Photo prise sur le site du cinéma Rex de Sarlat |
S'il y a bien un film qui est inutilement larmoyant et d'un ennui mortel, c'est bien Tempête de sables. Le pitch : en territoire occupé palestinien, un beauf du nom de Suleyman décide de prendre une seconde épouse (bien plus laide que sa première, mais passons...). Cette première femme, Jalila, est le dindon de la farce, car elle vit dans la misère la plus noire dans une maison adjacente à celle de son mari, qui lui a l'eau et l'électricité. Elle doit s'occuper de ses 4 filles, que son mari lui a laissées. Élément perturbateur : la plus grande, Layla, a commis le péché suprême : avoir un petit copain. A partir de là, on s'attendrait à une alliance mère-fille pour rejeter l'autorité patriarcale qui a humilié la première et empêche la seconde de s'épanouir. MAIS NON !!!! La mère interdit à sa fille d'aller à ses examens pour la condamner à la servitude domestique que lui imposera son futur mari Munir (mariage arrangé par le père). Autant vous dire la fin qui arrive sans surprise: Jalila abandonne son combat que l'on n'oserait qualifier de féministe tellement la politique est absente de ce film lénifiant et sans intérêt. Le film a commencé par un mariage et se termine par un autre.
Si vous souhaitez perdre 1 heure 28 minutes de votre vie, courez le voir ! Ce chef d'œuvre d'ennui n'arrive à faire partager aucune émotion, aucune vision du monde, et n'est même pas distrayant. Encore un navet qui ne mérite même pas le temps que nous avons passé à écrire ce billet... A moins, que dans mon ethnocentrisme machiste assumé, je n'ai pas compris ce film et le message qu'il voulait faire passer.
Marine Flaquiere et Henni Malik
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