vendredi 17 novembre 2017

Au revoir les enfants

La semaine du blog se termine et visiblement, tout le monde en sort enchanté. 

Alors, quand l'un des profs reçoit ce joli message de la part de Valentin, on ne résiste pas à l'envie de le partager avec vous : 

"Je tiens tout d'abord à vous remercier pour m'avoir donné l'occasion de participer au Festival du Film de Sarlat par le biais du blog. 
Pendant trois jours, j'ai rencontré des personnes extraordinaires, que ce soit par le biais d'interview ou par hasard. 
J'ai réussi à grandir dans le monde de l'audiovisuel avec le montage de plus de deux heures d'interviews, ou de conférences. 
Je tiens également à remercier toute l'équipe du blog, Chloé, Sarah, Thomas, Mathieu, Zélie, Juliette, Sharon, Simon, Hugo, Martin, Lise, et les Mélissa et bien entendu, les enseignants et les encadrants. 
J'ai passé trois jours merveilleux dans une ambiance toujours joyeuse et bon enfant. J'espère participer au Festival l'année prochaine, peut-être en tant que bénévole. 
J'ai, au final, dormi neuf heures sur trois jours, pour faire un maximum de montages, d'articles pour le blog, qui est le moyen le plus sympa de faire partager l'aventure du Festival. 
Alors, bravo à tous. 
Merci et encore merci!" 

Prison break

16h30.

Après un sermon de Mme Jelowicki, Martin et Hugo s'empressent de commencer leur prochain article : ils s'empressent d'enfiler leur manteau, s'empressent de vérifier l'appareil photo, s'empressent de descendre vers la sortie....
Mais là c'est le drame, la porte est fermée à clef et les deux acolytes se trouvent bloqués.
Vite allons chercher Mme Huguet!


Mme Huguet en plein désespoir

Cela ne fonctionne pas.

Choix cornélien: rester enfermés au QG, ou emprunter la petite porte qui pue.

Que vont-ils décider ? 

Zélie Geoffroid, Hugo Pradellou et Martin Malaurie

A bras ouverts

Maëva et Julien de l'équipe d'accueil
 
Vendredi après-midi au Centre culturel de Sarlat. Un petit moment de répit pour l'équipe d'accueil. C'est là que nous rencontrons Maëva et Julien, deux bénévoles pendant la semaine du Festival.
 
Maëva et Julien sont deux anciens élèves du lycée Pré de Cordy, et c'est avec beaucoup d'enthousiasme qu'ils se sont proposés pour participer à l'édition 2017 du Festival. Avec deux autres jeunes, Jules et Jordan, ils constituent l'équipe d'accueil chargée de mettre de l'ambiance au Centre culturel et dans la salle P. Denoix. Julien a participé pendant trois ans en tant que lycéen au Festival : il connaît les lieux ! Maëva quant à elle participe pour la première fois à l'événement, heureuse de pouvoir se rapprocher un peu du monde du 7e art.

Leur mission est essentielle : apporter les micros aux élèves qui posent des questions aux acteurs et aux intervenants ! Mais ils prennent aussi en charge l'accueil des lycéens et des autres festivaliers lors des projections, des conférences, des rencontres... Un travail passionnant mais aussi éprouvant : leurs journées commencent à 9 heures et finissent uniquement lorsque la salle ferme, plutôt aux alentours de minuit. Sans compter le stress, le bruit, la fatigue, les sollicitations incessantes des jeunes qui se pressent au Centre Culturel... Pourtant, leur motivation est intacte, et ils sont prêts à tout pour gérer les problèmes et apporter une ambiance conviviale... Et toujours avec le sourire !

Merci pour votre accueil !! 

Mélissa²

L'épopée au Renoir, dernier épisode

Nos fringants blogueurs et les acteurs

Nous nous retrouvons aujourd'hui pour le dernier épisode de notre feuilleton.


- BlogBusters : Quel est le rôle que vous rêveriez d'avoir ?

- Pierre : Je dirais un méchant dans James Bond.

- Charlotte : Moi, c'était Anne Franck, mais c'est un peu tard.



- BlogBusters : Je pense qu'ils sont capables de faire un film Anne Frank 20 ans plus tard. 

