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jeudi 14 novembre 2019

Docteur ?

Envie d'un film drôle, émouvant et montrant des situations de la vie de tous les jours ? Ne cherchez plus ! La comédie Docteur ? est ce qu'il vous faut ! Ce film traite d'un sujet habituellement sérieux (le domaine médical) et parvient pourtant à nous faire rire sans difficulté. En effet, dans ce long métrage tourné en 37 jours, on découvre l'histoire d'un médecin de garde pendant la nuit de Noël qui se bloque le dos. Il rencontre un jeune livreur qui va se faire passer pour lui afin de l'aider durant cette soirée difficile. Pendant plus d'1h30, des scènes mêlant humour et émotions vont se succéder et déclencher les rires du public. En avant-première mercredi 13 novembre au Cinéma Rex de Sarlat, ce film a mis en joie toute la salle. Présenté également aux lycéens festivaliers, il a été très bien reçu et nous n'avons eu que de bons retours. Nous vous conseillons donc d'aller le voir dès sa sortie le 11 décembre 2019 partout en France.

Michel Blanc devant l'affiche du film     ©Thibault Martial




 Lisa Peyrat
Thibault Martial

La tête dans les étoiles

  La salle se rallume, les applaudissements redoublent à l'arrivée sur scène d'Alice Winocour, la réalisatrice du film Proxima. Les spectateurs ont beaucoup de questions à lui poser.
   Le long métrage raconte l'histoire de Sarah, une astronaute française qui s'apprête à partir pour une mission d'un an sur mars. La seule chose à laquelle elle n'est pas préparée, c'est la séparation avec sa fille. Ce film centré sur l'amour entre mère et fille est très émouvant.
    Devant une foule de lycéens, la réalisatrice se prête au jeu des questions-réponses avec beaucoup d'entrain. Elle nous apprend que l'actrice Eva Green a réellement dû suivre un entraînement sportif intensif pour supporter la combinaison spatiale de 150 kg. Néanmoins, elle n'a pas participé à certaines scènes comme celle de la centrifugeuse qu'elle n'aurait pas pu supporter. Alice Winocour a partagé quelques anecdotes de tournage. Par exemple, les actrices jouant la mère et la fille n'étaient pas du tout tactiles. C'est un point qu'elle a dû travailler avec les actrices pour représenter une relation fusionnelle.
   En tous cas, on est certaines que le film va décoller à sa sortie et la réalisatrice aura parfaitement accompli sa mission.


le présentateur et Alice Winocour ©Thibault Martial



                                                                               
Alice Kneblewski
Faustine Felez

mercredi 13 novembre 2019

Au revoir le gaspillage !

Cadrage à la Agnès Varda ©Chloé Mieszala

Aujourd'hui 13 novembre, nous sommes allées voir Les glaneurs et la glaneuse d'Agnès Varda. C'est un documentaire sur le gaspillage, le glanage ainsi que sur la trouvaille d'objets. Agnès Varda interroge des personnes qu'elle voit glaner ou récupérer des aliments dans la rue, dans les poubelles, dans les champs abandonnés et après les marchés. Un moment de ce documentaire qui nous a plu, est la trouvaille d'une horloge sans aiguille pour ne pas voir le temps passer. Le fait qu'elle nous rappelle qu'il ne faut pas gaspiller, même le temps, nous plait particulièrement. Et vous ?
Horloge sans aiguille film Les glaneurs et la glaneuse d'Agnès Varda,
Asma Karodia et Chloé Mieszala

Les misérables glanent et nous (re)cueillons

Nous avons assisté à la projection Les glaneurs et les glaneuses, long métrage d'Agnès Varda, et par la suite recueilli l'avis de quelques élèves, ayant choisi de rester dans l'anonymat. (pour lire le résumé et la critique du film : article en cours)


