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dimanche 17 novembre 2019

cérémonie de clôture

C'est ce samedi 16 novembre au soir que se termine le 28 éme festival du film de Sarlat. Cette soirée débute par les remerciements Pierre-Henri Arnstam, d'Arnaud Vialle accompagnés de ceux de Jean Raymond Garcia et Pierre-Henri Arnstam.

discours de Jean Raymond Garcia                     © Thibault Martial

Après ces quelques mots, place à la remise des prix : 

  • la salamandre d'or est attribuée à...  Les Eblouis de Sarah Suco 
  • le prix d’interprétation féminine pour...  Céleste Brunnquell (Les Eblouis
  • le prix d’interprétation masculine pour ...  Grégory Montel (Les Parfums)
  • et le prix des lycéen est attribuée à...  Docteur ? 

La cérémonie de clôture se termine par la présentation du film Papi Sitters de Philippe Guillard en présence du réalisateur, et des comédiens Olivier Marshall et Gérard Lanvin.

Olivier Marchal, Gérard lanvin et le producteur Philippe Guillard                ©Thibault Martial



Merci à tous d'avoir suivi notre blog pendant cette semaine de festival. Toute l’équipe vous remercie et à l'année prochaine!!!

La fine équipe, de gauche à droite : Maëlis Colombel, Thibault Martial, Lisa Peyat, Alice Kneblewski, Jules Ripoll Dausa, Faustine Felez, Léa Couderc, Léa Bordas, Léa Vieillevoye, Asma Karodia, Mylena Froidefond, Alice Delbos, Chloé Mieszala

Thibault Martial

vendredi 15 novembre 2019

Les petits mouchoirs (qu'on aurait dû prendre)

Jeudi soir, au cinéma Rex, en salle 4, Un vrai bonhomme était projeté.

C'est l'histoire très touchante de Tom, un adolescent timide et sensible, qui s'apprête à faire sa rentrée dans un nouveau lycée alors qu'il vient d'avoir un grave accident de voiture avec son grand frère Léo. Tom va devoir s'affranchir de l'influence de son frère dont l'omniprésence va rapidement se transformer en influence toxique. 
Nous ne dévoilerons pas ici le rebondissement inattendu qui donne tout son piment au film.
La salle de cinéma était remplie à craquer ! Des gens étaient assis sur les marches et même allongés devant l'écran.
Thomas Guy et Benjamin Voisin les acteurs du film. Photo Allociné
A la fin du film j'ai pu interroger des lycéens, ils ont tous trouvé que le film était émouvant, magnifique et extrêmement bien fait. Une lycéenne a même dit que c’était le meilleur film qu'elle ait vu depuis le début du festival. En tout cas une chose est sûre le cinéma aurait dû ventre des mouchoirs car beaucoup de larmes ont coulé !

Léa Bordas

jeudi 14 novembre 2019

Docteur ?

Envie d'un film drôle, émouvant et montrant des situations de la vie de tous les jours ? Ne cherchez plus ! La comédie Docteur ? est ce qu'il vous faut ! Ce film traite d'un sujet habituellement sérieux (le domaine médical) et parvient pourtant à nous faire rire sans difficulté. En effet, dans ce long métrage tourné en 37 jours, on découvre l'histoire d'un médecin de garde pendant la nuit de Noël qui se bloque le dos. Il rencontre un jeune livreur qui va se faire passer pour lui afin de l'aider durant cette soirée difficile. Pendant plus d'1h30, des scènes mêlant humour et émotions vont se succéder et déclencher les rires du public. En avant-première mercredi 13 novembre au Cinéma Rex de Sarlat, ce film a mis en joie toute la salle. Présenté également aux lycéens festivaliers, il a été très bien reçu et nous n'avons eu que de bons retours. Nous vous conseillons donc d'aller le voir dès sa sortie le 11 décembre 2019 partout en France.

