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samedi 16 novembre 2019

13 reasons why...

  13 raisons pour lesquelles vous devez absolument aller voir Jeune Juliette d'Anne Emond :
  • C'est inspiré de l'adolescence de la réalisatrice.
  • Enfin une comédie qui dénonce le harcèlement. 
  • Juliette ne se laisse pas faire et répond à ses harceleurs.
  • L'actrice sort des normes de beauté qui règnent dans ce milieu et ça fait du bien !
  • La communauté LGBTQ+ est mise en avant.
  • Ça parle d'amour et d'amitié.
  • Ce film va à l'encontre des clichés familiaux et montre une famille soudée
  • Cela permet une prise de conscience de la part de beaucoup, notamment des harceleurs.
  • Un style de montage inspiré des années 60,70,80.
  • Un teen-movie où c'est une jeune fille qui couvre le rôle principal, dont le personnage est joué par l'actrice Alexane Jamieson : une néophyte dans ce milieu.
  • Une diversité corporelle et culturelle est mise en avant.
  • Le distributeur français de ce film a commencé en tant que stagiaire au festival du film de Sarlat il y huit ans.
  • C'est un sujet impactant et important dans la vie des adolescents. 
  •  
Anne Emond pendant une conférence









    Après son échange avec le public, nous avons eu la chance d'interviewer la réalisatrice. Elle nous a expliqué que ce film était une douce vengeance pour ses harceleurs du secondaire. De plus, elle et Juliette ont beaucoup de points communs, et certaines scènes du film sont des anecdotes vécues par Anne Emond, comme celle ou le personnage principal s’écrit des lettres.  
    Malheureusement, contrairement à Juliette, Anne était incapable de répondre à ses bourreaux. C'est seulement aujourd'hui à 37 ans qu'elle décide de prendre la parole, mais ce film ne raconte pas une histoire triste car d'après elle la société est prête à dédramatiser tout ça. 
    Le tournage s'est fait dans le respect de, et par, tous les acteurs. En effet quelques scènes étaient dures à tourner pour Alexane, ayant été victime de harcèlement par rapport à son poids. Certains acteurs comme Gabriel Beaudet, et Alexane Jamieson racontent une partie (n'oublions pas que c'est un film et que tout n’est pas réel) de leur vie à travers leur personnage. Anne a été présente pour tous les acteurs tout au long du tournage car cela lui tenait à cœur. 
    Nous espérons que cette comédie vous fera prendre conscience de certaines choses par rapport aux harcelés et qu'elle vous fera rire car Anne Emond a fait ici un travail courageux et incroyable ! 
Apès l'interview
     Alice Kneblewski 
    Faustine Felez

vendredi 15 novembre 2019

Les (in)connus


  Quelle joie de vous redonner des nouvelles de nos chers Angoumoisins ! Chacun leur tour, ils nous ont donné un avis sur le festival, l'ambiance et leurs préférences.

Tout d'abord, c'est notre Angus préféré qui nous a accordé du temps : 
  • Il a adoré les films d'Agnès Varda et pense que sans elle, le festival aurait perdu de sa splendeur.
  • C'est la première fois qu'il assiste à des avant-premières incluant une rencontre avec l'équipe du film.
  • Il a trouvé l'ambiance agréable et festive.
  • Il a énormément apprécié la ville (oui oui, il a tenu à ce que ce fait soit mentionné).
  • Le festival lui a été inutile étant donné qu'il ne souhaite pas faire carrière dans le cinéma, mais il a aimé tout de même.
Angus

Ensuite, c'est la seule femme, Nour, qui a pris la parole : 
  • Elle a trouvé le festival très bien mais trop court.
  • Elle a beaucoup aimé les débats et les rencontres avec les acteurs/réalisateurs.
  • Elle a adoré participer à ce festival et ne regrette pas d'être venue. 