- Charlotte : Je ne suis pas sûre. 

- Pierre : Ça va être mal accueilli je pense ! 


- BlogBusters : Est ce que vous avez des projets, est ce que vous vous imagineriez de l'autre côté de la camera ?


Pierre : Moi j'aimerais bien d'ici un an ou deux, pouvoir réaliser mon premier film, donc j'écris...


- BlogBusters : Vous le présenterez à Sarlat ?   
 
- Pierre : Avec plaisir si je peux venir je viendrai, un public jeune et cinéphile, c'est top. 
 
- Charlotte : .... 


- BlogBusters : (et oui Zélie a coupé la parole à Charlotte Gainsbourg) Quel le rôle dans lequel vous vous êtes les plus reconnus, où vous avez trouvé le plus de votre personne ? 

- Charlotte : Bizarrement je trouve qu'il y a beaucoup de moi dans le rôle, même si a priori, ça ne parait pas. (Elle parle de La promesse de l'aube
 
- Pierre : Il y des bouts de moi  un peu dans chaque film, enfin j'espère.  

- BlogBusters : Une chose à nous apprendre à propos de votre métier ? 
 
- Charlotte : Je suis pas très bonne pour donner des conseils. 
 
- Pierre : Vous apprendre un truc.. hum.....
 
-  BlogBusters : Quelque chose à retenir ? 

 
- Pierre : Qu'est que c'est quand quelqu'un sur un plateau dit "on va changer de cailloux", par exemple.


- Charlotte : (rires)

 
- Pierre : Ça je peux vous l'apprendre, ça veut dire que l'on va changer d'optique. Voila j'ai essayé de vous donner n'importe quoi qui m'est passé par la tête. Après vous apprendre une leçon..... Vraiment bien sentir ce métier, c'est dur. Le seul truc que j'arrive à me dire, c'est qu'il n'y a jamais de règles, c'est assez compliqué de donner des conseils à part de travailler et voir des films, c'est bien.


- BlogBusters : Est ce que vous vous voyez vieillir dans le cinéma ?

-  Pierre : J'aimerais bien avoir cette chance, c'est inspirant, c'est génial, mais vieillir dans le cinéma, je trouve ça dur.

-  Charlotte : Si tu passes à la réalisation, c'est..

- Pierre : Ouais c'est bien, comme ça, hop.

 
- BlogBusters : J'ai une dernière question, est ce que vous auriez des conseils pour des ados ayant des rêves plein la tête, qui aimeraient faire comme vous?

- Charlotte : Vouloir être acteur ?


- BlogBusters : Oui.

- Charlotte : Un conseil ?

- BlogBusters : Oui.

- Charlotte : Il faut le faire. Je n'ai pas fait d'école, donc je sais pas s'il faut en passer par là, mais c'est vrai que j'ai trois enfants, et je me suis toujours dit que je ne voulais pas qu'ils fassent ça. Ca fait du mal, si on vous refuse un rôle, c'est éprouvant, les refus sont très durs, et puis les creux comme je disais. Mais après je me suis dit, ma mère m'a transmis un amour pour ce métier, je réalise la chance que c'est d'être sur un plateau. Je lui en suis tellement reconnaissante parce que c'est vrai que c'est un métier magique, donc il ne faut surtout pas avoir peur. Après c'est le destin de chacun.

 
- BlogBusters : Mais c'est vrai que pour nous qui habitons dans un milieu rural, c'est assez difficile.

- Charlotte : J'ai un exemple à la maison. Yvan  (le mari de Charlotte) a grandi en banlieue, ses parents n'avaient rien à voir avec le cinéma. Il est allé au Cours Florent, et voilà les choses se sont faites.

- Pierre : Si on a envie, on doit se donner au moins une bonne fois dans sa vie les moyens de le faire, d'aller dans une école de théâtre, de se confronter à un avis, faire confiance aux jugements. Il faut savoir lire entre les lignes. Il faut se dire "je suis peut-être plus acteur, plus réalisateur, plus auteur, ou pas du tout, mais au moins tenter le truc."

Nous vous invitons à suivre le chemin de ces personnages humains, abordables avec qui nous avons profondément aimé discuter.


Zélie Geoffroid, Juliette Louf, Mathieu Leal.

