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vendredi 15 novembre 2019

Maman j'ai raté Camille Cottin

  11h30, première tentative : Camille Cottin est au téléphone dans la rue. Croyant que l'appel prendra vite fin, nous la suivons pour l'interpeler. Au bout de quelques mètres, nous constatons que le coup de fil s'éternise et nous renonçons. 

  11h50, deuxième tentative :  Chloé et Asma essaient de l'approcher et de lui adresser la parole. Malheureusement, elle n'a pas le temps et doit partir. 

  17h20, troisième et dernière tentative : nous réussissons à l'interroger pendant quelques minutes avant sa conférence avec les festivaliers. Voici les questions que nous lui avons posées :

  Nous : "Votre rôle dans Les Eblouis change beaucoup de ceux dans lesquels nous avons l'habitude de vous voir. Comment avez-vous ressenti ce changement de registre ?"
 Camille Cottin : "J'ai déjà beaucoup joué de rôles dramatiques au théâtre donc ce n'est pas une nouveauté. Ce sont les personnages et les situations qui changent, pas le jeu. C'est le travail de l'acteur de s'y adapter."

  Nous : "La réalisatrice mise à l'honneur pour cette 28ème édition est Agnès Varda. Dans ce cadre nous avons vu des réalisatrices, souhaiteriez-vous un jour passer de l'autre côté de la caméra ? 
  C. C : "Pas pour le moment, j'aime beaucoup collaborer avec les réalisateurs mais cette fonction ne m'attire pas plus que ça."

  Nous : "Aviez-vous déjà  travaillé avec un membre de l'équipe ?"
  C. C : "Oui je connaissais déjà Sarah Suco. Nous avons fait du théâtre ensemble il y a quelques années."

  Nous : "Comment s'est déroulé le tournage ?"
  C.C : "Très bien. Étant donné que j'avais déjà travaillé avec la réalisatrice, je me sentais à l'aise. Le feeling est bien passé avec toute l'équipe."

Avant de partir, elle nous a invitées à aller l'écouter à la conférence qui suivra la projection de ce soir. 

Faustine Felez
Alice Kneblewski
Camille Cottin après l'avant-première

mercredi 13 novembre 2019

Film Make Hers (ou l'histoire d'un documentaire féministe)

  Ce matin, après le visionnage du documentaire FilmmakErs, une assemblée de lycéens spécialisés en Sciences Economiques et Sociales assiste à une conférence présidée par les réalisateurs, Julie Gayet et Mathieu Busson au lycée Pré de Cordy. Ils ont présenté leur travail sur les inégalités entre les réalisatrices et les réalisateurs à travers le monde. En effet, depuis 2013 ils ont co-réalisé trois documentaires sur ce sujet. Durant la conférence, ils ont notamment évoqué les récentes accusations  de harcèlement et d'abus sexuels dans le monde du cinéma. Le duo a insisté sur l'importance de la parité, de la diversité à partir de chiffres, qui permettent une véritable prise de conscience. 
 
   Après son intervention, Julie Gayet nous a très gentiment accordé une interview. D'après elle, le mouvement #MeToo aura à long terme d'importantes conséquences sur les mentalités, même si pour le moment elle ne constate pas de changements radicaux dans les esprits. Pour elle, la misogynie présente dans le milieu du cinéma est représentative de la société, elle n'est pas pire que dans un autre domaine. La seule différence qu'y voit la productrice c'est que dans ce milieu, comme dans tous les métiers de l'image, on emploie des jeunes, surtout des jeunes filles. Un rapport de force peut alors rapidement s'installer entre l'actrice  ou la mannequin et le réalisateur, ce qu'elle illustre avec l'exemple d'Adèle Haenel (actrice qui a récemment accusé publiquement un réalisateur d'avoir abusé d'elle)
Julie Gayet nous a confié qu'elle-même a déjà été témoin de comportements inappropriés plus ou moins graves. Au début de sa carrière, elle était méfiante et ne se rendait jamais seule à un entretien ou à un casting. Dans son enfance, Julie Gayet s'identifiait uniquement à des personnages masculins. Elle veut aujourd'hui que les enfants puissent s'identifier à des personnages féminins forts. Le changement, c'est maintenant !
   