En troisième position, c'est Mael qui a partagé avec nous son humble avis :
  • Lui aussi a apprécié l'ambiance du festival.
  • Son film préféré est Un vrai bonhomme, qu'il a trouvé touchant et intéressant.
  • Ce qu'il a le moins aimé au festival est la nourriture et le fait qu'il n'y ait pas de poubelles jaunes.
  • Il a aimé l'accueil même si à son goût, quelques organisateurs étaient trop strictes.

Mael


  Un petit nouveau sur le blog, Sari, a mentionné un détail qu'ils ont tous approuvé : le programme était si chargé que le choix entre toutes les propositions s'est avéré difficile.

 


Sari


Léa Couderc
Maëlis Colombel

Marin des villes, Marin des champs


Ce matin a eu lieu une conférence sur le domaine de la photographie au cinéma. C'est Pascale Marin qui a mené cette conférence en expliquant son parcours et sa carrière et en répondant à nos questions.
A l'âge de 12 ans, elle a commencé à s'intéresser à la photographie et au cinéma. Elle a donc voulu en faire sa vocation en passant le concours de l'école Louis Lumière, qu'elle a réussi. Au bout de 3 ans, elle est devenue 2nde assistante dans des productions de films et petit à petit, elle a gravi les échelons. Ainsi, elle passe 1ère assistante pour finir par devenir directrice de la photographie. Ce métier consiste à recevoir des scenarii et choisir celui sur lequel elle souhaite travailler. Ensuite, elle va discuter avec le réalisateur pour comprendre son point de vue et ce qu'il souhaite transmettre. Puis, place au repérage et à l'évaluation du budget, du matériel et des équipes nécessaires. Une fois tout cela décidé et mis en place, on peut commencer le tournage !



Après ces quelques explications du métier, les jeunes festivaliers ont eu le droit de lui poser des questions. Celle qui a suscité le plus de débat était "quelles sont les trois qualités principales pour faire ce métier ?", ce à quoi elle a répondu qu'il fallait être tenace, curieux et savoir s'adapter facilement à toutes les situations.


Ce fut donc un atelier très instructif et très agréable à écouter. Merci à Pascale Marin pour ce moment.
Pascale Marin sur un tournage 


Thibault Martial et Lisa Peyrat


"Femme de cinéma, réveille toi !"


 Mardi matin, premier jour de festival, tout le monde semble s'affairer au cinéma Rex. Dans quelques heures, le hall grouillera. Alors à 10 heures, c'est un peu le calme avant la tempête. Mardi soir, lors de la cérémonie d'ouverture, le nouveau délégué général du festival Jean-Raymond Garcia a signé avec le président Pierre-Henri Arnstam une charte pour la parité et la diversité. Nous l'avons interrogé à ce sujet. Nous lui avons demandé ce qu'était précisément la Charte et ce qu'elle représentait pour lui. Il nous a confié que c'était pour lui un document essentiel pour remédier aux inégalités salariales et de reconnaissance. Le collectif 50/50 à l'origine de cet accord a pour but l'équité, la parité et la diversité dans le milieu du cinéma. Il a évoqué à ce sujet une photo qui lui tient à cœur : Agnès Varda entourée de 80 réalisatrices sur les marches du Palais de Cannes. Le délégué général aurait aimé signer la Charte au Centre Culturel car c'est pour lui un mouvement inéluctable vers l'avenir qui devrait préoccuper la jeunesse. Même avant la signature, le festival s'inscrit déjà dans cette trajectoire : en effet, le comité de sélection des courts métrages a choisi trois films réalisés par des femmes ainsi que trois films réalisés par des hommes. 