Grand Florida hôtel

Cette année la sélection Tour du Monde offre de nombreux films tous extraordinaires et originaux et The Florida Project en fait partie.

affiche de The Florida Project

Ce film américain de Sean Baker vous transporte dans un monde coloré et enfantin ou junkies, immigrés, alcooliques et autres vivent en parfaite harmonie (ou pas) dans un motel de la banlieue de Disney World. Malgré un fantastique Willem Dafoe dans le rôle de Bobby, le gérant du motel, toute la distribution semble écrasée par le jeu d'acteur spontané et naturel de la petite Moonee incarnée par Brooklynn Prince.
Durant cette démonstration visuelle de toute beauté, vous suivrez Moonee et ses amis faisant les 400 coups, Bobby tentant désespérément de faire respecter les règles aux résidents du motel et à la mère de Moonee, Halley, droguée irresponsable et immature.
Toutes ces couleurs flashy, ces bâtiments surplombés de statues ridicules, ces panneaux publicitaires affreux et ces personnages tous plus excentriques et bizarroïdes les uns que les autres, nous transportent dans un univers quasi loufoque et incroyable qui reflète et critique la société de consommation et la ghettoïsation des plus pauvres.

Entre un vieux pédophile, une exhibitionniste et une prostituée, le moindre personnage "normal" nous semble venu d'un autre monde.  

Selon les festivaliers et les spectateurs, le film est visuellement intéressant et malgré une fin un peu vague, le film reste très bon.

Pour conclure, ce film est à voir si vous souhaitez vivre une expérience cinématographique hors du commun.


 Martin Malaurie et Hugo Pradellou
  

L'affaire est dans le sac !

Le festival du film de Sarlat n'est pas seulement une célébration du 7e art, il arrive que le monde de la mode se mêle à la fête pour le bonheur de nos yeux.

L'année dernière, nos prédécesseurs avaient, eux aussi, été frappés par cette invasion de sacs dans les rues de Sarlat. Ils étaient même allés jusqu'à la nommer "La guerre des sacs".   
  
les sacs de l'édition 2015
les sacs de l'édition 2016




















Bien évidemment l'équipe de Blogbusters trépidait d'impatience à la découverte de ces nouveaux sacs, s'attendant à être aussi émerveillée que les équipes des années précédentes... Mais voilà !

le bonheur au rendez-vous...


Le Tote Bag ! Une poche... En tissu... Voilà voilà, c'est à peu près tout ce qu'il y a à dire sur le sujet... AH excusez moi ! On a oublié l'essentiel, il est Bio !
Nous n'allons pas vous mentir, on était déçu, et même dépité comme vous pouvez le constater ci-dessus. 

Alors au lieu de se lamenter sur notre sort, nous avons contacté des professionnels (ou pas) et nous sommes tous fiers de vous présenter :

La collection Tote bag - Sarlat 2017 - tendance bobo

nos mannequins posant avec ces fameux sacs


Il peut se porter de toutes les manières et vous mettra en valeur auprès de vos proches, il vous accompagnera lors de vos courses, votre bronzette sur la plage ou encore votre pique-nique familial. Bref, le Tote Bag sera votre compagnon quotidien ! (Attention toutefois aux jours de pluie, aucune garantie concernant son étanchéité...)

Toute l'équipe
  

L'épopée au Renoir, épisode 4

 
Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg. Photo d'Emmanuelle Thiercelin, photographe officielle du Festival


Précédemment, dans l'Epopée au Renoir, Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg choisissaient entre théâtre et cinéma.
Blogbusters : Selon vous, qu'est ce qui est le plus difficile dans le métier d'acteur ?


- Pierre (en riant) : Eric Barbier (note des blogueurs : Eric Barbier est le réalisateur de La promesse de l'aube).


- Eric : Et moi je suis pas invité alors ? C'est dégueulasse, vous voulez que les acteurs mais je comprends, je comprends !


- Pierre : On veut du glam, on veut du rock !


- Eric : Ouais et puis voir les acteurs c'est plus marrant que de voir un vieux schnock, bon alors je vous laisse. 