Selon une jeune étudiante, ce film est intéressant car il traite de l'évolution des métiers à travers les âges et de la place qu'occupe la nouvelle technologie dans les salaires et les activités. Pour souligner son propos, son ami prend pour exemple un personnage du film, sans travail et étant obligé de "grappiller" pour survivre, se sentant de plus en plus méprisé et ignoré.
Un autre étudiant a aimé ce film d'un point de vue scénaristique mais l'a trouvé, d'un point de vue cinématographique, basique et parfois même inintéressant. De plus, certains passages l'ont ennuyé, comme la minute consacrée au cache objectif de son appareil, ou encore les longues séquences de camions. 
Tous se sont accordés sur le manque de rythme du film, mais les avis divergent sur le contenu même. L'ami de notre première étudiante a même mentionné qu'il était déçu par le travail d'Agnès Varda sur ce film, alors que c'est une réalisatrice qu'il trouve pourtant exceptionnelle.

grappiller : terme employé dans le film qui désigne la cueillette des fruits poussant sur les arbres et qui n'ont pas été récoltés.

Agnès Varda recueillant les images de son film ©AgnèsVarda
Léa Couderc et Maëlis Colombel

vendredi 16 novembre 2018

L'incroyable Histoire du Facteur Cheval

Au Centre culturel, à 13h45, les lycéens ont eu la chance de voir L'incroyable histoire du facteur Cheval de Nils Tavernier.
Ce film raconte la véritable histoire du facteur Cheval, connu pour son palais naïf, "le Palais Idéal", une œuvre qui fut réalisée en 33 ans de travail acharné (10h par jour en plus de son travail de facteur).
Nils Tavernier ne se contente pas de nous montrer la réalisation progressive du Palais Idéal, il nous raconte aussi la vie d'un homme simple issu d'une classe plus que modeste pour qui la vie n'a pas été très tendre. 
En fin de séance, l'équipe de production a répondu aux nombreuses questions des lycéens qui peinaient à se remettre de leurs émotions, certains avaient les yeux rouges, d'autres regardaient Nils Tavernier avec admiration et cherchaient des question pertinentes les mains levées ne tardèrent pas. La curiosité des lycéens fut particulièrement intriguée par la manière dont le réalisateur a réussi à montrer le Palais au début de sa construction. Le réalisateur a expliqué que la porte d'entrée à été reproduite et qu'ils ont redessiner le Palais du facteur Cheval. Il a aussi avoué s'être inspiré de son père pour le rôle du facteur Cheval, et que sa fille fait une apparition dans le film : c'est la petite danseuse de 10 ans qui apparaît à la fin.  

A l'issue de la rencontre, les lycéens n'ont pas hésité à envahir la scène pour rencontrer le réalisateur, des étoiles plein les yeux les propos élogieux et une note maximale sur leur bulletin de vote. Les trois salles qui diffusent le film au cinéma Rex sont complètes : Nils Tavernier frappe fort... Peut-être une future Salamandre ?
 

Ludivine Blanc de La Morinerie, Mélanie Brugues

Du rire aux larmes

Meltem, un film de la programmation tour du monde, de Basile Doganis raconte l'histoire d'une jeune française d'origine grecque qui retourne dans son pays d'origine avec deux de ses amis. Elle y retourne pour vendre la maison de sa défunte mère, habitée par son beau-père. Ces projets prendront une autre tournure à cause de la rencontre d'un migrant syrien, à la recherche de sa mère.

(Sekou, Nassim, Elena)

Ce film dénonce la vie difficile des migrants qui tentent de quitter leur pays en passant par la mer au risque de se noyer, de se faire arrêter ou pire de mourir.
C'est un film plutôt humoristique dans l'ensemble mais qui touche tout de même un sujet sensible. C'est un film émouvant mais drôle malgré tout.

L'ambiance dans la salle était assez mitigée, les spectateurs sont passés du rire aux larmes puis le film s'est fini sur un torrent d'applaudissements puis ceux-ci semblaient émus puisque personne ne s'est levé les 5 minutes suivant la fin de ce film.

Elodie Pourchet & Sofian Agodi





Projection

Une belle rencontre ce jeudi au festival : le projectionniste du cinéma et un prestataire vidéo, tous deux très sympathiques ! 
Alain Jouanel, le projectionniste, exerce un métier auquel il n'était pas destiné. Maçon de formation, il est arrivé dans le métier par hasard, pour aider un ami. Maintenant, cela fait 23 ans qu'il travaille aux côtés des machines. 

