Affichage des articles dont le libellé est petites séquences. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est petites séquences. Afficher tous les articles

jeudi 14 novembre 2019

La fine équipe

Que se cache-t-il vraiment derrière l'organisation des petites séquences ?
Nous allons tout vous dire à ce sujet !

Nous avons rencontré Jordan Blaya (étudiant en Histoire) et Florent Brousse (professeur au Lycée Pré de Cordy) qui sont là pour le bon fonctionnement des petites séquences.

Il y a maintenant quelques années que Jordan Blaya a rejoint par hasard l'aventure des petites séquences afin de soutenir le projet. D'après lui, c'est une expérience positive et unique : les festivaliers tournent dans dix lieux différents dans la même ville ! 
Cet évènement très attendu des festivaliers ne serait pas aussi remarqué et remarquable sans l'intervention de Florent Brousse qui s'occupe de pourvoir aux besoins matériels urgents pour le tournage (vieillard - oui, oui, un vieillard ! - , tente, tuyaux d'arrosage...). En amont, c'est lui aussi qui reçoit les scénarii et les envoie aux différents réalisateurs qu encadrent les tournages.


Jordan Blaya (à gauche) qui répond à un étudiant  

 
Malheureusement, Jack Colas, fondateur des petites séquences et pilier du festival, était si bien caché que nous n'avons pas pu échanger ne serait-ce que quelques mots avec lui.


Jules Ripoll Dausa
 

vendredi 16 novembre 2018

Le fabuleux destin d'Annick Sanson

Le festival ne serait rien sans des petites mains qui à l'arrière organisent de grands évènements !
Annick Sanson en fait partie, elle s'occupe du programme lycéen avec Rafael Maestro, et le délégué général Marc Bonduel. Ancienne enseignante au lycée Pré de Cordy, elle a toujours été proche des élèves. 
Elle précise comment sont sélectionnés les différents lycées : "Il n'y a pas de sélection, les établissements sont pris dans l'ordre d'arrivée des inscriptions. En général, les groupes ne doivent pas dépasser 20 élèves. Par exemple, le lycée de la Réunion est toujours le premier à se présenter, et ce depuis 15 ans." 
Annick, retraitée depuis 7 ans nous explique que travailler au festival lui permet de poursuivre ce qui l'a toujours préoccupée : associer pour les lycéens le travail avec le plaisir des découvertes. "Le festival, c'est une belle aventure ! Nous contactons les gens que l'on veut voir à Sarlat, et tout est en lien avec le film du bac."
Nous lui parlons de sa dernière année avec M. Bonduel : "J'ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec lui car on partage le même but : transmettre à travers le festival, les conférences, les films, les ateliers, etc... l'amour du cinéma, et rendre les adolescents plus heureux, plus riches de connaissances" déclare-t-elle. 
Le festival a tellement grandi, du petit cinéma lycéen à l'évènement international ! Annick en est ravie et reviendra l'année prochaine avec le nouveau délégué : Jean-Raymond Garcia.   

 Annick Sanson, profil Facebook

Blanc De La Morinerie Ludivine, Brugues Mélanie 

jeudi 15 novembre 2018

D'une scène à l'autre

Dans les locaux du club de bridge, un des groupes de Paris s'occupant des petites séquences attaque le montage. 

A l'aide du logiciel Adobe Première Pro qui semble particulièrement ardu à maîtriser, Lætitia, monteuse professionnelle, met bout à bout chaque scène pour former un petit film. Elle suit les souhaits, réalisés ou non, des élèves curieux de perfectionner leur technique et leur donnent des conseils. 
Pour réaliser une séquence le réalisateur Franck Victor, soutient de l'équipe, nous explique que le travail est de sélectionner les plans et les prises à garder ou supprimer. "Ça prend énormément de temps, c'est même souvent plus long que le tournage lui même." 
Le tout est fait dans un silence religieux avec des lycéens très concentrés.  

 Lætitia et les élèves au montage

Blanc De La Morinerie Ludivine, Brugues Mélanie
 

Autant en emporte l'histoire

Revenons sur les règles imposées des petites séquences, car ce n'est pas aussi facile qu'on peut le penser ! 