Julie Gayet et Mathieu Busson devant les lycéens
  

Alice Kneblewski
Faustine Felez

vendredi 16 novembre 2018

Pré de Vote

Le public va voter pour le meilleur film, et les lycéens vont attribuer les prix d'interprétation masculine et féminine. 
Nous avons voulu connaître les premières tendances, et voici le palmarès :


Meilleurs acteurs :
1- Thomas Solivérès
2- Pierre Niney
3- Vianney

Thomas Solivérès


Meilleurs films :
1- Edmond
2- Sauver ou Périr
3- Ma mère est folle
  


Affiche d'Edmond
  
COTTAZ Loïs, GAVARD Louane

Epic - La bataille du Renoir

Comme prévu notre équipe spéciale "photo call" était au rendez-vous à 19h au Renoir. Sur place l'organisation vrille  et la guerre s'engage car de nuit, les photos se font dans le couloir. Bien décidés à obtenir leurs photos, nos invincibles photographes se positionnent rapidement dans la bataille. Cliché après cliché, ils résistent face à l'armée de journalistes. Pour finalement revenir avec leur trophée que voici !

Camille Chamoux et Patrick Cassir dans les couloirs du Renoir
 
Mathieu Chiotti et Célia Mezergues

Le meilleur des films du bac

Mercredi soir ont été diffusés au centre culturel les court-métrages présentés par les terminales en option cinéma au baccalauréat 2018 et retenus pour le concours du festival du film de Sarlat. Ils passeront devant un jury et le meilleur film sera récompensé vendredi soir à 18h15.
Alors que certains films penchaient vers l'humour, d'autres laissaient plus à réfléchir, comme celui du lycée Pré De Cordy, Egemoniaque

Nous avons interrogé un des acteurs, Jordan Blaya, et une des élèves en charge de la réalisation, Adèle Deshayes
"D'abord on a réfléchi à ce qu'on voulait faire, on était très nombreux pour un seul groupe : 10 terminales ! Donc on avait plein d'idées !" commence la jeune étudiante.
"Ensuite on s'est concentré sur le scénario, par petits groupes de 3 ou 4 chacun sur un personnage. De ce fait il était très travaillé, voire trop sachant qu'on a dû supprimer un personnage et beaucoup de texte, c'était trop long." 
"La veille du tournage, les élèves m'ont proposé en urgence de jouer dans leur court-métrage car les acteurs professionnels demandés les avaient lâchés au dernier moment. Bien sûr j'étais partant, pour le jeu, pour les dépanner mais aussi pour le message transmis par l'histoire..." explique Jordan. 

Effectivement, l'histoire traite d'une dystopie dans laquelle les gens choisissent leur progéniture selon leurs désirs, et en fonction de leur classe sociale. Les enfants sont considérés comme des objets. Le personnage de l'acteur interrogé, déjà peu estimé, va s'enfoncer dans la médiocrité par ses choix plus que critiquables, alors qu'il voulait au contraire s'élever. 

Adèle nous raconte également comment se sont déroulées les épreuves du baccalauréat. En plus du cours-métrage envoyé à un jury, les adolescents ont dû préparer un dossier personnel sur leur année, faire une analyse de leur réalisation, et passer à l'oral. Si les élèves doivent donner d'eux-mêmes, la jeune fille était très heureuse de nous parler, passionnée par ce qu'elle nous disait. "Ça m'a permis de grandir, de m'orienter dans la vie."

Une dernière anecdote d'une professeure, Mme Tirado, devenue actrice le temps d'une heure : "Tourner avec les élèves, c'est une bouffée d'air frais qui permet de couper avec le lycée, de rentrer dans d'autres univers et histoires. Et puis c'est chouette d'inverser la relation prof-élève, j'apprends plein de choses et l'ambiance est toujours cool !"

