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dimanche 17 novembre 2019

cérémonie de clôture

C'est ce samedi 16 novembre au soir que se termine le 28 éme festival du film de Sarlat. Cette soirée débute par les remerciements Pierre-Henri Arnstam, d'Arnaud Vialle accompagnés de ceux de Jean Raymond Garcia et Pierre-Henri Arnstam.

discours de Jean Raymond Garcia                     © Thibault Martial

Après ces quelques mots, place à la remise des prix : 

  • la salamandre d'or est attribuée à...  Les Eblouis de Sarah Suco 
  • le prix d’interprétation féminine pour...  Céleste Brunnquell (Les Eblouis
  • le prix d’interprétation masculine pour ...  Grégory Montel (Les Parfums)
  • et le prix des lycéen est attribuée à...  Docteur ? 

La cérémonie de clôture se termine par la présentation du film Papi Sitters de Philippe Guillard en présence du réalisateur, et des comédiens Olivier Marshall et Gérard Lanvin.

Olivier Marchal, Gérard lanvin et le producteur Philippe Guillard                ©Thibault Martial



Merci à tous d'avoir suivi notre blog pendant cette semaine de festival. Toute l’équipe vous remercie et à l'année prochaine!!!

La fine équipe, de gauche à droite : Maëlis Colombel, Thibault Martial, Lisa Peyat, Alice Kneblewski, Jules Ripoll Dausa, Faustine Felez, Léa Couderc, Léa Bordas, Léa Vieillevoye, Asma Karodia, Mylena Froidefond, Alice Delbos, Chloé Mieszala

Thibault Martial

jeudi 14 novembre 2019

Docteur ?

Envie d'un film drôle, émouvant et montrant des situations de la vie de tous les jours ? Ne cherchez plus ! La comédie Docteur ? est ce qu'il vous faut ! Ce film traite d'un sujet habituellement sérieux (le domaine médical) et parvient pourtant à nous faire rire sans difficulté. En effet, dans ce long métrage tourné en 37 jours, on découvre l'histoire d'un médecin de garde pendant la nuit de Noël qui se bloque le dos. Il rencontre un jeune livreur qui va se faire passer pour lui afin de l'aider durant cette soirée difficile. Pendant plus d'1h30, des scènes mêlant humour et émotions vont se succéder et déclencher les rires du public. En avant-première mercredi 13 novembre au Cinéma Rex de Sarlat, ce film a mis en joie toute la salle. Présenté également aux lycéens festivaliers, il a été très bien reçu et nous n'avons eu que de bons retours. Nous vous conseillons donc d'aller le voir dès sa sortie le 11 décembre 2019 partout en France.

Michel Blanc devant l'affiche du film     ©Thibault Martial




 Lisa Peyrat
Thibault Martial

La tête dans les étoiles

  La salle se rallume, les applaudissements redoublent à l'arrivée sur scène d'Alice Winocour, la réalisatrice du film Proxima. Les spectateurs ont beaucoup de questions à lui poser.
   Le long métrage raconte l'histoire de Sarah, une astronaute française qui s'apprête à partir pour une mission d'un an sur mars. La seule chose à laquelle elle n'est pas préparée, c'est la séparation avec sa fille. Ce film centré sur l'amour entre mère et fille est très émouvant.
    Devant une foule de lycéens, la réalisatrice se prête au jeu des questions-réponses avec beaucoup d'entrain. Elle nous apprend que l'actrice Eva Green a réellement dû suivre un entraînement sportif intensif pour supporter la combinaison spatiale de 150 kg. Néanmoins, elle n'a pas participé à certaines scènes comme celle de la centrifugeuse qu'elle n'aurait pas pu supporter. Alice Winocour a partagé quelques anecdotes de tournage. Par exemple, les actrices jouant la mère et la fille n'étaient pas du tout tactiles. C'est un point qu'elle a dû travailler avec les actrices pour représenter une relation fusionnelle.
   En tous cas, on est certaines que le film va décoller à sa sortie et la réalisatrice aura parfaitement accompli sa mission.


le présentateur et Alice Winocour ©Thibault Martial



                                                                               
Alice Kneblewski
Faustine Felez

mercredi 13 novembre 2019

Au revoir le gaspillage !