En effet, les groupes doivent réaliser leur tournage en une demie-journée, tout comme le montage. 
Le décor, le lieu de tournage est uniquement la ville de Sarlat et il n'y a aucun tournage de nuit. La liberté est laissée pour les choix des costumes et accessoires, mais le festival ne fournit rien. 
Bien sûr, les élèves doivent apporter leur propre matériel (caméra, perche...) et les musiques utilisées sont préalablement enregistrées.  
Pour finir, les court-métrages seront projetés vendredi soir à 18h15 au centre culturel. 

Williams Crépin et les élèves de la Réunion sur le tournage.

Blanc De La Morinerie Ludivine, Brugues Mélanie

mercredi 14 novembre 2018

La vie est un long tournage sans fil

Deuxième jour d'action pour les groupes des petites séquences. aujourd'hui : tournage ! Dans un premier temps, les élèves ont dû repérer les lieux correspondant à leur scénario. Nous avons suivi 3 groupes tout au long de la journée. 
 Les lycéens quittant la maison de La Boëtie.

Ce matin, celui du lycée Leconte de Lisle à la Réunion visitait leurs éventuels futurs plateaux dans les vieilles rues de notre beau Sarlat, tandis qu'un autre, ayant déjà fait les repérages la veille, commençait à filmer. "L'avantage de travailler avec des jeunes, c'est qu'ils ont une imagination débordante ! On leur apprend un peu le métier, et eux ils nous le font redécouvrir, ce sont des échanges où tout le monde s'y retrouve." explique leur acteur.  
Les élèves de Foix sur un tournage.

Cet après-midi, entre perche et caméra, notre troisième groupe tournait à côté du marché couvert. Chacun sa tâche, réalisant les scènes dans le désordre, les apprentis-réalisateurs nous parlaient de leur lien avec les acteurs : "Il n'y a pas de gêne, pas de timidité, et la réalisation est plus simple car ils savent quoi faire, ils sont plus rapides."
Retour avec le premier groupe qui a enregistré ses scènes phares dans la maison de La Boëtie. Comme des professionnels, ils étaient très concentrés sur les plans, les lumières, le jeu... Organisés et passionnés, ils étaient happés par leur travail gérant les éventuels imprévus, et toujours suivis de leurs assistants sarladais : "On est plus expérimentés sachant qu'on s'est spécialisés dans l'audiovisuel, on les aide si besoin mais sinon on les laisse faire, c'est le but" précise Marius, l'un des MAN CAV.

Le 3e groupe en plein tournage près du Badaud

Une prise étant toujours lancée par "Action", pour clôturer cet article, nous dirons "Coupé". 

Ludivine Blanc de la Morinerie, Mélanie Brugues

mercredi 15 novembre 2017

Rush Hours

Le festival de Sarlat, c'est bien évidemment des gros films qui seront dans toutes les salles mais aussi des courts métrages réalisés par des bandes de potes  lycéens tout comme nous, qui ont traversé la France parfois même les Océans à l'instar de nos amis Canadiens. Nous avons rencontré aujourd'hui les probables réalisateurs de demain.

Damien, lycéen de Saint Étienne, acteur dans l'une des petites séquences.

De Mardi à Jeudi, des groupes de lycéens se sont retrouvés dans Sarlat avec l'objectif de produire un court-métrage. Le thème de cette année : "la solidarité".
Ils sont encadrés par des réalisateurs tels que Jérôme Enrico (Paulette), Jean-Claude Larrieu (Julieta, Normandie nue), ou Frédéric Chignac (Le temps de la kermesse est terminé) qui vont aider ces jeunes à améliorer des petites choses grâce à leur expertise et leur savoir faire.

Jérôme Enrico, au milieu des lycéens de Montréal

Nous nous sommes attardés sur le tournage des Montréalais. Ils travaillaient sur une scène dans la boutique bio ''La vie claire''. Nous en avons profité pour questionner la gérante, Mme Ginestet, qui s'est faite déloger de son commerce.
 "Je trouve formidable le fait que des jeunes d'ailleurs viennent ici avec un projet bien défini, ils sont tous super agréables et ont une maitrise technique qui est déjà impressionnante pour leur âge".