 Jordan Blaya et Adèle Deshayes

Blanc De La Morinerie Ludivine, Brugues Mélanie

jeudi 15 novembre 2018

Total photo call

Nouvelle opportunité offerte à notre duo de blogueurs ! Après le "photo call" de mardi du film Edmond grâce à une écoute de conversation, aujourd'hui un calcul de départ de taxi leur permet d'avoir un horaire d'arrivée et une approximation du "photo call". Tous au Renoir pour voir les acteurs du film Le gendre de ma vie !
13h : arrivée au Renoir
13h10 : nouvelle rencontre avec Pierre Niney
13h30 : apparition des journalistes 


Rassurés le duo attend patiemment l'arrivée des acteurs fier de leur calcul... Encore 45 longues minutes d'attente avant de voir enfin Julie Gayet sortir de sa voiture après 5h de trajet depuis Avignon. Le reste de l'équipe arrive peu de temps après. Un nouveau "photo call" s'offre à notre duo de veinards.
Après 400 photos de l'équipe du film, nous repartons ravis. Mais notre duo ne va pas s'arrêter là, rendez-vous pour un nouveau "photo call" à 19h !

de gauche à droite : François Dessagnat, Pauline Etienne, Kad Merad et Julie Gayet
Mathieu Chiotti et Célia Mezergues

Sauver ou périr ?

Sauver ou périr, le film de Frédéric Tellier avec Pierre Niney et Anaïs Demoustier, a envahi d'émotions le public du cinéma de Sarlat lors de sa diffusion. 
En effet ce film raconte le malheureux accident de travail du sergent chef des pompiers de Paris, Franck Pasquier, qui va devoir après deux ans d'hôpital essayer de se reconstruire une vie en oubliant sa passion pour son ancien métier, ce qui ne va pas être facile. 



La scène de l'incendie et celle qui montre le bain antiseptique que donne les infirmiers à Franck sont les scènes qui ont le plus marqué les spectateurs. Cette réaction du public est compréhensible car ces scènes sont particulièrement violentes et très émouvantes.
A la fin de la projection, les acteurs ont été invités à venir sur la scène et ont été chaleureusement accueillis par le public qui a pu poser des questions.
Sylvain,un spectateur a qualifié de "juste et parfait" le jeu d'acteur de Pierre Niney et a salué le travail des bleus (gendarmes), des rouges (pompiers) et des blancs (médecins) comme il a su les surnommer. 
Une lycéenne, Nour, aussi présente dans le public avait remarqué quelques ressemblances entre Franck Pasquier et le personnage de Romain Gary dans La promesse de l'aube (film présenté l'an dernier) et a questionné l'acteur à ce sujet qui lui a répondu qu'il travaillait pourtant ces rôles d'une manière radicalement différente. Pour ce rôle, Pierre Niney confie avoir subi un entrainement très physique.
Pour finir un des pompiers présents dans la salle a demandé à Pierre Niney s'il pourrait intégrer réellement le corps des pompiers, ce dernier lui a répondu :"Non, car il faudrait refaire de la muscu !".

Une question concernant les projets futurs des acteurs a été posée , ALERTE SCOOP, nous retrouverons Pierre Niney dans une comédie romantique début janvier. 

Mathieu Chiotti Célia Mezergues   Louane Gavard Lois Cottaz Mikaël Pecyna, & Sofian Agodi

mercredi 14 novembre 2018

Les Hommes du feu


 Pierre Niney pensif

Pierre Niney, acteur principal du film Sauver ou Périr avait rendez-vous cette après-midi avec les pompiers de la caserne de Sarlat. Après quelques minutes d'attente, il arrive enfin ! Accompagné d'Anaïs Demoustier, ils ont salué les chefs de groupement, les pompiers professionnels et volontaires. Les journalistes se sont rués sur Pierre Niney et nous n'avons pas eu le temps de le questionner. L'équipe du film est ensuite allée vers les Jeunes Sapeurs Pompiers (JSP), ils les ont salué, puis l'acteur principal a pris des photos avec tous les pompiers. Il a par la suite signé des autographes, les journalistes ne l'ont pas lâché. Par chance, nous avons tout de même réussi à avoir un bout d’interview. 

Dans cette interview, nous apprenons qu'il trouve que  le métier de pompier est "formidable". Pour lui, ces soldats du feu ont un métier hors du commun, ils aident et sont à l'écoute de tous. L'immersion qu'il a vécue pour le film a été pour lui très enrichissante, car il a pu incarner son rôle d'acteur le plus fidèlement possible, même si pour lui ce fut un challenge physique. 

"Ce métier est bénéfique pour les Jeunes Sapeurs Pompiers, qui deviendront ou non professionnels, car il apporte de nombreuses valeurs."