Cadrage à la Agnès Varda ©Chloé Mieszala

Aujourd'hui 13 novembre, nous sommes allées voir Les glaneurs et la glaneuse d'Agnès Varda. C'est un documentaire sur le gaspillage, le glanage ainsi que sur la trouvaille d'objets. Agnès Varda interroge des personnes qu'elle voit glaner ou récupérer des aliments dans la rue, dans les poubelles, dans les champs abandonnés et après les marchés. Un moment de ce documentaire qui nous a plu, est la trouvaille d'une horloge sans aiguille pour ne pas voir le temps passer. Le fait qu'elle nous rappelle qu'il ne faut pas gaspiller, même le temps, nous plait particulièrement. Et vous ?
Horloge sans aiguille film Les glaneurs et la glaneuse d'Agnès Varda,
Asma Karodia et Chloé Mieszala

Les misérables glanent et nous (re)cueillons

Nous avons assisté à la projection Les glaneurs et les glaneuses, long métrage d'Agnès Varda, et par la suite recueilli l'avis de quelques élèves, ayant choisi de rester dans l'anonymat. (pour lire le résumé et la critique du film : article en cours)


Selon une jeune étudiante, ce film est intéressant car il traite de l'évolution des métiers à travers les âges et de la place qu'occupe la nouvelle technologie dans les salaires et les activités. Pour souligner son propos, son ami prend pour exemple un personnage du film, sans travail et étant obligé de "grappiller" pour survivre, se sentant de plus en plus méprisé et ignoré.
Un autre étudiant a aimé ce film d'un point de vue scénaristique mais l'a trouvé, d'un point de vue cinématographique, basique et parfois même inintéressant. De plus, certains passages l'ont ennuyé, comme la minute consacrée au cache objectif de son appareil, ou encore les longues séquences de camions. 
Tous se sont accordés sur le manque de rythme du film, mais les avis divergent sur le contenu même. L'ami de notre première étudiante a même mentionné qu'il était déçu par le travail d'Agnès Varda sur ce film, alors que c'est une réalisatrice qu'il trouve pourtant exceptionnelle.

grappiller : terme employé dans le film qui désigne la cueillette des fruits poussant sur les arbres et qui n'ont pas été récoltés.

Agnès Varda recueillant les images de son film ©AgnèsVarda
Léa Couderc et Maëlis Colombel

mardi 12 novembre 2019

On ne devrait jamais quitter Angoulême

Les élèves du LISA (Lycée de l'Image et du Son d'Angoulême), en Terminale Littéraire et spécialisés dans les arts du cinéma, nous ont accordé du temps pour partager avec nous leurs aventures et leurs premières impressions sur la région et sur les films présentés au festival du film.

Nous avons interrogé Arthur, Nour, Maturin, Zoran et Angus.
Ces élèves viennent d'un lycée réputé d'Angoulême et ont supporté un trajet de plus 3h pour participer à ce festival, preuve de leur grande motivation !
Du lundi au vendredi,  ils seront logés dans des bungalows et assisteront, comme les étudiants des 24 autres établissements participants, à la projection de nombreux films et conférences.

photographie de Nour

photographie de Maturin

photographie d'Arthur

Que pensent-ils de notre région ? Ils sont unanimes pour dire que Sarlat est une ville magnifique et ancienne, le centre historique particulièrement attractif leur a plu. Nour a beaucoup aimé les "rues étroites et pavées, les façades en vieilles pierres et la mythique maison de La Boëtie". De plus, ils ont trouvé les Périgourdins extrêmement agréables et très accueillants (même si certains élèves ont connu quelques déboires).
Ils sont pour la plupart ravis de leur venue et ce n'est que le début... Leur semaine sera bien remplie entre conférences, projections de films et rencontres avec des professionnels.
En effet, les élèves devront rester passionnés car ils se lèveront toute la semaine à 7h, assisteront à environ 5 séances par jour et ne se coucheront au plus tôt qu'à minuit.