Les lycéens de Talence, en briefing pour préparer le tournage

Comme vous pouvez le voir, les lycéens à qui on donne le plus de contraintes sont bel et bien capables de faire les plus grandes choses, donc n’hésitez pas à vous rendre au Centre culturel Vendredi soir pour assister à ces Petites Séquences !

Martin Malaurie et Hugo Pradellou.

mardi 14 novembre 2017

Le réfugié

En ce premier jour de Festival, nous sommes allés à la rencontre de lycéens lors de la conférence au Centre Culturel.
Des scénaristes, des producteurs ainsi que plusieurs lycées étaient présents afin d'échanger leur travail sur les petites séquences.
Les petites séquences, ce sont des courts métrages que plusieurs groupes de lycéens vont réaliser, tourner, monter ici-même dans la semaine. 

Nous avons interviewé des élèves du Lycée Polyvalent Jérémie de la Rue de Charlieu.
Ils nous ont expliqué qu'ils étaient venus pour se renseigner sur les films de Charlie Chaplin, faire des connaissances, et découvrir les expériences des autres lycéens.

Cela fait déjà deux années consécutives que ce lycée est présent au Festival du film.

Leur petite séquence raconte l'histoire d'un clandestin Syrien qui essaie d'aller en Angleterre : il fuit donc la police et se réfugie chez une fleuriste qui pourrait peut-être l'aider.


Valentin, Thomas, Sarah et Chloé en interview avec Andréa, Cameron, Lou, Astrid, Elise et Monica.

Retrouvez cette interview sur le site de la radio du lycée : https://blogpeda.ac-bordeaux.fr/predeconnexion/
                                                                              

Sarah Blaya et Chloé Delpech

vendredi 11 novembre 2016

Les petites sequences N°3

Hier notre équipe des Petites Séquences a vécu une journée riche en émotions.
Nous étions jeudi et, comme prévu, ils allaient procéder au montage de leur cours-métrage. Cependant un petit, tout petit, tout tout petit problème technique a mis la panique à bord... La veille, quand ils ont retiré la carte mémoire (sur laquelle sont stockés tous les fichiers du tournage), ils n'ont pas remarqué qu'un bout de celle-ci était restée dans la camera. Elle était donc inutilisable. 
Dans la tête de nos réunionnais c'était un peu comme ça : "AHHHHHH NOOOOOON MAIS COMMENT ON VA FAAAIIIREEEE ???" 
Vers 9h, essayant de surmonter le coup de panique ils ont rappelé les acteurs en leur disant qu'ils devaient venir au plus vite pour qu'ils puissent retourner toutes les scènes (l'acteur nous a confié qu'il était encore dans son lit héhé). Mais, à 10h, nouveau rebondissement : le responsable du matériel les appelle pour leur dire qu'il avait mis dans la caméra, en plus de la carte mémoire... une cassette !!! Toutes les données étaient donc enregistrées sur cette cassette. Quel soulagement
Donc, tout est bien qui finit bien : notre équipe a pu commencer le montage à 13h30. Ils ont passé l’après-midi avec une monteuse professionnelle, qui les a aidé à assembler les séquences sélectionnées, à faire des raccords, et à faire de leur court métrage le meilleur de tous. Si, si, on vous je jure ! D'ailleurs, si vous voulez le voir, les Petites Séquences seront projetées ce soir à partir de 18h15 au Centre Culturel.

 Au centre en blanc, la monteuse, et tout autour l'équipe
 
Cette semaine, eux comme nous, avons appris beaucoup de choses sur les aléas du tournage comme sur ceux du journalisme. En tout cas, nous, nous avons adoré les suivre et partager un peu de cette expérience ! Ce soir nous serons bien sur présentes à la projection pour admirer l’œuvre finale qui aura demandé beaucoup de sang froid et de travail mais qui, nous pensons, restera gravé dans leur mémoire ! 