Laurent Claude, le prestataire vidéo, a transformé sa passion en un métier. Il a commencé par ingénieur du son, avec un studio d'enregistrement mobile, il s'occupait des lives d'orchestres par exemple. Il a fini par prendre contact avec quelqu'un qui lui a proposé en plus du son, d'enregistrer l'image. Maintenant il possède 8 caméras (il a commencé avec une Sony PD170).

Qu'est-ce qu'un projectionniste ? 

C'est celui qui gère la projection, le film et les machines. Les films arrivent de Paris jusqu'au cinéma et ensuite Alain s'occupe de les projeter. 

Qu'est-ce qu'un prestataire vidéo ? 

C'est un métier indépendant du cinéma. il s'occupe de la retransmission des débats. Il installe une régie un peu comme un plateau télé. Le prestataire s'occupe notamment de la retransmission des échanges entre les équipes des films et le public depuis la salle 1 du Rex vers les autres salles.
Merci à ces deux personnes passionnées par leur métier de nous avoir fait découvrir leur univers !


 Alain Jouanel et Laurent Claude pendant l'interview

Clément Ross, Mikaël Pecyna

Premières vacances

Premières vacances, première mondiale, premier coup de coeur. Premières vacances est une comédie romantique de Patrick Cassir, avec comme acteurs Camille Chamoux, et Jonathan Cohen (Serge le mytho spin-off de Bloqué). C'est l'histoire de deux personnes qui sont radicalement opposées, l'un aime que tout soit planifié, le luxe, et garder ses habitudes, l'autre préfère l'aventure, le renouveau. Alors quelle meilleure idée que de partir en vacances deux semaines après s'être rencontrés sur Tinder ? 

Malgré l'heure tardive de la projection, les rires étaient au rendez-vous.
Sans dévoiler l'intrigue du film, nous pouvons vous assurer que vous ressortirez en ayant le sourire aux lèvres. 


Ben et Marion dans l'avion

Ce film mêle avec justesse humour et amour, l'histoire est très drôle mais les personnages sont aussi très attachants. Nous avons adoré avoir le privilège d'assister à la première diffusion mondiale, et malgré le fait que ce soit le premier film de Patrick Cassir, nous n'avons pas de mal à imaginer qu'il fera une grande carrière en démarrant avec un film si bien fait. 

Mikaël Pecyna, Clément Ross

jeudi 15 novembre 2018

Sauver ou périr ?

Sauver ou périr, le film de Frédéric Tellier avec Pierre Niney et Anaïs Demoustier, a envahi d'émotions le public du cinéma de Sarlat lors de sa diffusion. 
En effet ce film raconte le malheureux accident de travail du sergent chef des pompiers de Paris, Franck Pasquier, qui va devoir après deux ans d'hôpital essayer de se reconstruire une vie en oubliant sa passion pour son ancien métier, ce qui ne va pas être facile. 



La scène de l'incendie et celle qui montre le bain antiseptique que donne les infirmiers à Franck sont les scènes qui ont le plus marqué les spectateurs. Cette réaction du public est compréhensible car ces scènes sont particulièrement violentes et très émouvantes.
A la fin de la projection, les acteurs ont été invités à venir sur la scène et ont été chaleureusement accueillis par le public qui a pu poser des questions.
Sylvain,un spectateur a qualifié de "juste et parfait" le jeu d'acteur de Pierre Niney et a salué le travail des bleus (gendarmes), des rouges (pompiers) et des blancs (médecins) comme il a su les surnommer. 
Une lycéenne, Nour, aussi présente dans le public avait remarqué quelques ressemblances entre Franck Pasquier et le personnage de Romain Gary dans La promesse de l'aube (film présenté l'an dernier) et a questionné l'acteur à ce sujet qui lui a répondu qu'il travaillait pourtant ces rôles d'une manière radicalement différente. Pour ce rôle, Pierre Niney confie avoir subi un entrainement très physique.
Pour finir un des pompiers présents dans la salle a demandé à Pierre Niney s'il pourrait intégrer réellement le corps des pompiers, ce dernier lui a répondu :"Non, car il faudrait refaire de la muscu !".