 
Jean-Raymond Garcia devant le cinécafé
 En 28 ans de métier, Jean-Raymond Garcia ne se rappelle pas avoir été témoin de harcèlement sexuel à proprement parler. Néanmoins, il admet avoir assisté à plusieurs reprises à des comportements inappropriés à l'encontre de femmes, notamment en festival. Selon lui, le mouvement #MeToo a eu un plus gros impact aux Etats-Unis qu'en France. A ce propos, il nous a notamment parlé d'une enquête menée par le magazine "Elle" qui n'a pas abouti à cause d'un manque de témoignages. Cependant, ce mouvement a ouvert une brèche dans laquelle il faut s'engouffrer pour enfin atteindre l'égalité. Il rebondit en évoquant le récent reportage de Médiapart relatant les propos d'Adèle Haenel. Elle révèle les abus sexuels que lui a fait subir le réalisateur Christophe Ruggia lorsqu'elle était adolescente. Suite à ce témoignage, une enquête judiciaire a été ouverte par la Parquet de Paris. Le délégué général espère que la Charte qu'il s'apprête à signer permettra de séparer un avant et un après au niveau de l'égalité dans le milieu du cinéma. Et on espère aussi !

Alice Kneblewski
Faustine Felez

Retour vers le festival

   Anciens lycéens festivaliers, Laura et Anthony s'occupent aujourd'hui de la logistique du centre culturel. C'est-à-dire qu'ils guident les lycéens vers les ateliers, qu'ils accueillent les équipes des films, qu'ils règlent les problèmes... C'est Jordan Blayat, leur ancien assistant d'éducation, qui leur a proposé ce poste. 
  Tous deux étudiants en cinéma, ce festival leur apporte l'expérience et les contacts nécessaires pour leurs futurs stages et emplois. En effet, Laura suit un cours préparatoire à Nantes, Cinésup. Tandis qu'Anthony est en école Ynov à Bordeaux, qui propose une formation aux métiers du numérique. On est sûres qu'ils atteindront leurs objectifs.


Anthony Camburet et Laura Van Roy
  Alice Kneblewski
Faustine Felez

jeudi 14 novembre 2019

Les mille et une vies d'Agnès Varda

Nos jeunes festivaliers ont assisté à leur première conférence de la semaine sur "le cinéma d'Agnès Varda" ce mercredi 13 Novembre. Animée par le jeune Camille Dupuy (docteur en études cinématographiques) plutôt très à l'aise à l'oral, cette conférence avait pour but de relater la vie d'Agnès Varda, ou, comme elle le disait "ses trois vies" (cinéaste, photographe et actrice). Afin d'appuyer tout ce qui a été dit, quelques extraits de ses films ainsi que quelques unes de ses citations ont été diffusés. Camille Dupuy, dans ses explications, s'est également servi d'objets significatifs pour la vie d'Agnès. Par exemple, lorsqu'elle était interviewée, elle avait toujours avec elle un petit oiseau siffleur qu'elle activait quand elle ne savait plus quoi dire. La vie d'Agnès Varda a donc été pleine de rebondissements et d'imprévus mais elle a été une des premières à faire ce genre de films documentaires pleins d'originalité.

Camille Dupuy         ©Thibault Martial



Lisa Peyrat

La vie n'est pas un long fleuve tranquille

  Aujourd'hui, nous avons assisté à l'atelier cinéma d'animation qui s'est déroulé au centre culturel. Cet atelier aurait du être présenté et animé par Serge Elissalde (un réalisateur de films d'animation très reconnu), mais pour cause de maladie, ce sont deux jeunes étudiants à l'EMCA (Ecole des Métiers du Cinéma d'Animation) qui ont pris la relève. Ces jeunes, une fille et un garçon, dont nous ne connaissons pas les noms, ont commencé par nous parler de leur grande école :
  • Elle est réputée dans le monde entier, certains étudiants ne sont pas Français.
  • Pour pouvoir y étudier, il faut réussir le concours d'entrée. Il s'agit de rendre un dossier comportant photos, films, ou tout autre projet personnel. A la question "comment se préparer pour ce concours ?", la jeune étudiante a répondu qu'il fallait surtout se diversifier et beaucoup s'entraîner.
  • Les admis ne sont pas nombreux (40 reçus sur environ 200 candidats), ce qui facilite énormément l'entraide entre étudiants.
  • Beaucoup de temps libre leur est laissé afin de développer des projets personnels.
  Lors de cette rencontre, 9 films ont été projetés, ce qui n'a pas laissé beaucoup de temps aux questions que les élèves avaient à poser. C'est d'ailleurs la remarque qui est revenue le plus souvent.