Léa Braz et Hryszkiewicz Isana

jeudi 10 novembre 2016

Les petites sequences N°2

Hier, toute l’après midi nous avons suivi la super équipe de Réunionnais à travers leur périple. Ils tournaient leur court-métrage avec l'aide de notre cher Franck Victor (et oui encore lui !!). 
L'équipe a couru toute l’après-midi sous la pluie froide, dans les rues glissantes de Sarlat. 
Avant de tourner la première prise, il y a beaucoup de chose à organiser, entre la mise en place du matériel, la vérification que tout fonctionne, l'organisation entre le caméraman et les acteurs, bah oui qui regarde où ? On peut comprendre qu'avec tant de choses à gérer, l'équipe était stressée ! Mais heureusement, Franck était là pour les guider. 
Bon, une fois tout cela réglé, action ?
Et ben non. D'abord il faut enlever toutes les personnes du cadre, répéter la scène une fois ou deux avec tous les équipements, il ne faudrait pas que l'acteur se prenne dans les fils de la caméra !! Ensuite, tout le monde fait silence, et seulement à ce moment là on peut entamer la procédure suivante :
  • En premier l'assistante réalisatrice dit "moteur demandé"
  • Ensuite quand le cameraman est prêt à filmer il répond "ça tourne !"
  • L'assistante réalisatrice continue en disant "annonce"
  • A ce moment là, la personne chargée de l'identification dit "Séquence 1, Prise 1, Fichier 001" en montrant un petit papier avec tout écrit dessus : le fameux "clap"
  • Une fois que cette personne a fini, elle sort du cadre et l'assistante réalisatrice peut enfin crier "actiooooooon !!"  

Et cette procédure ils la refont pour toutes les prises qu'ils prennent pour un plan. Et tant que ce n'est pas parfait ils la refont, et quand c'est parfait ils la refont quand même pour s'assurer d'en avoir une de secours. Et si celle de secours n'est pas parfaite, ils la refont ! Et oui, c'est long et difficile de tourner un film. 
Hier nous avons constaté qu'ils tournaient, environ, entre 6 et 10 prises par plan, ils sont bien courageux nos Réunionnais, et rien ne les arrête ! Même pas le froid et la pluie sarladaise qui ne les a pas épargnés.


De gauche à droite, Franck, le perchman, le cameraman, l'acteur, l’assistante réalisatrice et la personne chargée de l’identification avec le clap.


Enfin, pour que tout le monde sache qu'ils partent, le réalisateur crie "on casse le décor !" Par curiosité nous lui avons demandé la traduction de cette jolie phrase et il nous a répondu : "Comme ça tout le monde sait qu'il doit prendre le matériel pour qu'on puisse sortir au plus vite et se rendre sur le prochain lieu de tournage". Ah oui d'accord ! Il ne faut pas oublier qu'il n'avait qu'une seule après-midi pour filmer !



   

 Il ne faut pas négliger l'utilité du parapluie, car la caméra est le "centre du monde". 







Aujourd'hui notre équipe fait le montage de son film, nous irons donc les voir pour pouvoir vous raconter comment se passe la post-production pour eux !

 
Léa Braz et Isana Hryszkiewicz

mercredi 9 novembre 2016

Les petites sequences N°1

Hier en fin d’après midi nous avons joué les agents secrets et nous nous sommes incrustées dans les coulisses d'un court métrage. 
L'heureux groupe que nous avons choisi de suivre est... Celui qui vient de la Réunion! Ils sont 7 et sont accompagnés du réalisateur Frank Victor ainsi que d'une assistante réalisatrice de Sarlat.
 
Leur objectif est de réaliser en une semaine un court métrage. Et oui, c'est rapide. 
-Mardi : script.
-Mercredi : tournage.
-Jeudi : montage.
-Vendredi : projection du court métrage au cinéma et palme d'or!
 
Hier, le groupe, avec le réalisateur, a peaufiné le script. Ils ont parlé de "voix-off", de "cadrage", de "costumes" et rencontré leurs acteurs!!



De droite à gauche, Élodie l'assistante réalisatrice, Frank Victor le réalisateur, les deux acteurs (désolé pour celui dont on ne voit qu'un bout de tête), et ensuite tous les réunionnais, le reste de l'équipe.


Nous nous sommes rendues compte que c'était vraiment toute une organisation. A la fin de la réunion, tout le monde a su exactement ce qu'il allait devoir faire aujourd'hui pour assurer le tournage.
D'ailleurs ils nous ont tellement plu que nous allons les suivre tout le long de leur parcours.

Donc, nous vous disons à bientôt pour avoir des nouvelles de nos petits protégés...
 