Pierre Niney et Anais Demoustier entourés de l'effectif de la caserne de Sarlat

Célia Mezergues et Mathieu Chiotti

Mais où sont les festivaliers ? Journée 2

Mission numéro 2 : suite du reportage photo à la recherche de la moindre activité dans le Festival du Film de Sarlat. Les matinées restent très calmes...

Les rues sont si calmes, que sans en être informés, on ne peut pas deviner qu'il y a un festival du film. 
Seuls quelques MANCAV tournent un court métrage dans la traverse de Sarlat.


Pour la suite de la journée les activités ont été plus dynamiques avec la rencontre de Pierre Niney et Anaïs Demoustier à la caserne des pompiers pour leur film Sauver ou périr.




Cette rencontre fut brève mais très chaleureuse, Pierre Niney et Anaïs Demoustier sont des acteurs accessibles car ils répondent aux nombreuses questions des Jeunes Sapeurs Pompiers. Tous les deux sont très sensibles aux métiers à risques.

  Sofian Agodi & Elodie Pourchet

L'interview qui ravit

Grâce à l'autorisation de l'attaché de presse de l'équipe d'Edmond et le film fini, notre équipe de trois soldats a obtenu une interview VIP ! Confortablement installés et le micro à la main, l'échange a pu commencer sur le ton de la rigolade. 

L'équipe d'Edmond (prise par Loïs)

Pour débuter, les acteurs nous ont dit qu'être en ouverture du Festival du Film était chouette,  un honneur, "une chance sur laquelle ils surfent" a dit Tom Leeb. Quant à Lucie Boujenah, elle trouve ça flatteur, et Tom aussi car le premier film "met le ton" selon lui, il met les spectateurs dans l'ambiance. La barre a été placée haut cette année.

Nous étions curieux de connaitre leurs meilleurs souvenirs de tournage. Lucie a déclaré avec humour que le sien était lorsqu'elle avait enfin réussi à "pécho" Thomas Solivérès après avoir tourné une scène. Mais plus sérieusement, elle a à peu près tout aimé, principalement les scènes tournées dans le théâtre, car elles étaient tournées dans leur continuité, il y avait peu de coupures et ils étaient tous ensemble, comme au vrai théâtre. Mais, un des moments difficiles fut la scène du balcon sous un froid glacial : ils étaient congelés et ils parlaient un charabia tel que "awoartra" comme elle l'a si bien dit). 

Une question nous effleurait les lèvres : les personnages étaient-ils tous réels? Thomas Solivérès nous a appris que non. Certains personnages ont en effet existé, d'autres non, d'autres sont un mélange de deux personnages, d'autres ont été améliorés ou modifiés. C'est une "fiction réaliste" comme l'a précisé Thomas. La vraie part de fiction c'est qu'Alexis s'est inspiré de l'histoire de Cyrano, mais il y a apporté des éléments de la pièce pour créer la vie d'Edmond. Et enfin, le tournage a duré deux mois, alors que la conception du film (qui a d'abord été une pièce de théâtre) a duré quinze ans... Bravo Alexis ! 

Cette équipe de professionnels a très bien su nous accueillir, avec gentillesse, humour et bienveillance. On espère les revoir très vite à Sarlat pour encore plus de découverte, d'échanges, et pourquoi pas un film encore meilleur - si cela est possible. 

COTTAZ Loïs, CHIOTTI Mathieu, GAVARD Louane


Edmond le magnifique

Affiche du film,  site du Festival du Film 
Qui dit soirée d'ouverture, dit super film, ou encore super équipe, super public, super ambiance. Le film présenté, Edmond d'Alexis Michalik retrace la vie d'Edmond Rostand, créateur de Cyrano De Bergerac. Malgré sa vie difficile, les problèmes de son entourage et son manque d'inspiration, il va réussir à écrire une pièce à laquelle personne ne croyait. Ayant rencontrer l’inspiration sous les traits de Jeanne, Edmond va être efficace et rencontrer le succès.  Mêlant suspens, humour et amour, le film nous transporte au XIXème siècle avec des décors et un réalisme spectaculaires, tout en rendant hommage au théâtre français.