La plupart de ces étudiants interviewés ont le même avis sur les films La Pointe Courte et Sans Toit ni Loi de Agnès Varda : tout d'abord, Arthur pense que La Pointe Courte est un film qui représente la nouvelle vague. Bien que les plans ne soient pas vraisemblables, le rendu est très esthétique et c'est ce que souhaitait cette réalisatrice pour son premier long métrage.
Ensuite, Angus a évoqué la lenteur du film mais a tout de même souligné sa beauté.
Zoran, quant à lui, a donné un avis plus précis : "Ce film est humain et met en valeur des personnes lambda dans leur quotidien. Cela nous permet d'en apprendre plus sur eux. Les images sont parfaitement dessinées et les plans sont définis et bien construits".
Ils sont aussi en accord sur l'étrangeté des bruitages et du son, qu'ils ont jugé inadaptés.

Pour la projection de Sans Toit ni Loi, Maturin et Maël se sont empressés de nous décrire l'héroïne comme détestable et impolie. Au contraire, Angus a été le seul à la caractériser comme indépendante et simplement différente.
De plus, Nour a décrété (oui, décrété ! ) que ce film était intéressant  d'un point de vue sociétal car nous assistons à l'évolution des personnes devenant asociales. Il nous fait réaliser que nous pourrions les aider.
Contrairement au premier film, les avis sont plutôt partagés car certains l'ont apprécié et d'autres ont été excédés par le comportement du personnage principal, interprété par Sandrine Bonnaire.

Durant l'après-midi, ils ont assisté à trois autres séances : Cléo 5 à 7, Filmmakers et Proxima. Nous nous sommes quittés quelques minutes avant la projection de leur troisième film. Nous n'avons donc pas pu recueillir leur opinion.

Nous allons les suivre durant toute cette semaine de folie et ils partageront avec vous leurs avis, leurs émotions et leurs préférences.
Nous vous donnerons des nouvelles prochainement !

TO BE CONTINUED...


Léa Couderc et Maëlis Colombel

samedi 17 novembre 2018

Le silence de la guerre

Los Silencios de Beatriz Seigner, film en sélection Tour du Monde, a tenu en haleine le public pendant la totalité de la projection. 
En effet, ce film racontant l'histoire de réfugiés ayant fui les guérillas en Colombie, nous suivons l'arrivée et les difficultés d'une femme et son fils dans un nouveau village. Sans nouvelles de son mari et sa fille disparus, elle s'est résolue à leur mort probable. 
Le village hanté par les fantômes de la guerre qui dure depuis quatorze ans est menacé de disparition par des promoteurs immobiliers. Mais la réalisatrice rajoute du mystère en suivant les fantômes du mari et de la fille.
De problèmes économiques en problèmes familiaux, le film attise le suspens et le doute dans le cœur du spectateur.
Le public interrogé à la fin de la séance évoque un film "mystérieux mais très beau", "formidable à tous point de vue".


Affiche officielle du film Los silencios





Mathieu Chiotti

vendredi 16 novembre 2018

Amanda

Amanda est une comédie dramatique, centrée sur le personnage de David, un jeune parisien insouciant, dont la sœur meurt dans un attentat. Il doit alors prendre en charge sa jeune nièce, Amanda, 7 ans, alors qu'il n'avait pas du tout prévu d'assumer ce genre de responsabilité. Le troisième film de Mikhael Hers est comme d'habitude chargé d'émotion. Ce talentueux réalisateur garde de la subtilité et de la délicatesse durant la totalité du long métrage. Il tenait absolument à filmer Paris de la manière la plus simple qu'il soit, notamment près des jardins publics. C'est un très beau portrait de notre époque. Même si le film est très dur émotionnellement, il n'y a pas de scènes violentes ; il arrive à passer sous silences les moments tragiques. 

(Emma Sirey, cinéma Rex)
 
Des larmes sont versées plusieurs fois durant la séance, souvent liées au chagrin des personnages principaux. Vincent Lacoste qui joue la plupart du temps des comédies s'est parfaitement adapté à son personnage. Et la toute jeune Isaure Multrier a su nous bouleverser tant par son chagrin que par son sourire.
                                                   Clara Lucas, Emma Sirey, Louane Gavard, Lois Cottaz

mercredi 14 novembre 2018

Edmond le magnifique

Affiche du film,  site du Festival du Film 
Qui dit soirée d'ouverture, dit super film, ou encore super équipe, super public, super ambiance. Le film présenté, Edmond d'Alexis Michalik retrace la vie d'Edmond Rostand, créateur de Cyrano De Bergerac. Malgré sa vie difficile, les problèmes de son entourage et son manque d'inspiration, il va réussir à écrire une pièce à laquelle personne ne croyait. Ayant rencontrer l’inspiration sous les traits de Jeanne, Edmond va être efficace et rencontrer le succès.  Mêlant suspens, humour et amour, le film nous transporte au XIXème siècle avec des décors et un réalisme spectaculaires, tout en rendant hommage au théâtre français.