Une question concernant les projets futurs des acteurs a été posée , ALERTE SCOOP, nous retrouverons Pierre Niney dans une comédie romantique début janvier. 

Mathieu Chiotti Célia Mezergues   Louane Gavard Lois Cottaz Mikaël Pecyna, & Sofian Agodi

mercredi 14 novembre 2018

L'interview qui ravit

Grâce à l'autorisation de l'attaché de presse de l'équipe d'Edmond et le film fini, notre équipe de trois soldats a obtenu une interview VIP ! Confortablement installés et le micro à la main, l'échange a pu commencer sur le ton de la rigolade. 

L'équipe d'Edmond (prise par Loïs)

Pour débuter, les acteurs nous ont dit qu'être en ouverture du Festival du Film était chouette,  un honneur, "une chance sur laquelle ils surfent" a dit Tom Leeb. Quant à Lucie Boujenah, elle trouve ça flatteur, et Tom aussi car le premier film "met le ton" selon lui, il met les spectateurs dans l'ambiance. La barre a été placée haut cette année.

Nous étions curieux de connaitre leurs meilleurs souvenirs de tournage. Lucie a déclaré avec humour que le sien était lorsqu'elle avait enfin réussi à "pécho" Thomas Solivérès après avoir tourné une scène. Mais plus sérieusement, elle a à peu près tout aimé, principalement les scènes tournées dans le théâtre, car elles étaient tournées dans leur continuité, il y avait peu de coupures et ils étaient tous ensemble, comme au vrai théâtre. Mais, un des moments difficiles fut la scène du balcon sous un froid glacial : ils étaient congelés et ils parlaient un charabia tel que "awoartra" comme elle l'a si bien dit). 

Une question nous effleurait les lèvres : les personnages étaient-ils tous réels? Thomas Solivérès nous a appris que non. Certains personnages ont en effet existé, d'autres non, d'autres sont un mélange de deux personnages, d'autres ont été améliorés ou modifiés. C'est une "fiction réaliste" comme l'a précisé Thomas. La vraie part de fiction c'est qu'Alexis s'est inspiré de l'histoire de Cyrano, mais il y a apporté des éléments de la pièce pour créer la vie d'Edmond. Et enfin, le tournage a duré deux mois, alors que la conception du film (qui a d'abord été une pièce de théâtre) a duré quinze ans... Bravo Alexis ! 

Cette équipe de professionnels a très bien su nous accueillir, avec gentillesse, humour et bienveillance. On espère les revoir très vite à Sarlat pour encore plus de découverte, d'échanges, et pourquoi pas un film encore meilleur - si cela est possible. 

COTTAZ Loïs, CHIOTTI Mathieu, GAVARD Louane


vendredi 17 novembre 2017

Grand Florida hôtel

Cette année la sélection Tour du Monde offre de nombreux films tous extraordinaires et originaux et The Florida Project en fait partie.

affiche de The Florida Project

Ce film américain de Sean Baker vous transporte dans un monde coloré et enfantin ou junkies, immigrés, alcooliques et autres vivent en parfaite harmonie (ou pas) dans un motel de la banlieue de Disney World. Malgré un fantastique Willem Dafoe dans le rôle de Bobby, le gérant du motel, toute la distribution semble écrasée par le jeu d'acteur spontané et naturel de la petite Moonee incarnée par Brooklynn Prince.
Durant cette démonstration visuelle de toute beauté, vous suivrez Moonee et ses amis faisant les 400 coups, Bobby tentant désespérément de faire respecter les règles aux résidents du motel et à la mère de Moonee, Halley, droguée irresponsable et immature.
Toutes ces couleurs flashy, ces bâtiments surplombés de statues ridicules, ces panneaux publicitaires affreux et ces personnages tous plus excentriques et bizarroïdes les uns que les autres, nous transportent dans un univers quasi loufoque et incroyable qui reflète et critique la société de consommation et la ghettoïsation des plus pauvres.