Michel Blanc devant l'affiche du film     ©Thibault Martial




 Lisa Peyrat
Thibault Martial

La vie n'est pas un long fleuve tranquille

  Aujourd'hui, nous avons assisté à l'atelier cinéma d'animation qui s'est déroulé au centre culturel. Cet atelier aurait du être présenté et animé par Serge Elissalde (un réalisateur de films d'animation très reconnu), mais pour cause de maladie, ce sont deux jeunes étudiants à l'EMCA (Ecole des Métiers du Cinéma d'Animation) qui ont pris la relève. Ces jeunes, une fille et un garçon, dont nous ne connaissons pas les noms, ont commencé par nous parler de leur grande école :
  • Elle est réputée dans le monde entier, certains étudiants ne sont pas Français.
  • Pour pouvoir y étudier, il faut réussir le concours d'entrée. Il s'agit de rendre un dossier comportant photos, films, ou tout autre projet personnel. A la question "comment se préparer pour ce concours ?", la jeune étudiante a répondu qu'il fallait surtout se diversifier et beaucoup s'entraîner.
  • Les admis ne sont pas nombreux (40 reçus sur environ 200 candidats), ce qui facilite énormément l'entraide entre étudiants.
  • Beaucoup de temps libre leur est laissé afin de développer des projets personnels.
  Lors de cette rencontre, 9 films ont été projetés, ce qui n'a pas laissé beaucoup de temps aux questions que les élèves avaient à poser. C'est d'ailleurs la remarque qui est revenue le plus souvent.

   Le premier court métrage s'intitulait Feux croisés. C'est un film d'animation de fin d'année qu'un étudiant de l'EMCA a réalisé, scénarisé et promu. Il traite d'un sujet politique sensible : le conflit entre le Kurdistan et la Turquie. Il se termine sur la mort violente du protagoniste et de son cher animal, ce qui nous choque et nous laisse coi.

Scène finale

  Plusieurs courts métrages se sont ensuite enchaînés : Doors, A ma table, Au creux et Boomerang.
Ces films sont des produits expérimentaux réalisés lors d'ateliers que l'école met en place.
Le second, A ma table, a été coproduit avec deux détenus, emprisonnés depuis 10 ans. Ils ont tout de suite souhaité éviter le sujet de la prison et ont donc choisi la nourriture. Le film n'est pas en dessin pur comme Feux croisés, mais mêle plusieurs techniques : la photographie, la gravure et le dessin.

Scène de A ma table

  Le film le plus apprécié et sans doute le plus émouvant, est ASE, qu'as-tu fait pour tes enfants? 
Le sigle du titre signifie "Aide Sociale à l'Enfance", ce qui annonce l'atmosphère de ce court métrage. Le réalisateur s'est inspiré d'un témoignage audio et a réalisé les dessins ensuite. La protagoniste exprime sa colère et ses émotions envers l'A.S.E, qui n'a pas su l'aider quand elle en avait besoin. Au contraire, le juge à décidé qu'elle devait rester chez son père, qui la violentait, pour préserver le lien parent-enfant. Elle aurait évité les abus sexuels de son père si la justice l'avait retirée de ses griffes et c'est pourquoi elle entretient une haine et un certain désarroi contre l'institution et son père.
Son histoire a touché tout le public, personne n'est resté de marbre et certains, même, ont versé quelques larmes.

Protagoniste en bleu et son père représenté par le monstre


  D'autres films ont été projetés, mais celui qui est resté en mémoire est sans aucun doute Gardée à vue. Le personnage principal est une jeune femme ayant passé une nuit en garde à vue. Elle nous raconte ici l'horreur qu'elle a vécue  et l'humiliation engendrée par le comportement des policiers :
  • mensonges pour leur faire perdre leurs repères
  • insultes
  • besoins vitaux (manger...) des détenus à la bonne volonté des gardes
  • bruits incessants et éclairages agressifs qui empêchent le sommeil
  • cellules insalubres, sans aération ni hygiène.
Ses droits et sa dignité ont été "bafoués" et ces vingt-quatre heures ont représenté une extrême épreuve mentale.

Cellule de garde à vue

   Pour résumer, les films proposés ont eu pour but de nous faire réfléchir sur des sujets très différents, tragiques et pour la plupart tabous.
La seule déception a été de ne pas avoir pu poser plus de questions et de ne pas être beaucoup plus renseignées sur le métier en lui6même.