- Charlotte (sérieuse, elle au moins) : Pour moi, le plus dur ce sont les trous entre les films, c'est de pas savoir ce que je vais faire. Car il y a forcément des périodes de creux, et puis parfois on sait pas ce qu'on va faire. 
(Devant nos têtes un peu perplexes, Charlotte explique ce que sont les "trous" : une période d'incertitude entre deux films.)


- Blogbusters: On dit souvent que c'est un métier incertain, est-ce que c'est vrai ?


- Charlotte : Moi j'ai grandi avec cette idée, mes parents m'ont vraiment mis en garde, ils avaient tellement peur que je prenne la grosse tête qu'ils m'ont toujours dit que ça pouvait s’arrêter du jour au lendemain. Quand on commence enfant, en général quand on est adulte ça ne continue pas. J'étais méfiante et j'avais peur de ne pas assumer le métier, donc je disais que je ne savais pas si je voulais vraiment être actrice ou pas. C'était juste par peur d'être humiliée à l'idée d'être recalée. J'ai toujours cette peur.

-Blogbusters : Et à l’inverse qu’est-ce qui vous paraît le plus facile, qu'est-ce qui est le mieux dans votre métier ?


-Pierre : Alors... comment dire... Il existe des acteurs qui ont le luxe de  travailler, qui ont le choix de raconter des histoires différentes, dans des styles différents, et ça, je trouve que c'est génial. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde, malheureusement. Le mieux, pour moi, c'est la réaction du public. Quand les gens sont chaleureux, viennent me voir, me disent "ah là j'ai adoré ce que vous avez fait", ça reste quelque chose d'assez merveilleux.


Ne manquez pas en fin de journée le dernier épisode de la saga L'épopée du Renoir. 


Juliette Louf, Zélie Geoffroid, Mathieu Léal

Le pianiste




Le Festival révèle aussi des artistes, et pas seulement dans le milieu du cinéma. La lettre à Elise qu'interprétait magnifiquement Manon, du lycée Gaston Bachelard, apaisait l'ambiance survoltée qui règne au Centre culturel de Sarlat le temps du Festival.
Bravo, et merci ! 

Juliette Louf, Mathieu Leal, Zélie Geoffroid.

Ma première fois

Un film marocain, intense, touchant... En effet c'est l'œuvre de Nabil Ayouch, Razzia, dans laquelle il montre les libertés individuelles bafouées au Maroc, à deux époques différentes en 1982 et de nos jours.

Les acteurs interprètent des rôles qui ont été inspirés par des personnes réelles, qui luttent pour la liberté. Elles ont un  réel désir de s'assumer, de se libérer, de s'exprimer.

 Maryam Touzani répondant aux questions
Un spectateur : "Est-ce un film Politique ? "

Maryam Touzani :  "Le cinéma engagé est forcément un cinéma politique".

Maryam (alias Salima dans le film, actrice pour la première fois) était présente lors de la conférence de presse, après la projection du film (ce qui ne fut pas le cas du réalisateur Nabil Ayouch, reparti au Maroc). Elle a pu répondre à quelques questions.
 
Un spectateur : "Quelle a été la scène la plus dure à jouer pour vous ?"
 
Maryam : "La scène la plus dure à jouer a été celle de l'avortement, je venais d'apprendre la veille que j'étais enceinte dans la vraie vie."
 
C'est donc un premier film, et un premier bébé pour Maryam Touzani !  Félicitations !
 
Avec une salle bien remplie de lycéens pour cet évènement ! (la conférence bien entendu...)



Conférence au Centre culturel 


 Mélissa²

jeudi 16 novembre 2017

Les acteurs en action

Mercredi, Franck Victor, réalisateur, a animé un atelier-rencontre sur la direction d’acteur. Notre équipe est partie faire connaissance avec cette technique fondamentale du cinéma.

Être acteur n’est pas simple… Alors, suivez les conseils d’un professionnel !