 Léa Braz et Isana Hryszkiewicz

mardi 8 novembre 2016

L'inflitré

"Il faut que le blog soit une fenêtre sur le festival" nous a confié Jordan. 
En 2010 quand le festival s'ouvre au public, 6 élèves du lycée créent le blog. Jordan est l'un des 6. Il a été blogger pendant son année de première et de terminale, et n'a pas pu lever le pied.
Cette année, il est bénévole au sein de l'organisation du Festival, il s'occupe en particulier des petites séquences et de l’accueil des lycéens qui viennent de toute la France (environ 600). Mais ce n'est pas sa première année de bénévolat.
L'an dernier, il a participé au dépouillement des votes du public pour les films de la sélection officielle ainsi qu'aux soirées VIP ( et oui, il y a également ce côté là du festival...) mais également à l'encadrement de notre blog. C'est un homme très polyvalent! 

Jordan Blaya posant pour nous

Quand il ne participe pas au Festival, Jordan suit des études d'Histoire Géographie et fait beaucoup de théâtre.

Avant de se quitter, il nous a donné quelques conseils pour la suite : avoir de l’audace et de ne pas se laisser impressionner. Alors attention, parce que l'on est prêt à tout!

Léa Braz et Isana Hryszkiewicz 

P.R.O.F.(S.)

Professeur de cinéma au lycée Montesquieu de Bordeaux, Jean-Christophe Montané est un habitué des festivals du film. Cette année, il emmène 80 élèves participer au notre. Il les a déjà emmenés au festival du film historique de Bordeaux et à celui du film d'animation de Bègles.
 
Un prof parmi tant d'autres?
Non! 
Monsieur Montané a réussi l'exploit d'obtenir un taux de réussite de 100% pour les élèves passant l'épreuve en spécialité,  depuis plusieurs années. Bon, lui, il n'a rien fait, hein, ce sont ses élève qu'il faut féliciter!), avant de voir ce carton plein baisser à cause d'une élève. Une grande partie de ses élèves souhaitent se diriger vers une carrière dans les métiers du cinéma. En tous cas, chapeau!
 

Jean-Christophe Montané
 

Avec ses élèves, il va participer aux "Petites séquences". Pour lui, l'intérêt des festivals est de montrer des films que le grand public, mais aussi les cinéphiles, ne seraient pas allés voir.
 
Marine Flaquière et Malik Henni

samedi 14 novembre 2015

Petites séquences : chapitre final

Hier soir, c'est avec grande impatience que nous nous rendons au centre culturel pour assister à la projection des petites séquences.

La salle n'est pas pleine mais l'ambiance est là et les lycéens participants sont impatients de découvrir le résultat final, de ces longues heures de travail.

Après la remise des prix pour les films en compétition pour le bac, la diffusion des petites séquences commence et certains de ces cours-métrages suscitent plus ou moins de réactions dans la salle. 

Après déjà trois ou quatre courts-métrages diffusés, nous commençons à nous impatienter... Et là, enfin, la petite séquence que nous attendons tous intitulée Jean émoi (très bon choix de titre entre nous soi dit), celle des MANCAV de Sarlat que nous avons suivis toute la semaine, démarre. Le scénario tient très très bien la route, Jean Dujardin est encore une fois sous le feu des projecteurs (quand y'en a plus, y'en a encore), et la chute (n’ayons pas peur de le dire) est celle qui suscite le plus de rires et d'applaudissements dans le public. En bref, la folie Dujardin est toujours là et nous sommes d'accord pour leur décerner la palme de la meilleure petite-séquence (en toute objectivité bien sûr) sans oublier de souligner qu'ils étaient partis avec un handicap majeur en n'étant prévenus que très tard de leur participation à cette édition du 24ème festival du film de Sarlat.

Nous leur souhaitons de tout cœur une bonne continuation dans leur carrière cinématographique, qui démarre avec un film pour le moins prometteur! 

Une partie de l'équipe des MANCAV et Jean-Luc Mage après la projection

Pour voir leur production: c'est ICI !

Alice CORLOSQUET; Anthonin IRAGNE

Petites séquences : chapitre 3

Hier, comme vous l'auriez sûrement remarqué, nous n'avons malheureusement pas pu assister aux montages des petites séquences (et oui on peut pas être partout à la fois). Mais, malgré tout, nous avons réussi à revoir une partie de notre équipe de MANCAV ainsi que leur réalisateur Jean-Luc Mage auxquels nous avons soutiré des informations sur le déroulement de leur journée.

