvelle technologie dans les salaires et les activités. Pour souligner son propos, son ami prend pour exemple un personnage du film, sans travail et étant obligé de "grappiller" pour survivre, se sentant de plus en plus méprisé et ignoré.
Un autre étudiant a aimé ce film d'un point de vue scénaristique mais l'a trouvé, d'un point de vue cinématographique, basique et parfois même inintéressant. De plus, certains passages l'ont ennuyé, comme la minute consacrée au cache objectif de son appareil, ou encore les longues séquences de camions. 
Tous se sont accordés sur le manque de rythme du film, mais les avis divergent sur le contenu même. L'ami de notre première étudiante a même mentionné qu'il était déçu par le travail d'Agnès Varda sur ce film, alors que c'est une réalisatrice qu'il trouve pourtant exceptionnelle.

grappiller : terme employé dans le film qui désigne la cueillette des fruits poussant sur les arbres et qui n'ont pas été récoltés.

Agnès Varda recueillant les images de son film ©AgnèsVarda
Léa Couderc et Maëlis Colombel

cérémonie d'ouverture

La cérémonie d'ouverture du 28ème festival du film de Sarlat a eu lieu le mardi 12 novembre à 19h dans la grande salle du Rex. Nos équipes ont pu y assister, voici un résumé.
La cérémonie a donc commencé par l'hommage à Joëlle Bellon, la créatrice du festival du film de Sarlat.

Hommage à Joëlle Bellon
La cérémonie continua par le discours du maire de la ville, suivi de celui du directeur du cinéma. Par la suite, le délégué général, Jean-Raymond Garcia, a évoqué les raisons du choix des films en compagnie du président Pierre-Henri Arnstam. Une fois ces discours terminés, Julie Gayet est montée sur scène suivie par Marion Tharaud pour présenter et faire signer la charte 50-50.

Le directeur du cinéma entouré du directeur général et du président
La cérémonie s'est terminée par la projection du film Proxima.


Présentation du film Proxima
Thibault Martial

mardi 12 novembre 2019

On ne devrait jamais quitter Angoulême

Les élèves du LISA (Lycée de l'Image et du Son d'Angoulême), en Terminale Littéraire et spécialisés dans les arts du cinéma, nous ont accordé du temps pour partager avec nous leurs aventures et leurs premières impressions sur la région et sur les films présentés au festival du film.

Nous avons interrogé Arthur, Nour, Maturin, Zoran et Angus.
Ces élèves viennent d'un lycée réputé d'Angoulême et ont supporté un trajet de plus 3h pour participer à ce festival, preuve de leur grande motivation !
Du lundi au vendredi,  ils seront logés dans des bungalows et assisteront, comme les étudiants des 24 autres établissements participants, à la projection de nombreux films et conférences.

photographie de Nour

photographie de Maturin

photographie d'Arthur

Que pensent-ils de notre région ? Ils sont unanimes pour dire que Sarlat est une ville magnifique et ancienne, le centre historique particulièrement attractif leur a plu. Nour a beaucoup aimé les "rues étroites et pavées, les façades en vieilles pierres et la mythique maison de La Boëtie". De plus, ils ont trouvé les Périgourdins extrêmement agréables et très accueillants (même si certains élèves ont connu quelques déboires).
Ils sont pour la plupart ravis de leur venue et ce n'est que le début... Leur semaine sera bien remplie entre conférences, projections de films et rencontres avec des professionnels.
En effet, les élèves devront rester passionnés car ils se lèveront toute la semaine à 7h, assisteront à environ 5 séances par jour et ne se coucheront au plus tôt qu'à minuit.

La plupart de ces étudiants interviewés ont le même avis sur les films La Pointe Courte et Sans Toit ni Loi de Agnès Varda : tout d'abord, Arthur pense que La Pointe Courte est un film qui représente la nouvelle vague. Bien que les plans ne soient pas vraisemblables, le rendu est très esthétique et c'est ce que souhaitait cette réalisatrice pour son premier long métrage.
Ensuite, Angus a évoqué la lenteur du film mais a tout de même souligné sa beauté.
Zoran, quant à lui, a donné un avis plus précis : "Ce film est humain et met en valeur des personnes lambda dans leur quotidien. Cela nous permet d'en apprendre plus sur eux. Les images sont parfaitement dessinées et les plans sont définis et bien construits".
Ils sont aussi en accord sur l'étrangeté des bruitages et du son, qu'ils ont jugé inadaptés.

Pour la projection de Sans Toit ni Loi, Maturin et Maël se sont empressés de nous décrire l'héroïne comme détestable et impolie. Au contraire, Angus a été le seul à la caractériser comme indépendante et simplement différente.
De plus, Nour a décrété (oui, décrété ! ) que ce film était intéressant  d'un point de vue sociétal car nous assistons à l'évolution des personnes devenant asociales. Il nous fait réaliser que nous pourrions les aider.
Contrairement au premier film, les avis sont plutôt partagés car certains l'ont apprécié et d'autres ont été excédés par le comportement du personnage principal, interprété par Sandrine Bonnaire.