Léa Couderc et Maëlis Colombel

Les folles aventures des petites séquences, le retour

Mercredi 13, jour 2 des petites séquences : jour de tournage avec les réalisateurs et les acteurs. Nous avons donc suivi le deuxième groupe de Reims.

Tout d'abord, le réalisateur a donné des conseils et ils ont procédé à un pré-tournage, c'est-à-dire que les scènes étaient jouées mais la caméra ne tournait pas. Ce procédé sert à regarder les mouvements de caméra et aux acteurs à s'entrainer et à savoir où se placer.
Pour finir, pendant le vrai tournage, ils ont répété plusieurs fois la même scène pour être bien certains d'obtenir une "bonne prise". L'essentiel des prises de vue a été effectué en plans moyens et en champs/contre champs.

Leur court métrage raconte l'histoire d'une jeune femme qui patiente devant un hôpital, indécise ; un médecin la rejoint pour fumer sa cigarette dehors et commence à lui parler. Implicitement, on comprend que la jeune femme hésite à avorter. A la fin on ne connaîtra jamais sa décision, c’était le choix des lycéennes car elle ne voulaient pas créer de polémique.





Les lycéennes de Reims en plein tournage


Léa Bordas

3 petits chats

L'aventure c'est l'aventure chapitre II

Enfin l'interview avec Julie Gayet peut avoir lieu...

Interview avec Julie Gayet et Mathieu Busson                                                                         ©Thibault Martial


D'où vient l'idée Visages villages ? 
L'actrice nous répond que cette idée vient du travail d'Agnès Varda : en effet Agnès avait envie de faire ce voyage et Rosalie, sa fille qui est productrice, lui a fait découvrir JR. Ainsi, ce périple est tiré de cette rencontre.

Pourquoi être co-productrice ? 
Pour accompagner les réalisateurs, être leur regard extérieur. La difficulté était de trouver de l'argent même si Agnès Varda était quelqu'un de connu. Julie Gayet dit d'Agnès Varda et de Rosalie qu'elles sont pour elle une "famille" et rajoute qu'elle considère Agnès Varda comme sa "maman du cinéma". Une fois le film fini, Julie Gayet a aidé à programmer le film au festival de Cannes.

Document scénarisé ? 
Le film n'était pas entièrement scénarisé, ils avaient prévu des voyages, mais ils improvisaient en fonction des emplois du temps de l'un et l'autre, comme une fabrication en train de se faire. Le documentaire est plus ou moins écrit "mais s'écrit en se faisant". Tout au long de Visages villages, des références à Godard sont faites, notamment à la fin, qui n'en est pas vraiment une. 

Un message ?
Le message ne vient pas d'elle mais d'Agnès Varda ; pour elle le cinéma est  une œuvre poétique et dans Visages villages elle avait vraiment envie de  quelque chose qui ressemble à la célèbre comptine "marabout, bout de ficelle" c'est-à-partir de "partir, d'aller dans une ville, d'avoir une idée, de rebondir, d'aller ailleurs"... enfin bref de suivre JR. Au travers de ce voyage, Agnès voulait raconter ce qui se passe entre une personne comme elle qui est en train de perdre la vue, de vieillir, plutôt vers la fin de sa vie et un jeune homme au début de sa vie et qui pourrait être son petit-fils. Dans le film, ils sont tous deux photographes dans le domaine du street art. Julie Gayet nous confie également que ce qu'elle aime c'est que le film peut parler "à vous comme à ma grand-mère" (rires).


Julie Gayet présentant Visages villages                                     ©Thibault Martial

 Léa Viellevoye et Lisa Peyrat

"merci pour tout Arnaud"

Avant d'arriver au cinéma, nous ne savions pas comment faire pour tenter d'assister à la cérémonie d'ouverture. Honnêtement, nous pensions ne pas parvenir à entrer dans la salle... Mais comme on le dit souvent, "qui ne tente rien n'a rien" ! Une fois dans le hall, nous avons eu la très grande chance de  croiser le directeur du cinéma, M. Arnaud Vialle. Alors, Thibault s'est approché de lui et lui a demandé d'assister à la séance d'ouverture pour prendre des photos afin d'alimenter notre blog. Celui-ci a accepté avec plaisir et nous a laissés visionner toute cette séance en haut de la salle. Encore une fois, merci beaucoup M. Vialle : nous lui avons dit que c'était génial et par la même occasion, nous lui avons demandé la permission d'assister aux projections les soirs suivants, ce qu'il a accepté de nouveau ! Cela prouve donc bien que le festival est fait pour les étudiants et que tous les adultes tentent de nous aider au maximum pour vivre des expériences plus extraordinaires les unes que les autres.

