Nous voilà
lancées dans la jungle sarladaise en cette première matinée du Festival.
Notre mission ? Évaluer l'importance de l'événement auprès des
passants, qu'ils soient Sarladais ou non.
Une chose est sûre, il n'y avait pas foule.
Nous
avons rencontré des personnes venant de l'hexagone tout entier, et même
d'outre-mer, et nous leur avons posé une série de questions.
Quelle
ne fut pas notre désillusion lors de nos interviews... Après
d'innombrables tentatives, nous nous sommes aperçues que peu de gens
accordent de l'importance à l'événement. Nous avons essuyé quelques
refus, mais la plupart des personnes interrogées ont quand même joué le
jeu.
Nous sommes tombés sur une majorité de touristes qui :
- soit ne comptaient pas se rendre au festival
- soit ne connaissaient même pas l'existence de celui-ci.
Ah pour manger du foie gras et des truffes il y a du monde, mais pour le cinéma il n'y a plus personne !
Un
couple de retraités venus exprès pour l'occasion nous a sauvé.
Cinéphiles et habitués du festival, Christiane et Jean ont partagé leurs
expériences cinématographique avec nous.
Notre champion du jour : un jeune homme interviewé a qui nous avons appris l'existence du festival.
Visiblement bloqué dans un espace temps éloigné du notre, il nous a demandé :
"Mais c'est un festival qui projette des films médiévaux ?".
Mais
bien sûr... C'est après ce beau cliché moyenâgeux que nous nous en
sommes allées sur nos chevaux blancs en quête du ménestrel. On vous
laisse, on a chasse à courre !
Clémence Vicente et Margot Fernandes
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