La salle 1 pleine à craquer (prise par Louane)
Le public,  plus enthousiasmé que jamais, a éclaté nos tympans avec un tonnerre d'applaudissements. Lors du débat, plusieurs spectateurs ont félicité les acteurs et le réalisateur pour leur performance. Il y a eu des "vous faites honneur au cinéma français", "Alexis, vous avez choisi les meilleurs","soirée superbe, bravo!" et "vous avez du panache, continuez de faire vivre le cinéma français!" L'ambiance du débat était très détendue, et les acteurs s'amusaient tout en répondant aux quelques questions. 




Pour conclure, ce film qui sort le 9/01/2019 est touchant, amusant, et superbe. C'était une soirée agréable qui a ouvert ce festival, augurant d'une cuvée prestigieuse !

L'équipe du film lors du débat (prise par Loïs)
COTTAZ Loïs, GAVARD Louane, CHIOTTI Mathieu

Il faut sauver les soldats blogueurs


 Thomas Solivéres et Lucie Boujenah en plein direct

Une fois de plus, nos soldats Loïs et Louane attendaient dans le cinéma, l'arrivée des acteurs du film Edmond. Bien installés sur les canapés de France Bleue Périgord. Un troisième soldat arriva. L'équipe de blogueurs enfin réunie, était bien décidée à avoir une interview ! Lors d'une publicité à la radio, le groupe ne laissa pas le temps à Thomas Solivéres de prendre une pause, et se jeta sauvagement sur lui, pour obtenir un rendez-vous. Charmé par leur enthousiasme, Thomas envoya son attaché de presse qui programma une interview après le film et le droit de rentrer pour la cérémonie d'ouverture.C'est ainsi que commença la folle soirée de nos 3 soldats. Merci Thomas !

Mathieu Chiotti, Célia Mezergues, Louane Gavard et Loïs Cottaz

mardi 13 novembre 2018

Les Beaux Gosses

SOLIVERES Thomas, BOUJENAH Lucie, MICHALIK Alexis et LEEB Tom 
posant pour les photographes

Devant l'équipe du film Edmond, la réaction de Célia fut, le moins qu'on puisse dire.... enthousiaste : 

"Ils sont trop beaux gosses les gens !!!"


 Théorie rapidement validée par le reste du groupe.

Mathieu Chiotti, Célia Mezergues, Loïs Cottaz et Louane Gavard

Celles qui murmuraient à l'oreille des blogueurs

Lors d'une interview effectuée à l'hôtel Le Renoir, Célia et Mathieu ont entendu "à 16h30". Mais qu'est ce qu'il va se passer à 16h30 ?

Nous nous sommes alors tous les quatre dirigés vers l'hôtel afin d'éventuellement voir ou même participer à un événement à cette heure précise. Des photographes se préparaient et nous nous demandions pourquoi, lorsque l'équipe du film Edmond est sortie du bâtiment. Composée d'Alexis Michalik, Thomas Soliveres, Tom Leeb et Lucie Boujenah, ils ont posé pour les photographes. 

Nous avons eu le temps de prendre plusieurs clichés, les journalistes nous ont bien accueillis, et même pris en photo. A croire que les lycéens de Pré de Cordy sont des stars...

Moralité : toujours laisser traîner une oreille ! 
 
Thomas Soliveres, Lucie Boujenah, Alexis Michalik, Tom Leeb (photo de Loïs)

Le trio d'Edmond (photo de Célia)


GAVARD Louane, CHIOTTI Mathieu, MEZERGUES Célia, COTTAZ Loïs

vendredi 17 novembre 2017

L'épopée au Renoir, épisode 4

 
Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg. Photo d'Emmanuelle Thiercelin, photographe officielle du Festival


Précédemment, dans l'Epopée au Renoir, Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg choisissaient entre théâtre et cinéma.
Blogbusters : Selon vous, qu'est ce qui est le plus difficile dans le métier d'acteur ?


- Pierre (en riant) : Eric Barbier (note des blogueurs : Eric Barbier est le réalisateur de La promesse de l'aube).


- Eric : Et moi je suis pas invité alors ? C'est dégueulasse, vous voulez que les acteurs mais je comprends, je comprends !


- Pierre : On veut du glam, on veut du rock !


- Eric : Ouais et puis voir les acteurs c'est plus marrant que de voir un vieux schnock, bon alors je vous laisse. 