M.Arnaud Vialle directeur du cinéma Rex                              ©Thibault Martial  



Lisa Peyrat et Thibault Martial

mercredi 13 novembre 2019

cérémonie d'ouverture

La cérémonie d'ouverture du 28ème festival du film de Sarlat a eu lieu le mardi 12 novembre à 19h dans la grande salle du Rex. Nos équipes ont pu y assister, voici un résumé.
La cérémonie a donc commencé par l'hommage à Joëlle Bellon, la créatrice du festival du film de Sarlat.

Hommage à Joëlle Bellon
La cérémonie continua par le discours du maire de la ville, suivi de celui du directeur du cinéma. Par la suite, le délégué général, Jean-Raymond Garcia, a évoqué les raisons du choix des films en compagnie du président Pierre-Henri Arnstam. Une fois ces discours terminés, Julie Gayet est montée sur scène suivie par Marion Tharaud pour présenter et faire signer la charte 50-50.

Le directeur du cinéma entouré du directeur général et du président
La cérémonie s'est terminée par la projection du film Proxima.


Présentation du film Proxima
Thibault Martial

mardi 12 novembre 2019

On ne devrait jamais quitter Angoulême

Les élèves du LISA (Lycée de l'Image et du Son d'Angoulême), en Terminale Littéraire et spécialisés dans les arts du cinéma, nous ont accordé du temps pour partager avec nous leurs aventures et leurs premières impressions sur la région et sur les films présentés au festival du film.

Nous avons interrogé Arthur, Nour, Maturin, Zoran et Angus.
Ces élèves viennent d'un lycée réputé d'Angoulême et ont supporté un trajet de plus 3h pour participer à ce festival, preuve de leur grande motivation !
Du lundi au vendredi,  ils seront logés dans des bungalows et assisteront, comme les étudiants des 24 autres établissements participants, à la projection de nombreux films et conférences.

photographie de Nour

photographie de Maturin

photographie d'Arthur

Que pensent-ils de notre région ? Ils sont unanimes pour dire que Sarlat est une ville magnifique et ancienne, le centre historique particulièrement attractif leur a plu. Nour a beaucoup aimé les "rues étroites et pavées, les façades en vieilles pierres et la mythique maison de La Boëtie". De plus, ils ont trouvé les Périgourdins extrêmement agréables et très accueillants (même si certains élèves ont connu quelques déboires).
Ils sont pour la plupart ravis de leur venue et ce n'est que le début... Leur semaine sera bien remplie entre conférences, projections de films et rencontres avec des professionnels.
En effet, les élèves devront rester passionnés car ils se lèveront toute la semaine à 7h, assisteront à environ 5 séances par jour et ne se coucheront au plus tôt qu'à minuit.

La plupart de ces étudiants interviewés ont le même avis sur les films La Pointe Courte et Sans Toit ni Loi de Agnès Varda : tout d'abord, Arthur pense que La Pointe Courte est un film qui représente la nouvelle vague. Bien que les plans ne soient pas vraisemblables, le rendu est très esthétique et c'est ce que souhaitait cette réalisatrice pour son premier long métrage.
Ensuite, Angus a évoqué la lenteur du film mais a tout de même souligné sa beauté.
Zoran, quant à lui, a donné un avis plus précis : "Ce film est humain et met en valeur des personnes lambda dans leur quotidien. Cela nous permet d'en apprendre plus sur eux. Les images sont parfaitement dessinées et les plans sont définis et bien construits".
Ils sont aussi en accord sur l'étrangeté des bruitages et du son, qu'ils ont jugé inadaptés.