Durant l'après-midi, ils ont assisté à trois autres séances : Cléo 5 à 7, Filmmakers et Proxima. Nous nous sommes quittés quelques minutes avant la projection de leur troisième film. Nous n'avons donc pas pu recueillir leur opinion.

Nous allons les suivre durant toute cette semaine de folie et ils partageront avec vous leurs avis, leurs émotions et leurs préférences.
Nous vous donnerons des nouvelles prochainement !

TO BE CONTINUED...


Léa Couderc et Maëlis Colombel

lundi 19 novembre 2018

Une intime conviction

Le film de clôture du Festival de Film de Sarlat est Une Intime Conviction d'Antoine Raimbault : un film à la limite du polar revenant sur l'affaire Viguier.
Accusé du meurtre de sa femme, Jacques Viguier, acquitté au premier procés et déféré devant les assises 10 plus tard.
Le film revient sur ce second procès en rajoutant un élément, nous apprend M. Raimbault, le personnage de Nora. Nora, cuisinière et amie de la fille de Jacques Viguier, est persuadée de son innocence. Elle lui trouve un nouvel avocat et cherche toutes les preuves dans les écoutes et les documents de l'enquête qui pourraient montrer son innocence.


Antoine Raimbault réalisateur du film Une Intime Conviction (source .fr) 
 

 Mathieu Chiotti

samedi 17 novembre 2018

Le voyage de la vérité

L'un des plus célèbres dessins animés (qui a fait pleurer toutes les générations) est adapté au cinéma par Antoine Blossier et est diffusé aujourd'hui au Festival du Film de Sarlat.
 
"Très beau film", ému du début à la fin" disent les spectateurs en sortant.
 
Mais de quoi parle vraiment ce film ?
Rémi, incarné par Maleaune Paquin, est un enfant adopté par une mère qui le garde sans que son mari, travaillant sur Paris, le sache. C'est quand le mari, victime d'un accident du travail, est obligé de rentrer, qu'il découvre l'enfant. Il décide de l'emmener à l'orphelinat. Sur le trajet, après quelques péripéties, un homme propose de louer l'enfant. D'abord effrayé, Rémi comprend rapidement que grâce à cet homme, Vitalis, il va découvrir le goût de la chanson.
Nombreuses sont les aventures qui arrivent à ces saltimbanques. Arrestations, misère, et secrets sont les mots caractérisant leurs voyage.
 
Rémi sans famille est donc un film tragique avec des personnages attachants. 


Affiche Officielle du film Rémi sans famille
Mathieu Chiotti

Le silence de la guerre

Los Silencios de Beatriz Seigner, film en sélection Tour du Monde, a tenu en haleine le public pendant la totalité de la projection. 
En effet, ce film racontant l'histoire de réfugiés ayant fui les guérillas en Colombie, nous suivons l'arrivée et les difficultés d'une femme et son fils dans un nouveau village. Sans nouvelles de son mari et sa fille disparus, elle s'est résolue à leur mort probable. 
Le village hanté par les fantômes de la guerre qui dure depuis quatorze ans est menacé de disparition par des promoteurs immobiliers. Mais la réalisatrice rajoute du mystère en suivant les fantômes du mari et de la fille.
De problèmes économiques en problèmes familiaux, le film attise le suspens et le doute dans le cœur du spectateur.
Le public interrogé à la fin de la séance évoque un film "mystérieux mais très beau", "formidable à tous point de vue".


Affiche officielle du film Los silencios





Mathieu Chiotti

vendredi 16 novembre 2018

Du rire aux larmes

Meltem, un film de la programmation tour du monde, de Basile Doganis raconte l'histoire d'une jeune française d'origine grecque qui retourne dans son pays d'origine avec deux de ses amis. Elle y retourne pour vendre la maison de sa défunte mère, habitée par son beau-père. Ces projets prendront une autre tournure à cause de la rencontre d'un migrant syrien, à la recherche de sa mère.

(Sekou, Nassim, Elena)

Ce film dénonce la vie difficile des migrants qui tentent de quitter leur pays en passant par la mer au risque de se noyer, de se faire arrêter ou pire de mourir.
C'est un film plutôt humoristique dans l'ensemble mais qui touche tout de même un sujet sensible. C'est un film émouvant mais drôle malgré tout.

L'ambiance dans la salle était assez mitigée, les spectateurs sont passés du rire aux larmes puis le film s'est fini sur un torrent d'applaudissements puis ceux-ci semblaient émus puisque personne ne s'est levé les 5 minutes suivant la fin de ce film.