Entre un vieux pédophile, une exhibitionniste et une prostituée, le moindre personnage "normal" nous semble venu d'un autre monde.  

Selon les festivaliers et les spectateurs, le film est visuellement intéressant et malgré une fin un peu vague, le film reste très bon.

Pour conclure, ce film est à voir si vous souhaitez vivre une expérience cinématographique hors du commun.


 Martin Malaurie et Hugo Pradellou
  

Ma première fois

Un film marocain, intense, touchant... En effet c'est l'œuvre de Nabil Ayouch, Razzia, dans laquelle il montre les libertés individuelles bafouées au Maroc, à deux époques différentes en 1982 et de nos jours.

Les acteurs interprètent des rôles qui ont été inspirés par des personnes réelles, qui luttent pour la liberté. Elles ont un  réel désir de s'assumer, de se libérer, de s'exprimer.

 Maryam Touzani répondant aux questions
Un spectateur : "Est-ce un film Politique ? "

Maryam Touzani :  "Le cinéma engagé est forcément un cinéma politique".

Maryam (alias Salima dans le film, actrice pour la première fois) était présente lors de la conférence de presse, après la projection du film (ce qui ne fut pas le cas du réalisateur Nabil Ayouch, reparti au Maroc). Elle a pu répondre à quelques questions.
 
Un spectateur : "Quelle a été la scène la plus dure à jouer pour vous ?"
 
Maryam : "La scène la plus dure à jouer a été celle de l'avortement, je venais d'apprendre la veille que j'étais enceinte dans la vraie vie."
 
C'est donc un premier film, et un premier bébé pour Maryam Touzani !  Félicitations !
 
Avec une salle bien remplie de lycéens pour cet évènement ! (la conférence bien entendu...)



Conférence au Centre culturel 


 Mélissa²

jeudi 16 novembre 2017

La Fête est finie

Nous avons eu le privilège grâce à Apolline (l'attachée de presse officielle du festival) d'assister à une projection réservée à la presse, du film La fête est finie
Dans la salle, peu d'élus : la presse professionnelle, le jury jeunes du Festival (des lycéens de toute la France, chargés de visionner des films et de remettre un prix à la fin du Festival), et nous. 
Grâce à nos badges de blogueurs, nous nous sommes sentis étrangement à l'aise au milieu de tous ces gens du métier.  
Nous avons tout de mêmeréfréner un fou rire, causé par certaines nuisances sonores provenant de notre voisine de siège, au beau milieu de la projection, dans une salle parfaitement silencieuse. 

La fête est finie- allociné

La fête est finie, c'est l'histoire touchante de deux droguées, Céleste et Sihem, qui se retrouvent ensemble dans un centre de désintoxication. Elles vont se lier d'amitié et se faire exclure de ce centre. Elles vivront ensuite en colocation mais cela ne fonctionnera pas car elles se disputent et se séparent. De son coté, Céleste intègre un groupe pour parler de sa dépendance, décroche un travail dans une jardinerie puis s'installe un appartement. Céleste retrouve ensuite Silhem qui a rechuté et la prend sous son aile.

Mathieu : "Un film prenant malgré une fin assez prévisible"
Zélie : "Une mise en scène très réaliste qui nous fait hésiter entre fiction et documentaire"
Juliette : "Le casting est parfait : tous les acteurs jouent extrêmement bien"

Si vous l'avez raté aujourd'hui, pas de panique : le film est de nouveau programmé demain vendredi à 9h15, en présence de l'équipe du film.


Mathieu Leal, Zélie Geoffroid, Juliette Louf

Game of Thrones (chez les insectes)

Pendant le Festival, il y a de tout : des drames comme La promesse de l’aube, des documentaires comme I am not your negro, des films d'épouvante comme Thelma... Il y en a même pour les enfants, dans la sélection Tour du Monde, avec le film d’animation français réalisé par Arnaud Bouron et Antoon Krings, Drôles de petites bêtes.