Pour la projection de Sans Toit ni Loi, Maturin et Maël se sont empressés de nous décrire l'héroïne comme détestable et impolie. Au contraire, Angus a été le seul à la caractériser comme indépendante et simplement différente.
De plus, Nour a décrété (oui, décrété ! ) que ce film était intéressant  d'un point de vue sociétal car nous assistons à l'évolution des personnes devenant asociales. Il nous fait réaliser que nous pourrions les aider.
Contrairement au premier film, les avis sont plutôt partagés car certains l'ont apprécié et d'autres ont été excédés par le comportement du personnage principal, interprété par Sandrine Bonnaire.

Durant l'après-midi, ils ont assisté à trois autres séances : Cléo 5 à 7, Filmmakers et Proxima. Nous nous sommes quittés quelques minutes avant la projection de leur troisième film. Nous n'avons donc pas pu recueillir leur opinion.

Nous allons les suivre durant toute cette semaine de folie et ils partageront avec vous leurs avis, leurs émotions et leurs préférences.
Nous vous donnerons des nouvelles prochainement !

TO BE CONTINUED...


Léa Couderc et Maëlis Colombel

Le Saint-Graal

Le mantra de notre semaine, notre mois, notre vie est : Parité hommes-femmes ! Dans le domaine du cinéma, elle est peu existante. C'est pourquoi la première personne que nous voulions interviewer était une femme. Dans notre recherche désespérée, nous avons finalement rencontré Blandine Bollier, la directrice du Rex, qui a gentiment accepté de répondre à nos questions.
Cela fait huit ans qu'elle travaille dans le milieu du cinéma et elle trouve que le sujet de l'égalité est aujourd'hui médiatique et qu'il est possible de débattre dessus. C'est pourquoi, d'après elle, tout le monde a le droit de réagir, les femmes concernées par le mouvement #MeToo, tout comme les femmes de "La  Tribune des cent femmes". Néanmoins, Blandine Bollier a déjà été témoin de situations critiques comme par exemple des hommes n'adressant pas la paroles aux femmes sur un lieu de travail. Ce témoignage montre son positionnement par rapport à l'importance de ce débat dans lequel tout le monde peut se sentir concerné et touché. La parité est un thème qui tient à cœur à la directrice, de par son genre et ses convictions.
Blandine Bollier
Alice Kneblewski
Faustine Felez

lundi 19 novembre 2018

cérémonie de cloture

La cérémonie de clôture de cette 27ème édition commence par les remerciements de M. Vialle, M. Armstam et M.Bonduel à toutes les équipes du film cinéma Rex de Sarlat ainsi qu'au équipes du centre culturel. 
M. Armstam rappelle le nom des lycées vainqueurs des différents prix remis la veille. Il annonce également le palmares court métrages : 

Mention spéciale : Les Empêchés de Stéphanie Vasseur et Sandrine Terragno
Meilleur court métrage : Coté Coeur de Hélloïse Pelloquet


Hélloïse Pelloquet, réalisatrice de Cote Coeur


La soirée continua par le palmarès des différents prix du jury jeunes ayant :

Meilleure interprétation féminine   : Camille Chamoux dans Premières Vacances

Meilleure interprétation masculine : Jacques Gamblin dans L'incroyable histoire du facteur cheval

Meilleur film du jury jeunes : Edmond de Alexis Michalik

Jordan Blaya, gérant de ce jury jeunes, annonce que les membres du jury ont pris leur rôle très au sérieux et qu'ils avaient à coeur de remplir leur mission.


Le jury jeune accompagné de Marc Bonduel Germinal Peiro et Pierre-Henri Armstram
 
La remise des prix continue par les prix remis par le public du Rex :
Le prix du vote lycéens : Edmond de Alexis Michalik

La salamandre d'or prix du public : Edmond de Alexis Michalik 

La cérémonie se clôture par le discours émouvant de M. Bonduel, qui reçoit une Salamandre d'honneur pour l'ensemble de son travail durant toutes ces années passées au Festival. Il remercie toutes ses équipes et souhaite bon courage au nouveau directeur général M. Jean-Raymond Garcia.