La salle 1 pleine à craquer (prise par Louane)
Le public,  plus enthousiasmé que jamais, a éclaté nos tympans avec un tonnerre d'applaudissements. Lors du débat, plusieurs spectateurs ont félicité les acteurs et le réalisateur pour leur performance. Il y a eu des "vous faites honneur au cinéma français", "Alexis, vous avez choisi les meilleurs","soirée superbe, bravo!" et "vous avez du panache, continuez de faire vivre le cinéma français!" L'ambiance du débat était très détendue, et les acteurs s'amusaient tout en répondant aux quelques questions. 




Pour conclure, ce film qui sort le 9/01/2019 est touchant, amusant, et superbe. C'était une soirée agréable qui a ouvert ce festival, augurant d'une cuvée prestigieuse !

L'équipe du film lors du débat (prise par Loïs)
COTTAZ Loïs, GAVARD Louane, CHIOTTI Mathieu

jeudi 17 novembre 2016

Intouchables

"Courez! on n'arrivera jamais à temps!" voila, vous avez dû comprendre ...
On était à fond!
Hamé et Ekoué sont les réalisateurs de Les derniers parisiens, un film touchant émouvant, qui retrace leurs vies, ainsi que celle du célèbre acteur Reda Kateb. Amis depuis toujours, ces deux réalisateurs se lancent dans le cinéma.
Place Pigalle, fêtes, alcool, magouilles et compagnie, Nasser (interprété par Reda Kated) et Arezki (interprété par Slimane Dazi) sont deux frères qui s'aiment et se déchirent. Nasser rêve de fête et d'argent, et son frère tourne en rond cherchant sans cesse un modèle de vie à suivre : tous deux se battent pour un bar, car chacun a des ambitions différentes pour celui-ci.
Jusqu'à ce que Nasser remporte la victoire, et se fasse arnaquer, ce qui remettra en cause la relation des deux frères.
Le film est donc rythmé par cette problématique, ainsi que par le passé des deux frères, lourd et en fait mystérieux car on nous en dit peu.
L'équipe du film

Suite à la projection, un des réalisateurs nous en dit plus sur ce film qui leur tient à cœur :
Lola, Marie-Lou : Pourquoi avez vous d'accepté de venir à Sarlat?
Hamé : "Car on a été invité (ils rigolent en chœur), non parce qu'on ne se prend pas la tête qu'on vit au jour le jour, et on a décidé de venir parce que on avait envie".

Lola, Marie-Lou : Pourquoi le cinéma? vous avez évoqué lors de vos précédents passages, faire du rap, alors pourquoi se diriger vers le cinéma?
Hamé : "Parce que c'est le moyen de mettre une image sur ce qu'on évoque dans nos chansons, un moyen d'expression différent"
Il nous avoue aussi avoir été pris par un grain de folie, une envie de faire un film.

Lola, Marie-Lou : Vous souhaitez faire passer un message dans votre film, cela se ressent d'ailleurs.
Hamé : "En effet, la réalité est tout simplement différente de ce que les gens imaginent, des fois dans ces quartiers, y'a pas que des mauvais gars, des gars faibles, ce monde peut parfois être la dernière alternative, nous avons souhaité faire ce film, car il retrace ce que nous avons connu".

Lola, Marie-Lou : Vous avez d'autre projets?
Hamé : "Oh oui, pas mal, deux surtout, y'a encore plein de messages à faire passer."

Lola, Marie-Lou : Quels conseils donneriez-vous pour les jeunes de notre génération?
Hamé : "Travaillez, l'école c'est important, faut y aller. De notre côté, on s'est raccroché à ça et ça nous a sortis de cette merde. Faut pas croire, que les gens arrêtent de dire que pour le domaine artistique ou pour le cinéma y'a pas d'études à faire, juste se faire remarquer : il faut travailler. Les diplômes sont importants, l'argent pour un film est surtout donné fonction des études faites car ils nous prennent plus au sérieux, c'est con mais c'est comme ça. Il n' y a que les petits bourges où les chanceux qui accèdent à des castings sans connaissances ou juste en ayant fait un peu de théâtre : dans ce monde-là, il faut travailler".
 