"Drôles de petites bêtes", d’Antoon Krings et Arnaud Bouron, sortira en salles le 13 décembre prochain. 
(photo Bidibul Productions)


Le film raconte l’histoire d’Apollon, un grillon, qui arrive dans un village d’abeilles dirigé par la reine Marguerite. Mais la sœur de la reine, Huguette la guêpe, veut par tous les moyens accéder au trône…

A l’issue de la projection nous avons interrogé une très jeune spectatrice, Lylou, 7 ans.
Blogbuster : Tu es venue voir quoi ici ?
Lylou : les p'tites bêtes
Blogbuster : Qu’est-ce que tu as aimé dans ce film ?

Vous voulez connaitre la suite hein ? Rendez-vous sur le site de la radio du lycée, Pré de Co'nnexion.

Thomas Leducq et Valentin Coupinot

mercredi 15 novembre 2017

Wajib ou l'anti Fast & Furious

Notre équipe de fins cinéphiles s'est confortablement installée dans les beaux sièges rouges du cinéma pour profiter de Wajib, film palestinien réalisé par Annemarie Jacir et sélectionné dans la catégorie Tour du Monde. Dans ce film nous suivons Abu Shadi, accompagné de son fils Shadi, parcourant les rues de Nazareth afin d’organiser le mariage de sa fille.
Dans ce film, nous découvrons une Nazareth précaire et fermée d'esprit, mais aussi accueillante et chaleureuse avec Shadi qui revient dans son pays natal, qu'il avait abandonné il y a plusieurs années pour l'Italie.
Malgré un amour entre le père et le fils évident, des querelles éclatent vite entre les deux hommes, qui ont une vision très différente de la vie et des traditions de Nazareth.

Image tirée de Wajib

Certains pourront lui reprocher son rythme lent, tandis que d'autres auront au contraire trouvé ce rythme adapté aux propos du film, mais tous l'auront trouvé intéressant dans ses idées et ses dialogues.

Mais si vous voulez vous faire votre propre avis nous vous conseillons vivement d'aller voir ce film qui joue avec les émotions de chacun.

Martin Malaurie et Hugo Pradellou
 

mardi 14 novembre 2017

Paroles de Kid

Charlie Chaplin et Jackie Coogan dans une des images marquantes du film tourné en 1921.
« Un film plein d'émotions », « une histoire de vie », « Chaplin, ma jeunesse... », « un long métrage qui n'en parait pas un », « une enfance délicate », « une touche de naïveté et d'innocence », « ah, ce grand visionnaire ! », « tant d'amour en un seul film ! », « simple mais poétique », « un long métrage autobiographique », « j'ai été fortement touché », « le premier film que j'ai vu... », « je l'ai vu dix fois, mais pourtant je ris encore », « intemporel ».


Voici quelques réactions retenues face au film d'hier soir, qui aborde le sujet de l'adoption avec une légèreté apaisante. Ce grand artiste arrive sans difficulté à provoquer chez nous toutes les émotions, sans la moindre parole. En une heure seulement, il réussit à nous faire ressentir l'amour, la joie, la tristesse, l'inquiétude, la tendresse.

Chapeau !

Zélie Geoffroid, Mathieu Leal, Juliette Louf

jeudi 17 novembre 2016

Intouchables

"Courez! on n'arrivera jamais à temps!" voila, vous avez dû comprendre ...
On était à fond!
Hamé et Ekoué sont les réalisateurs de Les derniers parisiens, un film touchant émouvant, qui retrace leurs vies, ainsi que celle du célèbre acteur Reda Kateb. Amis depuis toujours, ces deux réalisateurs se lancent dans le cinéma.
Place Pigalle, fêtes, alcool, magouilles et compagnie, Nasser (interprété par Reda Kated) et Arezki (interprété par Slimane Dazi) sont deux frères qui s'aiment et se déchirent. Nasser rêve de fête et d'argent, et son frère tourne en rond cherchant sans cesse un modèle de vie à suivre : tous deux se battent pour un bar, car chacun a des ambitions différentes pour celui-ci.
Jusqu'à ce que Nasser remporte la victoire, et se fasse arnaquer, ce qui remettra en cause la relation des deux frères.
Le film est donc rythmé par cette problématique, ainsi que par le passé des deux frères, lourd et en fait mystérieux car on nous en dit peu.
L'équipe du film