Le groupe que nous interpellons semble plutôt content du déroulement du montage et satisfait du résultat final.

Beaucoup plus tard dans la soirée, grâce à notre entrée dans le club V.I.P nous rencontrons le réalisateur. C'est un homme très sympathique dont nous faisons plus amplement la connaissance. Ce réalisateur participe au festival et notamment à l'accompagnement des lycéens dans la réalisation de leurs petites séquences depuis maintenant 15 ans. C'est à l'origine pour le tournage d'un documentaire sur la ville de Sarlat qu'il a connu la ville. Depuis ce tournage c'est tous les ans qu'il revient au festival. Il nous explique plus en détails son métier en dehors du festival. Ce véritable passionné précise qu'il tourne principalement des reconstitutions historiques et des documentaires (comme les Rois de France, émission qui devrait bientôt être diffusée sur une chaîne du câble).

Nous lui demandons ensuite ce qu'il pense du travail effectué avec les MANCAV cette année, il paraît très enthousiaste à propos de leur scénario, et nous garantit que cette petite séquence aura du succès. Il nous confie ensuite que plus les années passent, plus le travail avec les élèves qu'il encadre se passe mieux. Pour lui les premiers groupes qu'il a encadrés étaient beaucoup plus "hautains" et sûrs d'eux. Cette année tout se déroule comme il le faut et la fin du montage du film a même été fêté autour d'un repas avec toute l'équipe.

Jean-Luc Mage lors du tournage

La diffusion se déroulera dans la soirée au centre culturel et nous avons hâte de découvrir leur film qui, peut être, deviendra un chef d’œuvre de cinéma (qui sait ?! ).
Alice CORLOSQUET; Anthonin IRAGNE

mercredi 11 novembre 2015

Les petites séquences : chapitre 3

Ça tourne ! Ce matin nous rejoignons notre équipe à l’hôtel de la Madeleine pour assister au tournage de leur mini séquence.
Le travail est déjà bien entamé quand nous arrivons sur place. Le scénario ENFIN bouclé, nous retrouvons nos futurs réalisateurs, beaucoup moins stressés que la veille ! Après avoir travaillé jusqu'à deux heures du matin pour boucler leur scénario, ils sont impatients de présenter leur production.
Il s'agira donc d'une femme qui, à l’occasion d'un film dans lequel elle sera figurante, rencontre Jean Dujardin. Elle croise son regard et tombe sous son charme (comme quoi Jean Dujardin aura vraiment inspiré tout le monde cette semaine !). Dès lors, son petit ami, tellement excédé par cette obsession, décide d'organiser une rencontre entre sa copine et Jean Dujardin. La chute du film ne nous est pas dévoilée, bien que nous allions assister par la suite au tournage de la dernière séquence.
En effet, le tournage se déroule en trois séquences. Nous les rejoignons au cours de la fin de la deuxième et assistons entièrement à la troisième qui se tourne dans une des chambres de l'hôtel de la Madeleine. Cette chambre (qui dans le film est censée être la chambre Jean Dujardin) est en réalité la chambre attribuée au réalisateur qui encadre notre équipe. Les élèves se sont vus attribuer deux acteurs, en fonction de leur scénario (une femme et un homme).
Les lycéens se prennent au jeu et réussissent à donner (assez timidement il faut le dire) des directives aux acteurs qu'ils encadrent. Le réalisateur (très sympathique) est d'une aide majeure pour nos techniciens en herbe et prend aussi beaucoup les choses en main.
Nous nous entassons tant bien que mal pour tous tenir dans la pièce. Le tournage commence et nous nous faufilons parmi les pro pour assister le plus près possible au tournage : nous ne sommes pas déçus!