Hamé

Nous terminons enchantées de cette interview intéressante, avec un homme touchant qui porte un véritable avis sur notre société.



Lola-Marie Tomassetti

vendredi 11 novembre 2016

Radio stars

La présence du blog au Festival ne passe inaperçue ! Nous avons eu des retours très positifs qui nous encouragent à écrire pour vous ! Par exemple, la radio de France Bleu Périgord, présente tout au long de la semaine pour l'événement, nous a fait l'honneur d'un passage à leur micro ! La classe !

L'animateur a proposé à deux membres de notre Team, Alice et Malik, de participer à un jeu où ils devaient faire deviner une réplique culte du film Le Père Noël est une ordure. Arnaud des Paillières, présent pour la promotion de son film Orpheline, n'a pas deviné de quel film il s'agissait, malgré le talent d'interprétation d'Alice et Malik ! (Hum hum hum...)

Leur impression ? Passage stressant mais une bonne expérience ! (Ne prenez pas trop la grosse tête les gars !)

Au tour de Lola-Marie et Léa de faire leur entrée. Pour elles, pas besoin d'incarner un personnage de film... Non, bien au contraire ! Les animateurs de France Bleu Périgord se sont intéressés à l'organisation de notre Blog, ce qui nous a touchés. 

Ils nous ont interrogés sur le déroulement de nos journées, sur nos rencontres, par exemple celle avec Nicolas Duvauchelle et Solène Rigot dans les rues de Sarlat.
Peut-être nos interventions seront-elles disponibles en podcast !

Nous les remercions de leur considération flatteuse.


  l'interview de l'équipe du film Orpheline au REX @ Blogbuster

Alice Ripoll et Léa Marchebout

Une histoire de fou

Les lycéens en pleine prise de notes

Rendez-vous à l'atelier rencontre "l'écriture du scénario" où intervenait Gilles Taurand, écrivain et scénariste. On a alors appris que depuis ses 15 ans, il se passionnait pour les sciences naturelles. Vous non plus vous ne voyez pas le rapport ? Mais si, mais si... Gilles Taurand publie en 1958 le résultat d'une expérimentation sur les grenouilles "De l'ovulation des amphibiens anoures", qui deviendra son premier texte officiel ! Là, vous y voyez plus clair maintenant... En dehors de cela, Gilles Taurand s'impose comme le scénariste incontournable du cinéma français, travaillant avec un grand nombre de cinéastes, principalement dans le cinéma d'auteur. Il a également écrit le scénario du film "Les Adieux à la Reine", avec Léa Seydou, Virginie Ledoyen et Diane Kruger! En 2016, Gilles Taurand écrit le scénario de "Réparer les vivants" de Katell Qillévéré.

Tout au long de l'atelier, le scénariste nous a expliqué en quoi consistait son métier, et par la suite les lycéens ont pu poser quelques questions très techniques. On a alors retenu que c'était loin des caméras et des plateaux de tournage que le scénariste inventait des histoires pour le cinéma et la télévision. À la demande d’un réalisateur ou d’un producteur, il tisse la trame du futur film. Il y a autant de manières de concevoir un scénario qu’il existe de scénaristes. Mais dans tous les cas, le travail consiste à construire une histoire, des personnages, des dialogues…


Lucie CAUDRON, Emma OUARDI, Charlotte VAUNAC

jeudi 10 novembre 2016

América América

Tout le monde est au courant, tout le monde en parle, l'élection de Donald Trump, alors ne pourquoi pas l'évoquer?

 
Photo disponible ICI


Des questions se bousculent dans nos têtes...
Qu'est ce qui a poussé les américains à voter Trump ? Pourquoi sommes-nous tous choqués ? Comment se fait-il qu'Hilary Clinton était donnée gagnante par les médias ? Voyons si les passants de Sarlat peuvent nous aider à y voir plus clair...