- Charlotte (sérieuse, elle au moins) : Pour moi, le plus dur ce sont les trous entre les films, c'est de pas savoir ce que je vais faire. Car il y a forcément des périodes de creux, et puis parfois on sait pas ce qu'on va faire. 
(Devant nos têtes un peu perplexes, Charlotte explique ce que sont les "trous" : une période d'incertitude entre deux films.)


- Blogbusters: On dit souvent que c'est un métier incertain, est-ce que c'est vrai ?


- Charlotte : Moi j'ai grandi avec cette idée, mes parents m'ont vraiment mis en garde, ils avaient tellement peur que je prenne la grosse tête qu'ils m'ont toujours dit que ça pouvait s’arrêter du jour au lendemain. Quand on commence enfant, en général quand on est adulte ça ne continue pas. J'étais méfiante et j'avais peur de ne pas assumer le métier, donc je disais que je ne savais pas si je voulais vraiment être actrice ou pas. C'était juste par peur d'être humiliée à l'idée d'être recalée. J'ai toujours cette peur.

-Blogbusters : Et à l’inverse qu’est-ce qui vous paraît le plus facile, qu'est-ce qui est le mieux dans votre métier ?


-Pierre : Alors... comment dire... Il existe des acteurs qui ont le luxe de  travailler, qui ont le choix de raconter des histoires différentes, dans des styles différents, et ça, je trouve que c'est génial. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde, malheureusement. Le mieux, pour moi, c'est la réaction du public. Quand les gens sont chaleureux, viennent me voir, me disent "ah là j'ai adoré ce que vous avez fait", ça reste quelque chose d'assez merveilleux.


Ne manquez pas en fin de journée le dernier épisode de la saga L'épopée du Renoir. 


Juliette Louf, Zélie Geoffroid, Mathieu Léal

Ma première fois

Un film marocain, intense, touchant... En effet c'est l'œuvre de Nabil Ayouch, Razzia, dans laquelle il montre les libertés individuelles bafouées au Maroc, à deux époques différentes en 1982 et de nos jours.

Les acteurs interprètent des rôles qui ont été inspirés par des personnes réelles, qui luttent pour la liberté. Elles ont un  réel désir de s'assumer, de se libérer, de s'exprimer.

 Maryam Touzani répondant aux questions
Un spectateur : "Est-ce un film Politique ? "

Maryam Touzani :  "Le cinéma engagé est forcément un cinéma politique".

Maryam (alias Salima dans le film, actrice pour la première fois) était présente lors de la conférence de presse, après la projection du film (ce qui ne fut pas le cas du réalisateur Nabil Ayouch, reparti au Maroc). Elle a pu répondre à quelques questions.
 
Un spectateur : "Quelle a été la scène la plus dure à jouer pour vous ?"
 
Maryam : "La scène la plus dure à jouer a été celle de l'avortement, je venais d'apprendre la veille que j'étais enceinte dans la vraie vie."
 
C'est donc un premier film, et un premier bébé pour Maryam Touzani !  Félicitations !
 
Avec une salle bien remplie de lycéens pour cet évènement ! (la conférence bien entendu...)



Conférence au Centre culturel 


 Mélissa²

jeudi 16 novembre 2017

L'épopée au Renoir épisode 1

 
Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg
Nous avons eu la chance d'interviewer dans l'intimité Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg. Nous allons vous faire partager notre expérience sous forme de feuilleton.
 
-Blog : Si vous n'aviez pas fait acteur/trice, qu'auriez-vous fait, aviez-vous une idée en tête ? 
- Charlotte : Moi j'ai commencé à 12 ans, je n'avais pas encore de métier en tête, je ne m'étais pas posé de questions. C'est arrivé et après j'ai continué. Puis est arrivé mon premier film et un premier titre de musique, Lemon Incest. 
 - Pierre : Moi je voulais faire pilote de ligne. J'avais 11 ans et puis j'ai découvert que j'étais daltonien, nul en maths et myope, le package quoi ! c'était vraiment mort pour tout ce qui est pilote. Mais aujourd'hui si je devais faire un autre métier, je ferais de la musique.
-Blog : Vous en pratiquez un peu ?
- Pierre : J'en fais un tout petit peu, j'ai des amis qui sont très bons musiciens. Je sais jouer un peu de batterie et un peu de guitare, les basiques.
-Charlotte : Et ton autre instrument là ? 
- Pierre (très étonné) :  Mais comment tu connais ? Ah oui, je l'ai acheté pendant qu'on tournait, c'est un hang drum, ça c'est un instrument assez mystérieux, c'est très cool comme instrument, donc j'ai commencé ça.
 -Blog : Quel a été l'élément déclencheur de votre carrière d'acteur/trice?
Vous aimeriez savoir? La suite au prochain épisode de l'épopée Renoir. 
Mathieu Leal, Juliette Louf, Zélie Geoffroid

dimanche 13 novembre 2016

Le club des 5.


