vendredi 11 novembre 2016

Il écrit à l'oral

Nous avons tenté le tout pour le tout, pour avoir quelques minutes avec Grand Corps Malade, à l’hôtel le Renoir... Ce n'était pas gagné !!! Juste après sa conférence de presse, nous l'avons rejoint et nous avons posé nos questions. Nous avons eu de la chance, il était tranquillement assis sur un canapé... et tout seul !!

Grand Corps Malade, au Renoir

Nous : Quelles sont les différences majeures entre le livre et le film ?
Grand Corps Malade : Je pense que le film est très fidèle au livre, cependant le format est vraiment différent. Nous avons du enlever des personnages pour l'adaptation, mais la plus grosse différence reste les dialogues. Moi j'aime la tchatche, les vannes, donc on s'est fait plaisir la dessus ! 
N: Quel a été le déclic qui vous a incité à en faire un film ? 
GCM : Le déclic a été progressif, d'abord j'ai eu l'idée d’écrire le scenario, car écrire est avant tout ce que j'aime et l’écriture scénaristique m’intéressait. Une fois toutes les scènes écrites, je ne pouvais pas m'imaginer m’arrêter là. Je me suis fait aider par mon co-réalisateur Medhi Idir qui a réalisé mes clips, pour lui aussi c'était une grande première de faire un long métrage, on s'est lancé dans l'aventure ensemble ! 
N: Comment avez vous organisé le choix de votre équipe, de vos acteurs ?
GCM : Quand j'ai parlé de mon projet à notre producteur Mandarin, il nous a présenté un directeur de production qui a permis notre rencontre avec tous les autres chef de postes : comme le chef opérateur (c'est celui qui s'occupe de l'image), le chef son et même le chef costumes. Nous avons monté notre équipe petit à petit.
Pour le casting, c'était assez différent car nous avons fait le choix de prendre de jeunes acteurs inconnus du monde du cinéma pour rendre le film plus crédible. Imaginez, si j'avais choisi Fred, vous savez celui d'Omar et Fred, et que je l'avais mis dans un fauteuil (rires) ça n'aurait pas été crédible.
En plus, je trouve que dans le cinéma français on tourne toujours autour des mêmes acteurs, ça nous faisait donc plaisir de mettre cinq nouvelles têtes en avant.

N: Après la présentation du film dans d'autres festivals, quels ont été les retours ?
GCM : Plutôt positifs, car on nous a demandé si les acteurs étaient vraiment tétraplégiques, c'est bien que le public se pose la question car cela prouve que nos jeunes acteurs sont plutôt bons !!! (rires)

N: Combien de temps il vous aura fallu entre l'écriture du scénario et la réalisation ?
GCM : Plutôt vite pour le coup, on a écrit le scenario en 6 mois (lui et sa co-scénariste Fadette Drouard) pendant une tournée. Et ensuite tout s'est enchaîné, donc en gros, il nous aura fallu un peu moins de deux ans.
N: De votre passage à Sarlat, "il vous restera quoi" ? (Cette phrase a permis la création de son dernier album « il nous restera ça » !)
GCM : (rires) et ben pour le moment... pas grand chose ! A part l’hôtel et les journalistes ! Ah si… j'ai mangé du fois-gras ! Je suis désolé d'enfoncer des portes ouvertes, mais de mon passage à Sarlat, c'est surtout la bouffe qu'il me restera ! (rires) Il y a deux ans, quand j'étais venu, on s'est fait de très bons resto avant et après le concert.. On s'était régalé !
Mais bon, je connaissais déjà la région, je venais en colonie de vacances en Dordogne, quand j'étais petit. Le Gouffre de Padirac, Les Eyzies et les sites préhistoriques, ça ne m'est vraiment pas inconnu !
En tout cas, nous on a été ravies de rencontrer Grand Corps Malade, et il nous a permis de « niquer deux bonnes heures » ! (réplique du film!)

Lucie Caudron, Léa Braz et Isana Hryszkiewicz

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