D’après vous, qu'est ce qui s'est passé dans la tête des Américains (sans faire de généralité) pour qu'ils aient eu envie de voter Donald Trump ? 

Sur cette question, les avis sont assez divers, et peu détaillés. Des réponses telles que la bêtise, les réseaux sociaux, un manque de réflexion ou d'informations (ils auraient pu regarder Jean Pierre Pernault quand même...), le changement, l'envie de l'inconnu, la peur : Trump était la seule véritable alternative.
 
 
Pensez-vous que certains ont été séduits par le côté extrémiste, car ils étaient mécontents de Barack Obama ?

Bizarrement les avis sont équivalents. Trois d'entre eux pensent que les Américains seraient déçus des choses inaccomplies qui avaient pourtant été promises par Barack Obama, telle que l'interdiction du port des armes (?), ils auraient aussi voté ainsi, par envie de neuf, car ils penseraient que leur système ne fonctionne plus. Une autre pense tout simplement que la politique de Barak Obama privilégiait le pouvoir économique plutôt que le bien-être et la paix du pays. Pour elle, c'est un cycle, une sorte de continuité.

 
Le fait qu'Hilary Clinton soit une femme a-t-il joué dans sa défaite ?

Pour tous, c'est un élément d'explication évident. Et puis la candidate a été vue et revue dans les médias, elle est trop vieille, elle garde l'image d'une femme soumise à son mari (l'ancien président, Bill Clinton), qui a accepté ses infidélités. Pour eux, elle n'incarnerait pas la force, la puissance, elle aurait donné une image endormie des États-Unis, et non  d'un pays à la tête du monde.

 
Comment cela se fait-il que certains "Latinos" aient voté pour Trump ? C'est se mettre à la porte soi-même non ?

Le mot "mystère" est présent dans la bouche de chacun (la réflexion est dure...). Certains pensent qu'ils sont perdus, qu'ils ne réfléchissent plus, que de voter Trump les rassure peut-être dans leur peur ; d'autres disent que les Latinos se perçoivent plus Américains que le futur président des États-Unis ne le pense. Finalement, c'est peut-être un vote contre Obama, qui n'as pas assez défendu la cause principale : la lutte contre le racisme.

 
D'après vous, qu'attend vraiment le peuple de Donald Trump ?
La réponse est unanime : écraser le monde et (re)devenir les maitres du monde. Ou bien ils attendent tout simplement d'être riches...

D'où vous vient l'image que vous avez de Donald Trump ?
 
Trois de nos passants ont répondu qu'ils regardent les informations tous les soirs. Ils ont cité notamment Itélé, BfmTv... On veut bien les croire, mais on sait tous que ce n'est pas le cas de tout le monde. Une autre a été sincère et nous a avoué : "Au début, j’écoutais les rumeurs, et je me suis dit qu'en effet, il fallait être contre lui, il n'y avait pas plus pourri que lui, mais un jour, à force d'entendre des insultes trop fortes, j'ai pris conscience de la chose, je me suis donc dirigée vers le web, et là, j'ai bien compris qui il était vraiment".

Pour tous, les avis sont mitigés sur le fait que Donald Trump puisse rester au pouvoir pendant quatre ans. Certains pensent qu'avec toutes ces manifestations, il risque de lui arriver quelque chose, d'autres pensent qu'il fera son mandat, et (soyons fous !) qu'il repassera peut être bien aux prochaines élections présidentielles !
Mais tous espèrent qu'il fera moins que ce qu'il dit, moi y compris d'ailleurs...

 
Quelles peuvent être les conséquences pour l'Europe ?

"C'est la catastrophe" nous affirme un homme interrogé... Le marché ira au plus mal, les exportations aussi bien entendu, et surtout son élection pourrait bien décomplexer les extrémistes d'Europe. Tous ne sont pas aussi catégoriques cependant : "Le monde connait un instant de pause, on attend tous la bouche ouverte, c'est la seule chose que je peux vous répondre, on attend...".


Voilà voilà ! C'en est fini de cette parenthèse géopolitique. On espère que cette petite touche d'actualité brûlante vous aura plu !