Nous avons été ravies de voir le nouveau film de Magaly Richard-Serrano, La fine équipe (réalisatrice du film Dans les cordes) avec Doudou Masta, Annabelle Lengronne, Ralph Amoussou, Jackee Toto et William Lebghil. C'est l'histoire de Omen (William Lebghil) un grand fan de Stan (Annabelle Lengronne) et de son groupe de rap qui galère. Quand Stan cherche un "chauffeur polyvalent à tout faire", Omen propose alors ses services et enfin il est engagé dans le groupe dont il est fan. Pour autant il ne sera pas accepté facilement comme un membre du groupe.  

Après la projection du film, s'est tenue la rencontre avec l'équipe du film. Les acteurs et la réalisatrice ont répondu aux questions des lycéens plusieurs questions très intéressantes ont étaient posées comme : " Est ce que ça vous fait peur d'être attaché à un rôle, à un personnage comme par exemple Slimane pour William, vous n'avez pas peur que les gens ne vous reconnaissent que pour ce rôle?" 
William:" Non je n'ai pas peur de ça et justement je pense que d'avoir fait ce film montre aux gens qui pensaient que je n'étais que Slimane que je peux faire autre chose. C'est un rôle que j'ai beaucoup aimé mais il faut savoir jouer d'autres personnages et c'est tout là le métier d'acteur."
Un lycéen dans la salle:" Est ce que vous allez sortir une bande son du film? Parce que vraiment les chansons sont superbes!"
Magaly: "Alors oui, nous avons prévu de sortir une bande son en même temps que le film donc le 30 Novembre prochain, elle sera disponible sur itunes."
Après ces quelques questions, l'équipe n'a pas échappé à la traditionnelle séance de dédicaces.

De gauche à droite: Doudou Masta, Jackee Toto, William Lebghil, Annabelle Lengronne, Magaly Richard -Serrano (derrière).


Pour finir notre festival sur une belle note, nous avons la chance d'avoir une interview privée avec l'équipe du film à l’hôtel Le Renoir, nous attendons donc quelques minutes devant l'hôtel (où nous tenons compagnie à Reda Kateb en train de fumer dehors !). Et puis arrive l'équipe du film avec qui nous avions rendez-vous, nous nous installons et l'interview commence (nous ne sommes pas les seules à vouloir poser des questions car plusieurs autres personnes nous accompagnent)
Une dame: "Comment avez vous fait pour savoir rapper aussi bien alors que vous n'êtes pas rappeurs ?" 
Jackee:" Vous savez moi je ne rappais jamais à part comme tout le monde sous la douche et ce film m'a appris que rapper ça ne s'invente pas, que c'est très technique. "


Magaly: "Nous avons fait appel à Oxmo Puccino qui est quand même le top du top dans le domaine du rap français et il nous à coaché, à la base il n'y avait que Doudou qui savait rapper."

Doudou:" Oui, je suis le seul qui sais rapper et au final dans le film je suis le seul qui ne rappe pas (rires)! J'ai fait une carrière de rap pendant 15 ans et c'est ça qui m'a emmené vers le cinéma."

Marie-Lou: "Justement, combien de temps avez-vous travaillé avec Oxmo Puccino pour arriver à ce résultat-là ? "

Annabelle: "En tout, je pense que nous avons du mettre un mois ou un mois et demi, c'est allé très vite. Doudou nous a aidé aussi et Oxmo a coaché différemment chacun de nous, il à travaillé avec notre caractère, par exemple moi dans mon rap je suis assez agressive et ça correspond tout à fait à mon personnage."