   Le premier court métrage s'intitulait Feux croisés. C'est un film d'animation de fin d'année qu'un étudiant de l'EMCA a réalisé, scénarisé et promu. Il traite d'un sujet politique sensible : le conflit entre le Kurdistan et la Turquie. Il se termine sur la mort violente du protagoniste et de son cher animal, ce qui nous choque et nous laisse coi.

Scène finale

  Plusieurs courts métrages se sont ensuite enchaînés : Doors, A ma table, Au creux et Boomerang.
Ces films sont des produits expérimentaux réalisés lors d'ateliers que l'école met en place.
Le second, A ma table, a été coproduit avec deux détenus, emprisonnés depuis 10 ans. Ils ont tout de suite souhaité éviter le sujet de la prison et ont donc choisi la nourriture. Le film n'est pas en dessin pur comme Feux croisés, mais mêle plusieurs techniques : la photographie, la gravure et le dessin.

Scène de A ma table

  Le film le plus apprécié et sans doute le plus émouvant, est ASE, qu'as-tu fait pour tes enfants? 
Le sigle du titre signifie "Aide Sociale à l'Enfance", ce qui annonce l'atmosphère de ce court métrage. Le réalisateur s'est inspiré d'un témoignage audio et a réalisé les dessins ensuite. La protagoniste exprime sa colère et ses émotions envers l'A.S.E, qui n'a pas su l'aider quand elle en avait besoin. Au contraire, le juge à décidé qu'elle devait rester chez son père, qui la violentait, pour préserver le lien parent-enfant. Elle aurait évité les abus sexuels de son père si la justice l'avait retirée de ses griffes et c'est pourquoi elle entretient une haine et un certain désarroi contre l'institution et son père.
Son histoire a touché tout le public, personne n'est resté de marbre et certains, même, ont versé quelques larmes.

Protagoniste en bleu et son père représenté par le monstre


  D'autres films ont été projetés, mais celui qui est resté en mémoire est sans aucun doute Gardée à vue. Le personnage principal est une jeune femme ayant passé une nuit en garde à vue. Elle nous raconte ici l'horreur qu'elle a vécue  et l'humiliation engendrée par le comportement des policiers :
  • mensonges pour leur faire perdre leurs repères
  • insultes
  • besoins vitaux (manger...) des détenus à la bonne volonté des gardes
  • bruits incessants et éclairages agressifs qui empêchent le sommeil
  • cellules insalubres, sans aération ni hygiène.
Ses droits et sa dignité ont été "bafoués" et ces vingt-quatre heures ont représenté une extrême épreuve mentale.

Cellule de garde à vue

   Pour résumer, les films proposés ont eu pour but de nous faire réfléchir sur des sujets très différents, tragiques et pour la plupart tabous.
La seule déception a été de ne pas avoir pu poser plus de questions et de ne pas être beaucoup plus renseignées sur le métier en lui6même.

Léa Couderc et Maëlis Colombel

3 petits chats

L'aventure c'est l'aventure chapitre II

Enfin l'interview avec Julie Gayet peut avoir lieu...

Interview avec Julie Gayet et Mathieu Busson                                                                         ©Thibault Martial


D'où vient l'idée Visages villages ? 
L'actrice nous répond que cette idée vient du travail d'Agnès Varda : en effet Agnès avait envie de faire ce voyage et Rosalie, sa fille qui est productrice, lui a fait découvrir JR. Ainsi, ce périple est tiré de cette rencontre.

Pourquoi être co-productrice ? 
Pour accompagner les réalisateurs, être leur regard extérieur. La difficulté était de trouver de l'argent même si Agnès Varda était quelqu'un de connu. Julie Gayet dit d'Agnès Varda et de Rosalie qu'elles sont pour elle une "famille" et rajoute qu'elle considère Agnès Varda comme sa "maman du cinéma". Une fois le film fini, Julie Gayet a aidé à programmer le film au festival de Cannes.