Elodie Pourchet & Sofian Agodi





Amanda

Amanda est une comédie dramatique, centrée sur le personnage de David, un jeune parisien insouciant, dont la sœur meurt dans un attentat. Il doit alors prendre en charge sa jeune nièce, Amanda, 7 ans, alors qu'il n'avait pas du tout prévu d'assumer ce genre de responsabilité. Le troisième film de Mikhael Hers est comme d'habitude chargé d'émotion. Ce talentueux réalisateur garde de la subtilité et de la délicatesse durant la totalité du long métrage. Il tenait absolument à filmer Paris de la manière la plus simple qu'il soit, notamment près des jardins publics. C'est un très beau portrait de notre époque. Même si le film est très dur émotionnellement, il n'y a pas de scènes violentes ; il arrive à passer sous silences les moments tragiques. 

(Emma Sirey, cinéma Rex)
 
Des larmes sont versées plusieurs fois durant la séance, souvent liées au chagrin des personnages principaux. Vincent Lacoste qui joue la plupart du temps des comédies s'est parfaitement adapté à son personnage. Et la toute jeune Isaure Multrier a su nous bouleverser tant par son chagrin que par son sourire.
                                                   Clara Lucas, Emma Sirey, Louane Gavard, Lois Cottaz

Pré de Vote

Le public va voter pour le meilleur film, et les lycéens vont attribuer les prix d'interprétation masculine et féminine. 
Nous avons voulu connaître les premières tendances, et voici le palmarès :


Meilleurs acteurs :
1- Thomas Solivérès
2- Pierre Niney
3- Vianney

Thomas Solivérès


Meilleurs films :
1- Edmond
2- Sauver ou Périr
3- Ma mère est folle
  


Affiche d'Edmond
  
COTTAZ Loïs, GAVARD Louane

Le Gendre de ma vie: LE FILM !

ATTENTION ! THE film à ne pas rater vient d'être projeté pour la première fois, pour nous lycéens. Le Gendre de ma vie met en scène Kad Merad, Julie Gayet et Pauline EtienneCe film raconte l'histoire de Stéphane Le Gendre, marié et père de trois filles.
photo durant la scène de la chasse entre père et gendre
A chaque scène, des rires retentissent, et à la fin de la séance un tonnerre d'applaudissements vient saluer la performance des acteurs. Nous vous recommandons vivement cette comédie. Tous les lycéens semblaient ravis de l'avoir visionnée.
ATTENTION SPOILERS !
Bref résumé du film : Kad Merad rêve d'avoir plus de présence masculine à  la maison, il aimerait avoir un gendre. Chose dite, chose faite, on retrouve Guillaume Labbé dans le rôle du rugbyman et gendre idéal, petit ami de Pauline Etienne. Problème : elle le quitte et François Deblock qui incarne le nouveau petit ami, est malheureusement rejeté par son beau-père.
Malgré les nombreuses tentatives, plus farfelues les unes que les autres  pour que sa fille se remette avec le célèbre rugbyman qu'il aime tant, il ne peut l'empêcher de tomber amoureuse de ce jeune gringalet et médecin débutant.

Un échange avec toute l'équipe à la fin de la projection a eu lieu. On peut constater que Kad Merad est particulièrement proche de son public et ne cesse de s'amuser avec lui. Blagues, chansons, accents chtimi, vannes sur les spectateurs : Kad Merad a déployé tout son humour et ses talents d'improvisation. On est redemande !
Photo prise lors des échanges entre les lycéens et l'équipe du film

Léa COSSARDEAUX 

Premières vacances

Premières vacances, première mondiale, premier coup de coeur. Premières vacances est une comédie romantique de Patrick Cassir, avec comme acteurs Camille Chamoux, et Jonathan Cohen (Serge le mytho spin-off de Bloqué). C'est l'histoire de deux personnes qui sont radicalement opposées, l'un aime que tout soit planifié, le luxe, et garder ses habitudes, l'autre préfère l'aventure, le renouveau. Alors quelle meilleure idée que de partir en vacances deux semaines après s'être rencontrés sur Tinder ? 

Malgré l'heure tardive de la projection, les rires étaient au rendez-vous.
Sans dévoiler l'intrigue du film, nous pouvons vous assurer que vous ressortirez en ayant le sourire aux lèvres. 


Ben et Marion dans l'avion

Ce film mêle avec justesse humour et amour, l'histoire est très drôle mais les personnages sont aussi très attachants. Nous avons adoré avoir le privilège d'assister à la première diffusion mondiale, et malgré le fait que ce soit le premier film de Patrick Cassir, nous n'avons pas de mal à imaginer qu'il fera une grande carrière en démarrant avec un film si bien fait. 

Mikaël Pecyna, Clément Ross