Un film qui fait réfléchir..
Hier soir, 16h30, nous étions dans la salle. Le film commence.
D'habitude nous n'aimons pas
spécialement les documentaires animaliers, mais celui-ci est différent,
et captivant ! Celui-ci nous fait voyager à travers le temps, les images
sont à couper le souffle !
Jacques Cluzaud, Stéphane Durand et
Gilbert Cochet étaient présents et ont même pu répondre à quelques
questions du public, voici leurs réponses :
"Vous parlez de nouvelle alliance, qu'elles en sont les pistes?"
Gilbert Cochet nous affirme que la
France est dans une "dynamique positive" contrairement à ce que nous
pensons tous : il y a de "plus en plus de parcs nationaux". Cela reste
"1% du territoire français" certes, mais c'est un bon début. Plusieurs
espèces reviennent, surtout dans les montagnes, comme les bouquetins par
exemple. Il faut continuer dans cette voie. Lui a d'ailleurs créé sa
propre association "forêts sauvages".
"Ne faut-il pas interdire la chasse?"
Selon Gilbert Cochet la chasse est en
général encadrée, tout n'est pas possible, il y a des règles. La France
est le pays où la chasse est très présente dans les coutumes, c'est
quasiment une tradition. En guise d'exemple, ils ont évoqué le nombre de
chevreuils. En France, nous n'en n'avons que deux millions alors que si
nous comparons proportionnellement avec l'Allemagne, nous devrions en
avoir treize millions... Ils ne sont pas pour interdire la chasse, mais
plutôt pour que les règles soient entièrement respectées.
"Où a été réalisé le tournage?"
Jacques Cluzaud nous confie que ça n'a
pas été facile de trouver des paysages pour représenter exactement ce
que l'équipe voulait. Pour l'époque de "l'âge de glace", les scènes ont
été tournées en Norvège, les forêts sont celles de Pologne, à la
frontière de la Biélorussie, qui est l'ancienne réserve du Tsar.
Quelques scènes ont été tournées dans certaines réserves françaises.
"Comment avez-vous fait pour approcher les animaux?"
Pour la plupart, l'équipe a connu les
animaux bébés, ce sont eux qui les nourrissaient, ils appellent cela la
technique de l’imprégnation. Ceci n'a pas été facile pour tous, puisque
seul un cameraman pouvait approcher les loups. (une expérience tout à
fait extraordinaire !) Tous les animaux sont réels, ils n'ont pas voulu
faire d'images de synthèse.
de gauche à droite) Stéphane Durand, Gilbert Cochet et Jacques Cluzaud.
Cinema Rex
Charlotte Moreaux, Léo El Ayadi
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