 En plein tournage dans la chambre d'hôtel  : le réalisateur entouré des étudiants et de l'actrice (en blanc)

En effet le tournage se déroule dans une très bonne ambiance, le réalisateur nous raconte des petites anecdotes sur sa nuit (que nous ne pourrons malheureusement pas diffuser...). Il montre l'exemple et prend la pose de l'actrice pour lui montrer précisément ce qu'elle doit faire, un élève lui dit alors en riant : "Vous êtes à fond". Les derniers réglages de lumière et de cadrage s’opèrent, ainsi que des changements de dernières minutes sur quelques scènes, puis enfin : ACTION ! 
Mais à ce moment précis, la fanfare pour la commémoration du 11 novembre retentit ... mince ! 
Après plusieurs prises, le tournage se termine et les étudiants sont impatients d'aller déjeuner. Nous les retrouverons demain pour le montage de leur court-métrage accompagné de Jérôme Bréchet, un professionnel de l'étalonnage (qui a travaillé avec Luc Besson: c'est pas rien quand même !).

 Alice CORLOSQUET, Anthonin IRAGNE

Les petites séquences : chapitre 2

Deux intervenants Jérôme, réalisateur et Victor, coach d'acteurs et professeur à l'ESRA expliquent aux lycéens l'importance d'avoir un scénario solide pour pouvoir au mieux guider les acteurs. Cela semble mal parti pour les MANCAV de Sarlat et leur histoire d'extraterrestres ! Il est vrai qu’ils ne sont pas partis avec un avantage en étant prévenus très tard, suite au désistement d'un des lycées en compétition.

 Victor et Jérôme en train d'expliquer leur métier aux lycéens
 
Les intervenants leur proposent très rapidement un petit exercice qui consiste à faire un pitch de leur scénario (des ricanements éclatent dans la salle, sans doute par manque de confiance des lycéens en leurs scenarii).
D'autres groupes ont déjà un scénario très précis comme le lycée de Talence ayant un sujet sur "l'atrocité de la guerre". Résumé du scénario avec la phrase : "Quand un homme part en guerre, il en découvre toutes les atrocités". "L'histoire donne envie ", selon Jérôme. Le scénario du lycée de Reims est on ne peut plus original malgré quelques incohérences. Leur pitch : "Deux amis discutent quand un homme inconnu leur vole leur histoire pour en faire un scénario, sauf que cet homme c'est Georges Lucas" (rires dans la salle). Leur thème : Dénoncer les "pratiques" de Georges Lucas (le public s’agite et cela suscite quelques rires mêlés à des huées).
Notre groupe favori passe enfin et nous prenons alors connaissance que leur scénario a ENCORE changé, ils racontent une histoire plutôt décousue : mais plus d'extraterrestres! Le pire est à venir : leur scénario va encore changer!
Ils sont un peu en panique et dépriment déjà à l'idée de devoir passer la nuit à travailler sur leur film. Nous les quittons là-dessus, et avons hâte de les retrouver pour voir l'avancement du tournage de leur petite séquence.

Anthonin IRAGNE; Alice CORLOSQUET

mardi 10 novembre 2015

Petites séquences : chapitre 1

Au cours de cette semaine de festival dix groupes de lycéens sont en compétition pour le tournage de petites séquences.

Jack Colas, un des piliers de l'organisation du festival, nous informe sur le déroulement des petites séquences, quel honneur ! Il s'agit, pour les lycéens, de réaliser un court-métrage sur une thème imposé. Scénario, direction d'acteurs, tournage et montage : ils ont une semaine pour tout faire. Pour cela, chaque groupe est aidé par un réalisateur professionnel.



Jack Colas

Nous rencontrons ensuite un groupe de lycéens : les MANCAV de Sarlat, étudiants de la Mise à Niveau en Cinéma Audiovisuel du lycée Pré de Cordy. Sélectionnés in extremis suite au désistement du lycée d'Orthez, ils nous expliquent leurs difficultés à réaliser un scénario crédible en si peu de temps.
Le thème étant "Les étoiles", leur scénario est pour le moins farfelu : il s'agira sans doute de l'histoire de deux étudiants voulant rentrer en contact avec des extraterrestres en piratant les satellites de la NASA. Ils y parviendront mais seront moqués par les extraterrestres (farfelu, on vous avait prévenus).
N'étant pas très rassurés par leur propre scénario, ils attendent beaucoup de leur rencontre avec le réalisateur. Arriveront-ils à boucler leur scénario avant demain matin ? Affaire à suivre.

                                                             Alice CORLOSQUET; Anthonin IRAGNE