Ollivier Briand et Franck Victor


Un jeune acteur doit d’abord savoir choisir son rôle : « on peut tout jouer, mais on ne sera pas forcément crédible dans tous les rôles » nous dit Frank Victor. Et ce n’est pas une question de talent : Jean Gabin a toujours joué les mêmes rôles, et on voit mal Fabrice Lucchini interpréter le rôle d’un ouvrier à l’usine…

Le jeu d’un acteur de cinéma est très différent de celui d’un comédien de théâtre. L’acteur se trouve « dans un cadre ». Quand on est filmé en plan serré, il faut faire passer autrement l’énergie et l’émotion que par le langage du corps. Il faut donc connaître « son outil » : il faut connaître sa tristesse, sa colère, ses émotions, pour pouvoir les rendre à l’écran. Il faut apprendre à ne plus faire semblant, « à montrer ce qu’en temps normal on voudrait cacher ». 

D'ailleurs, les acteurs doivent se filmer très régulièrement, pour pouvoir montrer leur travail. Il s’agit souvent de films d’entraînement conçus spécialement pour eux, qui leur permettent d’explorer des rôles particuliers, ou de travailler sur l’expression de telle ou telle émotion.

C'est, selon Frank Victor, l'essentiel du travail d'acteur : la recherche de l’émotion. Il doit pouvoir s’isoler pour rechercher cette émotion, ne pas être gêné par les gens qui courent partout sur le plateau... C’est pour cela qu’un acteur est souvent séparé des techniciens : c’est très compliqué d’être en lien avec tout le monde quand on doit chercher une émotion, et c’est le rôle du réalisateur de créer l’atmosphère souhaitée. Pour Frank Victor, l’acteur doit être en confiance pour pouvoir rendre les émotions que recherche le réalisateur. Mais il existe des méthodes plus… violentes. Par exemple au cours du tournage du film Shining, Kubrick a compris que plus il hurlait sur l’actrice, plus elle était dans un état de stress, meilleure elle était à l’écran. Ça a été un tournage très dur pour elle, mais Kubrick a obtenu ce qu’il voulait pour son film. Heureusement, chaque réalisateur a sa propre méthode de direction d’acteurs, et tous n’appliquent pas la méthode de Kubrick !

A une lycéenne qui l’interroge sur les larmes, le réalisateur répond que certains rares acteurs/actrices pleurent sur commande, « comme des fontaines », la plupart ne savent pas pleurer. Donc « on triche » : on met des fausses larmes, et même des larmes numériques ! 

« Les chefs d’œuvres du cinéma, c’est quand un acteur, un réalisateur et un auteur raconte la même histoire, comme dans Le parrain de Francis Ford Coppola » conclut Franck Victor.

Retrouvez l’atelier complet en cliquant ici

Valentin Coupinot, Thomas Leducq.

La Fête est finie

Nous avons eu le privilège grâce à Apolline (l'attachée de presse officielle du festival) d'assister à une projection réservée à la presse, du film La fête est finie
Dans la salle, peu d'élus : la presse professionnelle, le jury jeunes du Festival (des lycéens de toute la France, chargés de visionner des films et de remettre un prix à la fin du Festival), et nous. 
Grâce à nos badges de blogueurs, nous nous sommes sentis étrangement à l'aise au milieu de tous ces gens du métier.  
Nous avons tout de mêmeréfréner un fou rire, causé par certaines nuisances sonores provenant de notre voisine de siège, au beau milieu de la projection, dans une salle parfaitement silencieuse. 

La fête est finie- allociné

La fête est finie, c'est l'histoire touchante de deux droguées, Céleste et Sihem, qui se retrouvent ensemble dans un centre de désintoxication. Elles vont se lier d'amitié et se faire exclure de ce centre. Elles vivront ensuite en colocation mais cela ne fonctionnera pas car elles se disputent et se séparent. De son coté, Céleste intègre un groupe pour parler de sa dépendance, décroche un travail dans une jardinerie puis s'installe un appartement. Céleste retrouve ensuite Silhem qui a rechuté et la prend sous son aile.

Mathieu : "Un film prenant malgré une fin assez prévisible"
Zélie : "Une mise en scène très réaliste qui nous fait hésiter entre fiction et documentaire"
Juliette : "Le casting est parfait : tous les acteurs jouent extrêmement bien"

Si vous l'avez raté aujourd'hui, pas de panique : le film est de nouveau programmé demain vendredi à 9h15, en présence de l'équipe du film.


Mathieu Leal, Zélie Geoffroid, Juliette Louf

L'épopée au Renoir, épisode 3




Charlotte Gainsbourg
Précédemment, dans l'épisode 2 de L'épopée au Renoir, Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg se confiaient sur leurs essais au théâtre.