Document scénarisé ? 
Le film n'était pas entièrement scénarisé, ils avaient prévu des voyages, mais ils improvisaient en fonction des emplois du temps de l'un et l'autre, comme une fabrication en train de se faire. Le documentaire est plus ou moins écrit "mais s'écrit en se faisant". Tout au long de Visages villages, des références à Godard sont faites, notamment à la fin, qui n'en est pas vraiment une. 

Un message ?
Le message ne vient pas d'elle mais d'Agnès Varda ; pour elle le cinéma est  une œuvre poétique et dans Visages villages elle avait vraiment envie de  quelque chose qui ressemble à la célèbre comptine "marabout, bout de ficelle" c'est-à-partir de "partir, d'aller dans une ville, d'avoir une idée, de rebondir, d'aller ailleurs"... enfin bref de suivre JR. Au travers de ce voyage, Agnès voulait raconter ce qui se passe entre une personne comme elle qui est en train de perdre la vue, de vieillir, plutôt vers la fin de sa vie et un jeune homme au début de sa vie et qui pourrait être son petit-fils. Dans le film, ils sont tous deux photographes dans le domaine du street art. Julie Gayet nous confie également que ce qu'elle aime c'est que le film peut parler "à vous comme à ma grand-mère" (rires).


Julie Gayet présentant Visages villages                                     ©Thibault Martial

 Léa Viellevoye et Lisa Peyrat

mercredi 13 novembre 2019

Film Make Hers (ou l'histoire d'un documentaire féministe)

  Ce matin, après le visionnage du documentaire FilmmakErs, une assemblée de lycéens spécialisés en Sciences Economiques et Sociales assiste à une conférence présidée par les réalisateurs, Julie Gayet et Mathieu Busson au lycée Pré de Cordy. Ils ont présenté leur travail sur les inégalités entre les réalisatrices et les réalisateurs à travers le monde. En effet, depuis 2013 ils ont co-réalisé trois documentaires sur ce sujet. Durant la conférence, ils ont notamment évoqué les récentes accusations  de harcèlement et d'abus sexuels dans le monde du cinéma. Le duo a insisté sur l'importance de la parité, de la diversité à partir de chiffres, qui permettent une véritable prise de conscience. 
 
   Après son intervention, Julie Gayet nous a très gentiment accordé une interview. D'après elle, le mouvement #MeToo aura à long terme d'importantes conséquences sur les mentalités, même si pour le moment elle ne constate pas de changements radicaux dans les esprits. Pour elle, la misogynie présente dans le milieu du cinéma est représentative de la société, elle n'est pas pire que dans un autre domaine. La seule différence qu'y voit la productrice c'est que dans ce milieu, comme dans tous les métiers de l'image, on emploie des jeunes, surtout des jeunes filles. Un rapport de force peut alors rapidement s'installer entre l'actrice  ou la mannequin et le réalisateur, ce qu'elle illustre avec l'exemple d'Adèle Haenel (actrice qui a récemment accusé publiquement un réalisateur d'avoir abusé d'elle)
Julie Gayet nous a confié qu'elle-même a déjà été témoin de comportements inappropriés plus ou moins graves. Au début de sa carrière, elle était méfiante et ne se rendait jamais seule à un entretien ou à un casting. Dans son enfance, Julie Gayet s'identifiait uniquement à des personnages masculins. Elle veut aujourd'hui que les enfants puissent s'identifier à des personnages féminins forts. Le changement, c'est maintenant !
   
Julie Gayet et Mathieu Busson devant les lycéens
  

Alice Kneblewski
Faustine Felez

L'arroseur arrosé

Hier matin, une équipe de France 3 Aquitaine nous a suivis au cours de notre première réunion ainsi que durant les interviews que nous avons effectuées. Notamment celle avec Blandine Bollier, la directrice du cinéma. Durant cet échange, les caméras nous ont filmées, et en être aussi près est sacrément déstabilisant !