Suite à la projection, un des réalisateurs nous en dit plus sur ce film qui leur tient à cœur :
Lola, Marie-Lou : Pourquoi avez vous d'accepté de venir à Sarlat?
Hamé : "Car on a été invité (ils rigolent en chœur), non parce qu'on ne se prend pas la tête qu'on vit au jour le jour, et on a décidé de venir parce que on avait envie".

Lola, Marie-Lou : Pourquoi le cinéma? vous avez évoqué lors de vos précédents passages, faire du rap, alors pourquoi se diriger vers le cinéma?
Hamé : "Parce que c'est le moyen de mettre une image sur ce qu'on évoque dans nos chansons, un moyen d'expression différent"
Il nous avoue aussi avoir été pris par un grain de folie, une envie de faire un film.

Lola, Marie-Lou : Vous souhaitez faire passer un message dans votre film, cela se ressent d'ailleurs.
Hamé : "En effet, la réalité est tout simplement différente de ce que les gens imaginent, des fois dans ces quartiers, y'a pas que des mauvais gars, des gars faibles, ce monde peut parfois être la dernière alternative, nous avons souhaité faire ce film, car il retrace ce que nous avons connu".

Lola, Marie-Lou : Vous avez d'autre projets?
Hamé : "Oh oui, pas mal, deux surtout, y'a encore plein de messages à faire passer."

Lola, Marie-Lou : Quels conseils donneriez-vous pour les jeunes de notre génération?
Hamé : "Travaillez, l'école c'est important, faut y aller. De notre côté, on s'est raccroché à ça et ça nous a sortis de cette merde. Faut pas croire, que les gens arrêtent de dire que pour le domaine artistique ou pour le cinéma y'a pas d'études à faire, juste se faire remarquer : il faut travailler. Les diplômes sont importants, l'argent pour un film est surtout donné fonction des études faites car ils nous prennent plus au sérieux, c'est con mais c'est comme ça. Il n' y a que les petits bourges où les chanceux qui accèdent à des castings sans connaissances ou juste en ayant fait un peu de théâtre : dans ce monde-là, il faut travailler".
 

Hamé

Nous terminons enchantées de cette interview intéressante, avec un homme touchant qui porte un véritable avis sur notre société.



Lola-Marie Tomassetti

vendredi 11 novembre 2016

Le bûcher des vanités


Photo prise sur le site du cinéma Rex de Sarlat

Retour sur le terrain gériatrique ! Dans une salle où les spectateurs fréquentent plus les salons des comparateurs de conventions d'obsèques que les salons du mariage, notre reporter spécial a, bravant les volutes de naphtaline et le désagrément nasal causé par les couches pour adultes, assisté à la projection du film Masaan (bûcher, en hindi). L'histoire est celle de deux destins croisés, qui ne se rencontreront qu'à la fin. Deux destins tragiques que ceux de Devi, jeune femme qui travaille dans l'informatique, et de Deepak, étudiant en dernière année d'ingénierie civile.
Le crime de Devi est d'avoir couché avec un garçon à l'hôtel. Ce garçon préférera se suicider plutôt que d'avoir à subir la honte d'un scandale sexuel qui entachera à jamais la réputation de sa famille. Victime de chantage de la part d'un policier corrompu, le père de Devi, un brave commerçant, devra payer 300 000 roupies (environ 4100 euros) pour éviter de voir sa fille jetée en prison. S'ensuit une lutte pour trouver cette somme.
En parallèle de cette histoire qui aurait pu se suffire à elle-même, est racontée celle de Deepak. Celui-ci vient de la caste la plus basse de la société indienne, celle des brûleurs de cadavres. Mais ces études vont lui permettre de quitter cette basse extraction. Hélas, il va tomber amoureux d'une fille qui vit dans la caste supérieure. S'ensuit le drame.
Les dialogues de ce film sont riches (bien que le sous-titrage ne permette pas vraiment de se faire une idée de la qualité de la langue utilisée). Les hors-champs sont magnifiquement bien choisis, et le film ne souffre jamais d'aucune longueur. Un chef d'œuvre (oui, j'ose le mot camarade !) de romance et de fiction. On échappe au traditionnel film de Bollywood, où danse et chant tiennent le rôle de l'affiche, au détriment des acteurs. Aucun chant et aucune danse ne sont présents, pour laisser la place aux bons acteurs qui nous sont offerts. Si vous aimez les films sans grande prétention qui vous font découvrir une autre culture, foncez-y !