L'équipe du film Edmond fière de recevoir leurs prix

Mathieu Chiotti

Une intime conviction

Le film de clôture du Festival de Film de Sarlat est Une Intime Conviction d'Antoine Raimbault : un film à la limite du polar revenant sur l'affaire Viguier.
Accusé du meurtre de sa femme, Jacques Viguier, acquitté au premier procés et déféré devant les assises 10 plus tard.
Le film revient sur ce second procès en rajoutant un élément, nous apprend M. Raimbault, le personnage de Nora. Nora, cuisinière et amie de la fille de Jacques Viguier, est persuadée de son innocence. Elle lui trouve un nouvel avocat et cherche toutes les preuves dans les écoutes et les documents de l'enquête qui pourraient montrer son innocence.


Antoine Raimbault réalisateur du film Une Intime Conviction (source .fr) 
 

 Mathieu Chiotti

samedi 17 novembre 2018

Le voyage de la vérité

L'un des plus célèbres dessins animés (qui a fait pleurer toutes les générations) est adapté au cinéma par Antoine Blossier et est diffusé aujourd'hui au Festival du Film de Sarlat.
 
"Très beau film", ému du début à la fin" disent les spectateurs en sortant.
 
Mais de quoi parle vraiment ce film ?
Rémi, incarné par Maleaune Paquin, est un enfant adopté par une mère qui le garde sans que son mari, travaillant sur Paris, le sache. C'est quand le mari, victime d'un accident du travail, est obligé de rentrer, qu'il découvre l'enfant. Il décide de l'emmener à l'orphelinat. Sur le trajet, après quelques péripéties, un homme propose de louer l'enfant. D'abord effrayé, Rémi comprend rapidement que grâce à cet homme, Vitalis, il va découvrir le goût de la chanson.
Nombreuses sont les aventures qui arrivent à ces saltimbanques. Arrestations, misère, et secrets sont les mots caractérisant leurs voyage.
 
Rémi sans famille est donc un film tragique avec des personnages attachants. 


Affiche Officielle du film Rémi sans famille
Mathieu Chiotti

vendredi 16 novembre 2018

L'incroyable Histoire du Facteur Cheval

Au Centre culturel, à 13h45, les lycéens ont eu la chance de voir L'incroyable histoire du facteur Cheval de Nils Tavernier.
Ce film raconte la véritable histoire du facteur Cheval, connu pour son palais naïf, "le Palais Idéal", une œuvre qui fut réalisée en 33 ans de travail acharné (10h par jour en plus de son travail de facteur).
Nils Tavernier ne se contente pas de nous montrer la réalisation progressive du Palais Idéal, il nous raconte aussi la vie d'un homme simple issu d'une classe plus que modeste pour qui la vie n'a pas été très tendre. 
En fin de séance, l'équipe de production a répondu aux nombreuses questions des lycéens qui peinaient à se remettre de leurs émotions, certains avaient les yeux rouges, d'autres regardaient Nils Tavernier avec admiration et cherchaient des question pertinentes les mains levées ne tardèrent pas. La curiosité des lycéens fut particulièrement intriguée par la manière dont le réalisateur a réussi à montrer le Palais au début de sa construction. Le réalisateur a expliqué que la porte d'entrée à été reproduite et qu'ils ont redessiner le Palais du facteur Cheval. Il a aussi avoué s'être inspiré de son père pour le rôle du facteur Cheval, et que sa fille fait une apparition dans le film : c'est la petite danseuse de 10 ans qui apparaît à la fin.  

A l'issue de la rencontre, les lycéens n'ont pas hésité à envahir la scène pour rencontrer le réalisateur, des étoiles plein les yeux les propos élogieux et une note maximale sur leur bulletin de vote. Les trois salles qui diffusent le film au cinéma Rex sont complètes : Nils Tavernier frappe fort... Peut-être une future Salamandre ?
 

Ludivine Blanc de La Morinerie, Mélanie Brugues

Cassir(mir)

Suite à la projection de Premières vacances, nous avons interviewé Patrick Cassir, le réalisateur du film. Non seulement son premier film est extraordinaire, mais Patrick est aussi très sympathique !

Jonathan Cohen est un des acteurs principaux du film. Patrick nous explique son choix. Pour lui, Jonathan est un acteur, qui, quand il joue, paraît très vrai, il est très naturel dans son rôle. 