Vous pouvez retrouver ces images durant l'émission du JT du 12 novembre dès 18h50.



en pleine interview


Alice Kneblewski
Faustine Felez

A fond

LES CHAUFFEURS, ce côté obscur du festival du film méconnu du grand public.
 Notre mission ? comprendre qui ils sont.
Bingo ! mardi 12 novembre nous parvenons à en trouver un.
Voici l'histoire de Daniel : chauffeur bénévole depuis 7 ans pour le festival du film de Sarlat il est accompagné par neuf autres chauffeurs tous retraités sauf un qui est père de famille et qui utilise ses vacances pour répondre aux besoins des stars (acteurs, réalisateurs...).
En sept ans de métier, ce gentil monsieur en a vu passer des stars, les anecdotes sont donc nombreuses. En voici une :

Story time:
Il y a deux ans, Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg ne voulaient pas sortir de la voiture car il faisait trop froid.
Notre chauffeur a alors passé 20 minutes à discuter avec eux, quelle vie !

Le super chauffeur et son bolide !
Thibault Martial

samedi 17 novembre 2018

A strar is born



Maleaune Paquin, acteur du film Rémi sans famille tient le rôle principal : Rémi. 
 
Du haut de ces 13 ans, Maleaune pendant la séance de questions devient rapidement le premier animateur de cette séance prenant la place d'Antoine Blossier réalisateur du film.
Ainsi grâce à lui nous apprenons que Daniel Auteuil "est un gros nounours" et qu'il ne pouvait pas rêver mieux comme acteur pour son premier film, que les scènes qu'il a préférées tourner sont celles avec les animaux ou encore celles ou il pleure. Le jeune acteur révèle même son secret et avoue que tout le monde pourrait être acteur : "il suffit de vivre la situation".
Antoine Blossier a quand même eu droit à une série de questions qui tout d'abord ne concernaient pas la réalisation mais les animaux. C'est comme cela que l'on sait que Darkness, Capi dans le film, est un chien très facile pour les tournages. En deux, trois prises c'est fini. Au contraire, Titus, Joli-Coeur dans le film, est un capucin plutôt capricieux n'aimant ni son costume ni le réalisateur. Anecdote : Titus met son costume et garde son chapeau, mais quand Antoine dit action, il enlève son chapeau quasiment à chaque fois ! La seule prise durant laquelle Titus doit enlever son chapeau, quand Antoine dit "action", il le garde ! pour le plus grand malheur du réalisateur.
Et pour finir quelques spectateurs, ayant reconnu la ville de Cordes sur Ciel veulent connaitre les lieux de tournage. M. Blossier dévoile donc que les tournages ont eu lieu à Albi et dans l'Aubrac.


Antoine Blossier et Maleaune Paquin en plein échange avec le public
Mathieu Chiotti

vendredi 16 novembre 2018

L'incroyable Histoire du Facteur Cheval

Au Centre culturel, à 13h45, les lycéens ont eu la chance de voir L'incroyable histoire du facteur Cheval de Nils Tavernier.
Ce film raconte la véritable histoire du facteur Cheval, connu pour son palais naïf, "le Palais Idéal", une œuvre qui fut réalisée en 33 ans de travail acharné (10h par jour en plus de son travail de facteur).
Nils Tavernier ne se contente pas de nous montrer la réalisation progressive du Palais Idéal, il nous raconte aussi la vie d'un homme simple issu d'une classe plus que modeste pour qui la vie n'a pas été très tendre. 
En fin de séance, l'équipe de production a répondu aux nombreuses questions des lycéens qui peinaient à se remettre de leurs émotions, certains avaient les yeux rouges, d'autres regardaient Nils Tavernier avec admiration et cherchaient des question pertinentes les mains levées ne tardèrent pas. La curiosité des lycéens fut particulièrement intriguée par la manière dont le réalisateur a réussi à montrer le Palais au début de sa construction. Le réalisateur a expliqué que la porte d'entrée à été reproduite et qu'ils ont redessiner le Palais du facteur Cheval. Il a aussi avoué s'être inspiré de son père pour le rôle du facteur Cheval, et que sa fille fait une apparition dans le film : c'est la petite danseuse de 10 ans qui apparaît à la fin.  