Une autre dame : " On voit dans le film des artistes qui galèrent et qui du coup sont obligés de faire des petits boulots, est ce que ça vous est arrivé d'en faire vous aussi ? "

Magaly:" Vous savez, j'ai mis beaucoup de temps avant de pouvoir faire ce que je voulais, mon premier film je l'ai fait à 30 ans du coup j'ai eu beaucoup de petits boulots : j'ai par exemple bossé a la Fnac, je pense que tout le monde ici à fait des petits boulots" (elle se tourne vers les autres).
William:" Moi, j'ai travaillé dans un hôpital psychiatrique".
Doudou:" Tout s'explique!"
Fou rire général!
William:" Haha non mais je triais les médicaments, c'était pénible mais je le faisais pour pouvoir payer une pièce de théâtre que j’organisais et je me suis bien débrouillé parce qu'à la fin j'avais assez gagné d'argent avec mon boulot et les entrées de spectacles pour payer les décors et tout ce qui va avec. Je n'avais pas payé les acteurs car ils étaient venus bénévolement."

Après cette belle anecdote, nous nous quittons et souhaitons bon courage à toute l'équipe pour le suite du festival et pour la réussite de leur film.
   Marie-Lou Cosse et Pauline Malet-Bouvet





vendredi 11 novembre 2016

La Confession

C'était la première projection publique en présence de l'équipe du film. Le réalisateur qui n'est autre que Nicolas Boukhrief était présent ainsi que le producteur du film.

Au début de l'histoire une vieille femme  se confesse sur son lit de mort auprès d'un jeune prêtre. Un flash-back nous ramène des années plus tôt.
Nous sommes en 1945 au moment de la libération,  Barny (interprétée par Marine Vatch), une jeune femme communiste, résistante et athée, rencontre le nouveau prêtre de son village, Léo Morin (Romain Duris), un prêtre intriguant pour elle.
Curieuse, elle se rend à l'église chaque jour afin de le voir et le défier sur ses convictions. Petit à petit, elle sera prise à son propre jeu et tombera amoureuse de lui. Sa vie sera tellement bouleversée par cette rencontre qu'elle se convertira à la religion.  Est-ce par amour? chacun se fera son opinion. Barny est également mariée, mais son mari est prisonnier depuis le début de la guerre. Elle est la mère d'une petite fille qu'elle fait garder afin de pouvoir accueillir des réfugiés.
Barny est un femme têtue, courageuse, mystérieuse, solitaire.
Le père Morin aimant et généreux suscite, quant à lui,  toute l'attention des femmes du village mais semble n'en regarder qu'une, contre son gré, Barny.
C'est un film où s'entrelacent drame et amour.

@ purepeople.com


L'histoire est  profondément touchante, nous promenant entre espoir et tristesse. Trois spectatrices nous ont confié avoir été émues par cette histoire d'amour.

Une jeune lycéenne nous avoue :" Le film donne à réfléchir sur la vie, qu'on soit catholique ou pas peu importe. la religion dans le film bien que le personnage principal soit un prêtre n'est pas aussi présente qu'on pourrait le penser, enfin disons que le réalisateur ne porte aucun jugement sur les catholiques ou les athées. c'est un film très subtil".

Une spectatrice : "Je ne pensais pas aimer ce genre de film, et en fait je suis tout simplement bouche bée, face à une telle femme. Un film dramatique mais en même temps si léger, paradoxal".

Une autre : "J'ai tout simplement adoré, même si je ne suis pas contente de la décision du prêtre à la fin. Je suis assez triste actuellement, mais j'ai adoré, c'est un film à voir !".

A l'issue de la projection, le réalisateur prend la parole et en dit plus sur le choix des acteurs. Il souhaitait absolument que Romain Duris interprète le Père Morin, il trouve que c'est un acteur talentueux, parfait pour ce rôle.
Il  pensait Marine Vatch trop jeune pour le rôle de Barny, qui est un personnage intriguant et mystérieux. Elle fut, selon lui, parfaite dans le rôle.
Il explique que ce film est une adaptation du roman "Léo Morin ,prêtre" de Béatrix Beck. Nicolas Boukhrief  a fait une libre interprétation  de ce roman qu'il jugeait trop complexe.
Enfin le prêtre de Sarlat a pris la parole, devant une salle comble. il dit avoir adoré le film, qui donne une bonne image de la religion en général, "une jolie façon d'aborder le sujet sans l'aborder" 
Un joli film qui questionne chacun d'entre nous.

Lola Marie Tomassetti