Attention ! "Paparazade" digne de Voici : dans la vraie vie, Patrick est en couple avec Camille Chamoux, et cette histoire aurait pu potentiellement leur arriver. En effet, s'il s'identifie au personnage que joue Jonathan, Camille, elle, est réellement comme son personnage, une aventurière. Donc pour lui, que Camille joue le rôle était une évidence. Certaines scènes sont inspirées de leur quotidien.

Il explique aussi que les scènes de tournage en Bulgarie étaient beaucoup plus simples que celles à Paris, cela nous étonne énormément ! Mais la réglementation est plus souple en Bulgarie. Durant le tournage,  ils ont connu des moments de détente : ils ont par exemple eu la chance de goûter au rika, un alcool bulgare dont on parle dans le film, (apparemment ce serait très fort...).

Bien que son film soit incroyable, Patrick Cassir a quelques regrets : par exemple, pour la scène de la fête techno, il aurait préféré plus de plans larges, pour que l'on se rende compte de l'ampleur de la fête. Il nous confie aussi qu'il a été très stressé car c'était son premier film. Maintenant que le film existe, il est soulagé. 

Enfin, nous lui demandons s'il allait poursuivre dans le registre comique et il nous rétorque qu'il aime faire des comédies et que pour l'instant il préfère continuer à nous amuser.


Patrick Cassir et Camille Chamoux 


Mikaël Pecyna, Clément Ross, Lucas Virgo

Amanda

Amanda est une comédie dramatique, centrée sur le personnage de David, un jeune parisien insouciant, dont la sœur meurt dans un attentat. Il doit alors prendre en charge sa jeune nièce, Amanda, 7 ans, alors qu'il n'avait pas du tout prévu d'assumer ce genre de responsabilité. Le troisième film de Mikhael Hers est comme d'habitude chargé d'émotion. Ce talentueux réalisateur garde de la subtilité et de la délicatesse durant la totalité du long métrage. Il tenait absolument à filmer Paris de la manière la plus simple qu'il soit, notamment près des jardins publics. C'est un très beau portrait de notre époque. Même si le film est très dur émotionnellement, il n'y a pas de scènes violentes ; il arrive à passer sous silences les moments tragiques. 

(Emma Sirey, cinéma Rex)
 
Des larmes sont versées plusieurs fois durant la séance, souvent liées au chagrin des personnages principaux. Vincent Lacoste qui joue la plupart du temps des comédies s'est parfaitement adapté à son personnage. Et la toute jeune Isaure Multrier a su nous bouleverser tant par son chagrin que par son sourire.
                                                   Clara Lucas, Emma Sirey, Louane Gavard, Lois Cottaz

Fast and Curious



11h00 : rencontre avec le directeur et patron du cinéma de Sarlat, Arnaud Vialle.  il nous a expliqué comment se déroulait l'organisation de ce festival qui débute à la fin du festival de Cannes. Les films, pour la plupart, sont choisis durant le festival de Cannes par Marc Bonduel et Arnaud Vialle.
Inviter des célébrités est parfois compliqué suivant leurs emplois du temps mais jamais aucune célébrité disponible n'a refusé l'invitation.    

Nous lui avons proposé ensuite un quizz sous forme de fast & curious.




extrait du quizz fast&curious avec Arnaud Vialle  


Fast&curious : le speaker est assis face caméra. On lui propose une série de mot à choisir, entre deux options sans lui laisser le temps de réflexion. Le speaker a le droit à un seul joker durant la totalité du quizz (Selon Kombini)


 
Edmond ou Sauver ou Périr
Thomas Soliveres ou Pierre Niney
Radio Valée Vézère ou France Bleu Périgord
Luxe ou aventure
Comédie ou tragédie
Pop corn salé ou sucré
Film ou série
Spielberg ou Tarantino
 De Funès ou Galabru
Apple ou Androïd
Soirée ouverture ou soirée de clôture
Bobine ou numérique
Bière blonde ou bière brune
Film science fiction ou film réaliste
Barbe ou moustache
Salamandre d'or ou César



*rouge = réponse speaker

*vert = le joker


Léa COSSARDEAUX
Lucas VIRGO
Morgan BOYER