A l'issue de la rencontre, les lycéens n'ont pas hésité à envahir la scène pour rencontrer le réalisateur, des étoiles plein les yeux les propos élogieux et une note maximale sur leur bulletin de vote. Les trois salles qui diffusent le film au cinéma Rex sont complètes : Nils Tavernier frappe fort... Peut-être une future Salamandre ?
 

Ludivine Blanc de La Morinerie, Mélanie Brugues

Fast and Curious



11h00 : rencontre avec le directeur et patron du cinéma de Sarlat, Arnaud Vialle.  il nous a expliqué comment se déroulait l'organisation de ce festival qui débute à la fin du festival de Cannes. Les films, pour la plupart, sont choisis durant le festival de Cannes par Marc Bonduel et Arnaud Vialle.
Inviter des célébrités est parfois compliqué suivant leurs emplois du temps mais jamais aucune célébrité disponible n'a refusé l'invitation.    

Nous lui avons proposé ensuite un quizz sous forme de fast & curious.




extrait du quizz fast&curious avec Arnaud Vialle  


Fast&curious : le speaker est assis face caméra. On lui propose une série de mot à choisir, entre deux options sans lui laisser le temps de réflexion. Le speaker a le droit à un seul joker durant la totalité du quizz (Selon Kombini)


 
Edmond ou Sauver ou Périr
Thomas Soliveres ou Pierre Niney
Radio Valée Vézère ou France Bleu Périgord
Luxe ou aventure
Comédie ou tragédie
Pop corn salé ou sucré
Film ou série
Spielberg ou Tarantino
 De Funès ou Galabru
Apple ou Androïd
Soirée ouverture ou soirée de clôture
Bobine ou numérique
Bière blonde ou bière brune
Film science fiction ou film réaliste
Barbe ou moustache
Salamandre d'or ou César



*rouge = réponse speaker

*vert = le joker


Léa COSSARDEAUX
Lucas VIRGO
Morgan BOYER






Projection

Une belle rencontre ce jeudi au festival : le projectionniste du cinéma et un prestataire vidéo, tous deux très sympathiques ! 
Alain Jouanel, le projectionniste, exerce un métier auquel il n'était pas destiné. Maçon de formation, il est arrivé dans le métier par hasard, pour aider un ami. Maintenant, cela fait 23 ans qu'il travaille aux côtés des machines. 

Laurent Claude, le prestataire vidéo, a transformé sa passion en un métier. Il a commencé par ingénieur du son, avec un studio d'enregistrement mobile, il s'occupait des lives d'orchestres par exemple. Il a fini par prendre contact avec quelqu'un qui lui a proposé en plus du son, d'enregistrer l'image. Maintenant il possède 8 caméras (il a commencé avec une Sony PD170).

Qu'est-ce qu'un projectionniste ? 

C'est celui qui gère la projection, le film et les machines. Les films arrivent de Paris jusqu'au cinéma et ensuite Alain s'occupe de les projeter. 

Qu'est-ce qu'un prestataire vidéo ? 

C'est un métier indépendant du cinéma. il s'occupe de la retransmission des débats. Il installe une régie un peu comme un plateau télé. Le prestataire s'occupe notamment de la retransmission des échanges entre les équipes des films et le public depuis la salle 1 du Rex vers les autres salles.
Merci à ces deux personnes passionnées par leur métier de nous avoir fait découvrir leur univers !


 Alain Jouanel et Laurent Claude pendant l'interview

Clément Ross, Mikaël Pecyna

Le Gendre de ma vie: LE FILM !

