jeudi 10 novembre 2016

Les petites sequences N°2

Hier, toute l’après midi nous avons suivi la super équipe de Réunionnais à travers leur périple. Ils tournaient leur court-métrage avec l'aide de notre cher Franck Victor (et oui encore lui !!). 
L'équipe a couru toute l’après-midi sous la pluie froide, dans les rues glissantes de Sarlat. 
Avant de tourner la première prise, il y a beaucoup de chose à organiser, entre la mise en place du matériel, la vérification que tout fonctionne, l'organisation entre le caméraman et les acteurs, bah oui qui regarde où ? On peut comprendre qu'avec tant de choses à gérer, l'équipe était stressée ! Mais heureusement, Franck était là pour les guider. 
Bon, une fois tout cela réglé, action ?
Et ben non. D'abord il faut enlever toutes les personnes du cadre, répéter la scène une fois ou deux avec tous les équipements, il ne faudrait pas que l'acteur se prenne dans les fils de la caméra !! Ensuite, tout le monde fait silence, et seulement à ce moment là on peut entamer la procédure suivante :
  • En premier l'assistante réalisatrice dit "moteur demandé"
  • Ensuite quand le cameraman est prêt à filmer il répond "ça tourne !"
  • L'assistante réalisatrice continue en disant "annonce"
  • A ce moment là, la personne chargée de l'identification dit "Séquence 1, Prise 1, Fichier 001" en montrant un petit papier avec tout écrit dessus : le fameux "clap"
  • Une fois que cette personne a fini, elle sort du cadre et l'assistante réalisatrice peut enfin crier "actiooooooon !!"  

Et cette procédure ils la refont pour toutes les prises qu'ils prennent pour un plan. Et tant que ce n'est pas parfait ils la refont, et quand c'est parfait ils la refont quand même pour s'assurer d'en avoir une de secours. Et si celle de secours n'est pas parfaite, ils la refont ! Et oui, c'est long et difficile de tourner un film. 
Hier nous avons constaté qu'ils tournaient, environ, entre 6 et 10 prises par plan, ils sont bien courageux nos Réunionnais, et rien ne les arrête ! Même pas le froid et la pluie sarladaise qui ne les a pas épargnés.


De gauche à droite, Franck, le perchman, le cameraman, l'acteur, l’assistante réalisatrice et la personne chargée de l’identification avec le clap.


Enfin, pour que tout le monde sache qu'ils partent, le réalisateur crie "on casse le décor !" Par curiosité nous lui avons demandé la traduction de cette jolie phrase et il nous a répondu : "Comme ça tout le monde sait qu'il doit prendre le matériel pour qu'on puisse sortir au plus vite et se rendre sur le prochain lieu de tournage". Ah oui d'accord ! Il ne faut pas oublier qu'il n'avait qu'une seule après-midi pour filmer !



   

 Il ne faut pas négliger l'utilité du parapluie, car la caméra est le "centre du monde". 







Aujourd'hui notre équipe fait le montage de son film, nous irons donc les voir pour pouvoir vous raconter comment se passe la post-production pour eux !

 
Léa Braz et Isana Hryszkiewicz

1 commentaire:

  1. Parfait, on s'y croirait! L'article montre bien que le cinéma est une affaire sérieuse pour laquelle il faut prendre toutes les précautions et ...surtout un parapluie.
    Ils sont mignons ces petits amateurs réunionnais,que la méteo périgourdine n'a pas épargnés.
    PS : Le jeu de l'oie, c'est pour qui? les journalistes?

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