Blogbusters : Et du coup, vous êtes plutôt cinéma ou théâtre? Si vous deviez choisir? 

Charlotte : Pour moi, plutôt cinéma. Je n'ai fait qu'une pièce de théâtre, j'ai très peu d'expérience. 

Pierre : C'était quoi? 

Charlotte : Oleanna, de Mamet.

Blogbusters : Et vous ? 

Pierre : C'est impossible de choisir, il y a tellement de plaisir dans les deux ! Le cinéma, c'est plus jeune, comme art, il y a encore plein de choses à inventer. Je trouve que c'est peut-être excitant. Et puis dans le théâtre, évidemment, il y a le rapport avec le public et avec la troupe : chaque représentation est complètement unique. 



Mathieu Leal, Juliette Louf, Zélie Geoffroid

Game of Thrones (chez les insectes)

Pendant le Festival, il y a de tout : des drames comme La promesse de l’aube, des documentaires comme I am not your negro, des films d'épouvante comme Thelma... Il y en a même pour les enfants, dans la sélection Tour du Monde, avec le film d’animation français réalisé par Arnaud Bouron et Antoon Krings, Drôles de petites bêtes.

"Drôles de petites bêtes", d’Antoon Krings et Arnaud Bouron, sortira en salles le 13 décembre prochain. 
(photo Bidibul Productions)


Le film raconte l’histoire d’Apollon, un grillon, qui arrive dans un village d’abeilles dirigé par la reine Marguerite. Mais la sœur de la reine, Huguette la guêpe, veut par tous les moyens accéder au trône…

A l’issue de la projection nous avons interrogé une très jeune spectatrice, Lylou, 7 ans.
Blogbuster : Tu es venue voir quoi ici ?
Lylou : les p'tites bêtes
Blogbuster : Qu’est-ce que tu as aimé dans ce film ?

Vous voulez connaitre la suite hein ? Rendez-vous sur le site de la radio du lycée, Pré de Co'nnexion.

Thomas Leducq et Valentin Coupinot

La recette du bonheur

11h30

Les lycéens se pressent dans la salle pour assister à la conférence sur l'écriture du scénario, animée par Marc Bonduel et Guillaume Laurant. Le scénariste du Fabuleux Destin d'Amélie Poulain entame la conversation par la recette d'un scénario.

Guillaume Laurant, photo issue de ce site

Les ingrédients pour un bon scénario :
- 70 kg de personnage principal
- un but pour ce personnage 
- 2 cuillères à soupe d'intrigue
- une pincée d'adversité
- et bien sûr un début, un milieu et une fin

ATTENTION : Un scénario n'est jamais parfait, il reste toujours des grumeaux.

Mais avant de vous attaquer à la recette, il faut que vous connaissiez votre rôle.

Pour devenir un parfait petit scénariste, il vous faut :
- 200 g d'imagination
- Respecter la durée (pas trop long)

ATTENTION : attendez-vous à vous faire voler la vedette par le réalisateur.

Les petites astuces pour réussir votre scénario :
  • On ne cuisine pas pour soi, on cuisine pour le réalisateur et les acteurs, on s'adapte à leurs goûts. Mais s'ils ont confiance en vous, ils ne toucheront pas à votre recette.
  • Lorsque vous serez un scénariste aguerri, vous pourrez vous attaquer à plusieurs scénarii à la fois. 
  • Quand vous ne cuisinez pas, ne vous attendez pas à toucher le chômage.
  • Plus vous vous servez de votre imagination, plus elle grandira.
  • Si vous ne réussissez pas à cuisiner chez vous, essayez dans un bistrot. De ce fait, vous allez créer une bulle qui va vous permettre de vous concentrer

La recette :
- Commencer par mélanger le personnage principal avec les émotions. Laisser reposer.
- Ensuite faire fondre l'intrigue et ajouter l'adversité.
- Mélanger le tout et enfournez le à 210°.

ATTENTION : Un filou pourrait voler votre scénario durant le temps de cuisson. 
 
Les lycéens assistants à la conférence

 Martin Malaurie et Hugo Pradellou