ATTENTION ! THE film à ne pas rater vient d'être projeté pour la première fois, pour nous lycéens. Le Gendre de ma vie met en scène Kad Merad, Julie Gayet et Pauline EtienneCe film raconte l'histoire de Stéphane Le Gendre, marié et père de trois filles.
photo durant la scène de la chasse entre père et gendre
A chaque scène, des rires retentissent, et à la fin de la séance un tonnerre d'applaudissements vient saluer la performance des acteurs. Nous vous recommandons vivement cette comédie. Tous les lycéens semblaient ravis de l'avoir visionnée.
ATTENTION SPOILERS !
Bref résumé du film : Kad Merad rêve d'avoir plus de présence masculine à  la maison, il aimerait avoir un gendre. Chose dite, chose faite, on retrouve Guillaume Labbé dans le rôle du rugbyman et gendre idéal, petit ami de Pauline Etienne. Problème : elle le quitte et François Deblock qui incarne le nouveau petit ami, est malheureusement rejeté par son beau-père.
Malgré les nombreuses tentatives, plus farfelues les unes que les autres  pour que sa fille se remette avec le célèbre rugbyman qu'il aime tant, il ne peut l'empêcher de tomber amoureuse de ce jeune gringalet et médecin débutant.

Un échange avec toute l'équipe à la fin de la projection a eu lieu. On peut constater que Kad Merad est particulièrement proche de son public et ne cesse de s'amuser avec lui. Blagues, chansons, accents chtimi, vannes sur les spectateurs : Kad Merad a déployé tout son humour et ses talents d'improvisation. On est redemande !
Photo prise lors des échanges entre les lycéens et l'équipe du film

Léa COSSARDEAUX 

Le fabuleux destin d'Annick Sanson

Le festival ne serait rien sans des petites mains qui à l'arrière organisent de grands évènements !
Annick Sanson en fait partie, elle s'occupe du programme lycéen avec Rafael Maestro, et le délégué général Marc Bonduel. Ancienne enseignante au lycée Pré de Cordy, elle a toujours été proche des élèves. 
Elle précise comment sont sélectionnés les différents lycées : "Il n'y a pas de sélection, les établissements sont pris dans l'ordre d'arrivée des inscriptions. En général, les groupes ne doivent pas dépasser 20 élèves. Par exemple, le lycée de la Réunion est toujours le premier à se présenter, et ce depuis 15 ans." 
Annick, retraitée depuis 7 ans nous explique que travailler au festival lui permet de poursuivre ce qui l'a toujours préoccupée : associer pour les lycéens le travail avec le plaisir des découvertes. "Le festival, c'est une belle aventure ! Nous contactons les gens que l'on veut voir à Sarlat, et tout est en lien avec le film du bac."
Nous lui parlons de sa dernière année avec M. Bonduel : "J'ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec lui car on partage le même but : transmettre à travers le festival, les conférences, les films, les ateliers, etc... l'amour du cinéma, et rendre les adolescents plus heureux, plus riches de connaissances" déclare-t-elle. 
Le festival a tellement grandi, du petit cinéma lycéen à l'évènement international ! Annick en est ravie et reviendra l'année prochaine avec le nouveau délégué : Jean-Raymond Garcia.   

 Annick Sanson, profil Facebook

Blanc De La Morinerie Ludivine, Brugues Mélanie 

jeudi 15 novembre 2018

Sa vie est un long fleuve tranquille

La tortue rouge, un film d'animation de Michael Dudok de Wit, raconte l'histoire d'un naufragé sur une île déserte peuplée de tortues. Ce film a pour but de montrer les grandes étapes de la vie humaine.


 

D'après Michael Dudok de Wit, son film est une animation calme qui reflète sa personnalité mais qu'il ne qualifierait pas de "zen". Il a mis neuf ans à le réaliser, uniquement composé de dessins filmés les uns à la suite des autres afin de "donner vie" à ce film. 
Si ce film reflète aussi bien sa personnalité calme et douce, c'est parce qu'il s'est inspiré d'œuvres qui l'ont marqué et qu'il a particulièrement appréciées mais il s'est surtout inspiré de faits réels de sa vie qu'il a reconnu être : "Une longue histoire que je ne pourrais vous raconter en si peu de temps"
 
AGODI Sofian