Lola Marie Tomassetti

Danse avec les loups


Plus proche du film que du documentaire, ce long-métrage est d'une poésie sans nom. Une quête personnelle, l'histoire d'un pari fou tenté par un passionné rêveur écrite au jour le jour, et un seul but à atteindre : rencontrer des loups sauvages dans leur milieu naturel ! 
Trois années passées sur le terrain à bivouaquer en pleine nature par n'importe quel temps, entre tempêtes de neige et averses diluviennes: le réalisateur, Jean-Michel Bertrand parvient néanmoins à remonter la piste des loups, et finit même par se faire accepter par la meute. Il est important de préciser que les loups filmés ne sont pas des loups apprivoisés, comme le souligne le réalisateur: "ce qui m'intéressait c'était d'aller côtoyer les loups dont tout le monde parle mais que personne ne voit, c'est à dire le loup sauvage.

A travers ce long-métrage, Jean-Michel Bertrand veut avant tout se livrer, faire partager ses émotions et montrer une approche différente du voyage : " Je me suis rendu compte que le voyage, comme tant d'autres choses devenait un bien de consommation, que cela avait un petit côté décalé, et que cela me mettait mal à l'aise." Cette expérience unique a permis au réalisateur de s'ouvrir, de relativiser sur le monde, de relativiser sur ceux qui nous dirigent, "qui font de nous des bestiaux de consommation". 

Ce documentaire nous plonge dans des paysages fabuleux, qui nous donnent envie d'aller dans les Alpes et de nous aussi, aller à la rencontre des loups sauvages. Mais le réalisateur tient à tenir cette vallée secrète, pour la préserver de personnes mal attentionnées, et tout simplement pour le respect de l'environnement, et le plus important, le respect des loups. 
Un réalisateur plein de philosophie avec une volonté de changer le monde, cela fait du bien par les temps qui courent. 



                        Philippe Lefait et Jean-Michel Bertrand, après la projection

Lucie Caudron, Charlotte Vaunac et Emma Ouardi

mercredi 9 novembre 2016

Le choix de Brigitte

Après des heures à la recherche de Brigitte Guyot dans les rues de Sarlat, nous constations qu'en tant que responsable du jury jeune, c'est une femme très occupée.

Profitant d'un de ses rares instants de repos, nous la retrouvons à la terrasse d'un bar sirotant un Perrier.
 
Elle nous explique ce qu'est le jury jeune : il se compose de 7 lycéens sélectionnés dans toute la France qui posent leur candidature par lettres de motivations. Ce qui ont le plus l'esprit critique et qui sont les plus motivés sont sélectionnés pour voir tous les films en lice. Ils décernent plusieurs prix comme le prix de l'interprétation féminine et masculine et le prix du meilleur film (comme aux oscars!).
Cela fait plusieurs années qu'elle gère cet aspect du festival et cela lui plait toujours autant.
Madame Guyot à la terrasse d'un café. 
Marie-Lou Cosse et Pauline Malet-Bouvet

mercredi 11 novembre 2015

L'âge atomique

Mardi après midi, le soleil pointe le bout de son nez et nous revoilà cette fois-ci en quête de lycéens festivaliers. Le sujet de notre micro trottoir ? Le documentaire Pauline s'arrache que les lycéens ont vu la veille.

Une seule question : "Pauline s'arrache en un mot ?"
Nous avons eu droit à :
"Osé"                           "Dynamique"
"Spécial"                  "Inattendu"
"Étrange"
"Décoiffant"
"Pas accrocheur" (ça fait deux mots)                            
"Bizarrement filmé" (ça aussi)
"Phénoménal"     
"Original"                                                  "Stupéfiant"

                                        Et enfin, notre préféré : "Déguisement"

Intriguées par tous ces témoignages, nous courons en direction du Rex pour assister à la projection du documentaire.
D'abord un peu perplexes sur la manière dont le documentaire est filmé, nous avons finalement été agréablement surprises. De l'humour, des situations atypiques, de la violence aussi parfois, mais surtout un sujet proche de nous. En effet, ce documentaire se situe vraiment au cœur de la vie d'une adolescente. Pauline se révèle être égocentrique, agaçante, agressive mais pourtant irrésistible et très attachante.
En bref, un film prenant, original, et à voir sans hésitation.

La salle qui se remplit progressivement.

On vous laisse, on a crise d'ado.

Clémence Vicente et Margot Fernandes