L'aventure c'est l'aventure chapitre II
Enfin l'interview avec Julie Gayet peut avoir lieu...
Enfin l'interview avec Julie Gayet peut avoir lieu...
Interview avec Julie Gayet et Mathieu Busson ©Thibault Martial |
D'où vient l'idée Visages villages ?
L'actrice nous répond que cette idée vient du travail d'Agnès Varda : en effet Agnès avait envie de faire ce voyage et Rosalie, sa fille qui est productrice, lui a fait découvrir JR. Ainsi, ce périple est tiré de cette rencontre.
L'actrice nous répond que cette idée vient du travail d'Agnès Varda : en effet Agnès avait envie de faire ce voyage et Rosalie, sa fille qui est productrice, lui a fait découvrir JR. Ainsi, ce périple est tiré de cette rencontre.
Pourquoi être co-productrice ?
Pour accompagner les réalisateurs, être leur regard extérieur. La difficulté était de trouver de l'argent même si Agnès Varda était quelqu'un de connu. Julie Gayet dit d'Agnès Varda et de Rosalie qu'elles sont pour elle une "famille" et rajoute qu'elle considère Agnès Varda comme sa "maman du cinéma". Une fois le film fini, Julie Gayet a aidé à programmer le film au festival de Cannes.
Pour accompagner les réalisateurs, être leur regard extérieur. La difficulté était de trouver de l'argent même si Agnès Varda était quelqu'un de connu. Julie Gayet dit d'Agnès Varda et de Rosalie qu'elles sont pour elle une "famille" et rajoute qu'elle considère Agnès Varda comme sa "maman du cinéma". Une fois le film fini, Julie Gayet a aidé à programmer le film au festival de Cannes.
Document scénarisé ?
Le film n'était pas entièrement scénarisé, ils avaient prévu des voyages, mais ils improvisaient en fonction des emplois du temps de l'un et l'autre, comme une fabrication en train de se faire. Le documentaire est plus ou moins écrit "mais s'écrit en se faisant". Tout au long de Visages villages, des références à Godard sont faites, notamment à la fin, qui n'en est pas vraiment une.
Un message ?
Le message ne vient pas d'elle mais d'Agnès Varda ; pour elle le cinéma est une œuvre poétique et dans Visages villages elle avait vraiment envie de quelque chose qui ressemble à la célèbre comptine "marabout, bout de ficelle" c'est-à-partir de "partir, d'aller dans une ville, d'avoir une idée, de rebondir, d'aller ailleurs"... enfin bref de suivre JR. Au travers de ce voyage, Agnès voulait raconter ce qui se passe entre une personne comme elle qui est en train de perdre la vue, de vieillir, plutôt vers la fin de sa vie et un jeune homme au début de sa vie et qui pourrait être son petit-fils. Dans le film, ils sont tous deux photographes dans le domaine du street art. Julie Gayet nous confie également que ce qu'elle aime c'est que le film peut parler "à vous comme à ma grand-mère" (rires).
Le film n'était pas entièrement scénarisé, ils avaient prévu des voyages, mais ils improvisaient en fonction des emplois du temps de l'un et l'autre, comme une fabrication en train de se faire. Le documentaire est plus ou moins écrit "mais s'écrit en se faisant". Tout au long de Visages villages, des références à Godard sont faites, notamment à la fin, qui n'en est pas vraiment une.
Un message ?
Le message ne vient pas d'elle mais d'Agnès Varda ; pour elle le cinéma est une œuvre poétique et dans Visages villages elle avait vraiment envie de quelque chose qui ressemble à la célèbre comptine "marabout, bout de ficelle" c'est-à-partir de "partir, d'aller dans une ville, d'avoir une idée, de rebondir, d'aller ailleurs"... enfin bref de suivre JR. Au travers de ce voyage, Agnès voulait raconter ce qui se passe entre une personne comme elle qui est en train de perdre la vue, de vieillir, plutôt vers la fin de sa vie et un jeune homme au début de sa vie et qui pourrait être son petit-fils. Dans le film, ils sont tous deux photographes dans le domaine du street art. Julie Gayet nous confie également que ce qu'elle aime c'est que le film peut parler "à vous comme à ma grand-mère" (rires).
Julie Gayet présentant Visages villages ©Thibault Martial |
Léa Viellevoye et Lisa Peyrat
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