Henni Malik et Marine Flaquiere

Tempête d'ennuis

Photo prise sur le site du cinéma Rex de Sarlat
S'il y a bien un film qui est inutilement larmoyant et d'un ennui mortel, c'est bien Tempête de sables. Le pitch : en territoire occupé palestinien, un beauf du nom de Suleyman décide de prendre une seconde épouse (bien plus laide que sa première, mais passons...). Cette première femme, Jalila, est le dindon de la farce, car elle vit dans la misère la plus noire dans une maison adjacente à celle de son mari, qui lui a l'eau et l'électricité. Elle doit s'occuper de ses 4 filles, que son mari lui a laissées. Élément perturbateur : la plus grande, Layla, a commis le péché suprême : avoir un petit copain. A partir de là, on s'attendrait à une alliance mère-fille pour rejeter l'autorité patriarcale qui a humilié la première et empêche la seconde de s'épanouir. MAIS  NON !!!! La mère interdit à sa fille d'aller à ses examens pour la condamner à la servitude domestique que lui imposera son futur mari Munir (mariage arrangé par le père). Autant vous dire la fin qui arrive sans surprise: Jalila abandonne son combat que l'on n'oserait qualifier de féministe tellement la politique est absente de ce film lénifiant et sans intérêt. Le film a commencé par un mariage et se termine par un autre.
Si vous souhaitez perdre 1 heure 28 minutes de votre vie, courez le voir ! Ce chef d'œuvre d'ennui n'arrive à faire partager aucune émotion, aucune vision du monde, et n'est même pas distrayant. Encore un navet qui ne mérite même pas le temps que nous avons passé à écrire ce billet... A moins, que dans mon ethnocentrisme machiste assumé, je n'ai pas compris ce film et le message qu'il voulait faire passer.
                                         Marine Flaquiere et Henni Malik

jeudi 10 novembre 2016

Speed

1'54 c'est l'histoire touchante de Tim, un lycéen qui est victime de harcèlement dans son lycée. Après un évènement tragique, il décide de prendre son destin en mains. Pour cela, il va tenter de prendre le dessus sur Jeff, le chef de la bande qui le harcèle en tentant de briser ses rêves. Il devra le battre  au 800 mètres nationaux (d'où le titre 1'54). Pour l'en empêcher, Jeff a une vidéo qui compromet l'image de Tim.
Tim prendra-t-il le risque de battre Jeff au détriment de son image ou continuera t-il à se faire harceler par Jeff et sa bande ? Pour le savoir allez absolument voir 1'54 le 15 mars 2017 dans les salles de cinéma.
 
Nous avons été très émues par cette histoire qui au final est assez banale dans le système éducatif et cela dans le monde entier.
Les acteurs sont époustouflants. Ce n'est pas pour rien qu'Antoine Olivier Pilon (Tim)  a reçu le prix du meilleur acteur lors du festival du film francophone d'Angoulême de 2016 !
 
A la sortie de la projection, nous sommes bouleversées et notre regard sur le harcèlement à l'école a changé. Nous nous rendons vraiment compte comme c'est compliqué d'en parler et d'en sortir.
En tout cas vous comprendrez que c'est notre coup de cœur, et vraiment allez le voir!!
 

Affiche du film
 
Marie-Lou Cosse et Pauline Malet-Bouvet